SOCIÉTÉ Législation / Fiscalité

Procter, Danone, L’Oréal… Les industriels confirment et assument les hausses de tarif

Au moins les choses sont-elles claires désormais. Et ce n’est pas le moindre mérite de cette négociation 2006 que d’avoir produit cet « effet vérité » : les industriels confirment leur volonté de hausse tarifaire… et cherchent maladroitement à l’assumer. 1. Flash back : c’est José Luis Duran (Carrefour) qui avait tiré le signal d’alarme (Le Monde du 6/12/2005). J’avais confirmé et cité nominativement, des grands noms de l’industrie (parfumerie, cosmétique, hygiène ou même agroalimentaire) cf. ma note du 8/12/2005. Levée de bouclier ! Debout sur son perchoir, Jean-René Buisson de l’ANIA bottait en touche et se retournait vers les hypers : «On verra s’ils sont capables de baisser leurs marges pour faire baisser les prix ». 2. Les marges sont à la baisse, dans tous les groupes de distribution. Les enseignes ont largement anticipé la réforme de la loi Galland. Pour le public, ces baisses de prix, exprimées en euros, n’ont pas été spectaculaires, sauf dans les catalogues. Mais pour les distributeurs, il ne fait pas de doute qu’un seuil a été atteint, et le problème pour certaines enseignes sera de justifier un retour à la normal dans les prochains jours. La DGCCRF a annoncé qu’il faudra remettre tout ça au carré du SRP (le 15 mars ?). 3. Dans ce contexte, les distributeurs n’allaient pas laisser leurs fournisseurs s’accaparer le bénéfice de la baisse, en tolérant des hausses tarifaires qui viendraient en gommer les effets. A défaut de pouvoir négocier les CGV, il était impératif d’engranger plus de coopération commerciale déductible ou de CPV (conditions particulières de vente) pour compenser les dérives tarifaires (c’est le seul mécanisme de baisse prévu par la loi). Les industriels qui ont cru pouvoir « jouer les délais », en espérant que l’arbitre sifflerait la fin du match le 15 février, en sont pour leurs frais. La négo continue…(chez Leclerc, il reste à signer une quarantaine d’accords commerciaux sur environ 3000). 4. La fermeté a payé. Doublement ! D’abord, la plupart des industriels ont revu leurs prétentions à la baisse, business oblige. La moyenne des hausses (sur 95% des contrats) est de l’ordre de 2.5%. Avec, pour certaines gammes, il est vrai quelques pointes à 5% ! Mais surtout, Procter, Danone, L’Oréal ou Lever ont été obligés de se justifier publiquement. Et d’assumer les hausses qu’on allait nous imputer. 5. Déjà, dans le Figaro du 4/01/2006 Unilever annonçait une hausse moyenne de 4.5%. Interrogé dans le Fig Eco du 18/02/2006, d’autres grands industriels confirment. En forme de plaidoirie, ils revendiquent le droit d’augmenter leurs tarifs. Leurs arguments ne manquent pas de fondement. Ils ne manquent pas d’air non plus. a) Pourquoi faudrait-il baisser les prix, dit Philippe Charrier, Procter, quand des produits chers se vendent aussi bien : « Notre antipelliculaire H&S est le numéro 2 des shampoings, pourtant c’est l’un des plus chers de sa catégorie ». Il a raison. Idem pour L’Oréal. Pour ces firmes, reines du marketing, il n’y a pas d’obligations techniques à repositionner leurs prix. Et dans l’absolu, ce n’est que la récompense d’un travail marketing exceptionnel, qu’il faut savoir saluer. b) En droit commercial pur, ils ont aussi raison de revendiquer cette liberté. Je ne la leur conteste pas. (Ce que je contestais, c’est qu’ils ont cherché à limiter la liberté des distributeurs, en cautionnant une loi Galland qui donnait aux seuls fournisseurs la main mise sur les prix publics. Des prix qui grimpent depuis 5 ans). c) Mais, ce qui était contestable, c’était leur refus d’assumer les hausses qu’ils imposaient aux distributeurs. Depuis que les organisations de consommateurs se sont réveillées (après le passage à l’euro) et alors qu’elles stigmatisaient l’inflation des grandes marques, nous n’avons jamais entendu un seul fournisseur reconnaître sa responsabilité. 6. C’est maintenant chose faite. Contraints à se justifier, interpellés par R. Dutreil (qui rechausse pour l’occasion les bottes de N. Sarkozy), les industriels sortent les arguments du bois. Certains sont légitimes (répercussion de la hausse des matières premières, des coûts de transport etc…). D’autres laissent franchement perplexes, tels que a) « Cette question brûlante concerne 6% de notre chiffre d’affaires » (Lindsay Owen-Jones, L’Oréal). Il est vrai que pour ces grands groupes, la France devient un débouché marginal. Il n’empêche : pourquoi les consommateurs français devraient-ils être plus ponctionnés que leurs homologues européens… b) « Mon métier n’est pas de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs » (Franck Riboud, Danone). Les consommateurs français qui ont subi depuis 4 ans des hausses successives, pourraient à bon droit exiger de ne pas être considérés comme des vaches à lait. Ils apprécieront. 7. Ces déclarations imprudentes (Le Figaro du 18/02/06) viennent porter un éclairage nouveau sur les rapports industrie/commerce. Dénoncées par les seuls distributeurs, les hausses pouvaient apparaître comme un simple prétexte au durcissement de la négociation. Revendiquées par les industriels, elles justifient, le rôle essentiel de la distribution dans la politique française de concurrence. On ne pouvait pas donner plus de légitimité au métier d’acheteur. Le législateur sera toujours fondé à intervenir pour réprimer des comportements déviants, excessifs, abusifs… Je n’ai jamais contesté cette nécessité. Mais 80% de ce qui est vendu en hyper est fourni, sur chaque segment de marché (PGC), par 3 ou 4 firmes en situation oligopolistique. Et capables d’imposer leurs marques et leurs tarifs. Nos acheteurs n’ont plus de complexes à avoir. Les raffarinades, c’est fini. C’est notre rôle que de nous opposer à ces hausses de prix si crânement revendiquées. Dans le respect des hommes et des projets d’entreprise, mais avec toute la pugnacité qu’exige la lutte pour préserver pouvoir d’achat et croissance.

43 Commentaires

En l'occurence, il faut saluer la nouvelle "transparence" sur les prix, laquelle est certes dû à la volonté de certains distributeurs mais aussi à l'engagement des associations de consommateur pour noter les hausses sur plusieures années.
J'apprécierais d'avoir l'avis de Michel Edouard Leclerc sur les raisons des augmentations de la part des grands industriels.
Ne pensez vous pas que dans un marché qui stagne ou évolue peu, et c'est le cas de l'hygiène beauté (à comparer des croissances à deux chiffres des années 90), la tentation est grande de continuer à servir plus de dividendes en augmentant les prix.
Et cette logique de ROI "court termiste" en augmentant les prix l'emporte sur une situation positive de recrutement plus long terme.
Oui, c'est une bonne question. Pourquoi les industriels augmentent-ils leurs tarifs alors que les salaires ne bougent pas ? Augmentation du prix des matières premières ? Répercussion de la hausse du prix du carburant ?
La hausse des prix n'est t-elle pas un moyen pour eux de se positionner dans le "haut de gamme" et de se démarquer des produits distributeurs qui finalement ne paraissent pas si bon marché comparé aux produits de marques (quand on regarde de près les étiquettes)? Il doit toujours y avoir une bonne proportion de consommateurs qui se disent que si c'est plus cher, c'est surement mieux...
En outre la statégie de vouloir accuser les distributeurs d'augmenter leurs marges aurait surement poussé beaucoup de monde à prendre leurs produits par rapport aux produits distributeurs.
Enfin, quant-à-moi, quand la différence de prix est trop grande entre marque distri et grande marque, je penche systématiquement pour le produit le moins cher... je pense qu'il faut jouer son rôle de consommateur et faire jouer la concurrence plutot que de s'attacher à des marques précises.
Salut,
Certes, la baisse des prix, c'est bien joué!
Du moins en alimentaire.
Quant à la baisse des prix en brun, c'est autre chose. Ce qu'attend le client, c'est, évidemment, un produit peu onéreux, esthétique, fonctionel... et sans défaut.
Mais malheureusement, on est obligé de ramener des produits neufs parce qu'ils ne fonctionnent pas. Certes, ils sont échangés de suite ou remboursés. Le problème est le même dans toutes les grandes surfaces quelques soient les enseignes.
Il arrive également qu'il faille commander le produit (promo sur catalogue) car le produit n'a pas été reçu et bien sûr n'est pas en rayon : on passe dans ce cas une commande puisque le magasin doit tenir son engagement. Mais dans ce cas, qu'est ce qu'on poireaute!
Pourquoi ne pas passer des contrats plus strictes avec les fournisseurs quelques soient les prix de vente (je pense que cela relève du droit international)?
Tchao M.E.L.
je suis salariee au centre leclerc gouesnou depuis 4ans et je n avais jamais connu de problemes au paravant depuis le mois de mars cela fait 2fois que je suis en depression du a une souffrance manageriale enorme et les conditions de travail n etant plus possible j ai fais une tds sur mon temps de travail .les gens croient que ca se passe bien mais il faut le vivre pour savoir la douleur une fois que l on est dans le colimateur de la direction ce n est plus possible je leur ai fais part des problemes rencontres avec ma chef departement mais les autres n osent pas dire ce qu il se passe car on leur fais pression et tout le monde a besoin d un travail.
je ne comprend pas que vous n interveniez pas comme l a fait l inspectrice du travail car ils donnent une mauvaise image a votre enseigne et vous savez que les gens demissionnent car c est une grosse societe 600personnes mais je suis un traitement lourd et je ne veux pas demissionner mais ne pas y rettourner non plus cela va faire 3mois que je suis en arret dont 1mois et demi en clinique maintenant je suis suivie avec plusieurs medecins et je trouve que ce n est pas juste du tout qu ils ne cherchent pas a savoir la verite et surtout a affronter la realite car malgre que je ne sois qune els et elle une chef departement je vous assure que je ne ferais plus de bonnes publicites pour ce magasin qui en demande toujours plus
Ne pas subir pour moi Leclerc, mais
que les autres me subissent.
Voilà ma philanthropie...
C'est d'ailleurs bien dommage :(
Je pense que les grandes marques finiront par plier devant les MDD, au moins dans l'alimentaire. Les gens comparent de plus en plus les prix, et si un produit de grande marque en promo reste plus cher que la version MDD les gens vont se tourner vers la MDD. La qualité des MDD s'est beaucoup améliorée notament au rayon crémerie et biscuits, des groupes comme Danone ou Nestlé vont je pense rester sur leur garde.
En revanche pour ce qui est du domaine hygiène et entretient (cosmetique et lessive) les grandes marques ont effectivement beaucoup plus de pouvoir. L'Oréal par le biais de ses publicités n'hésitent pas à faire appel aux stars en vogue, à faire des tests en laboratoire, des études pseudo-scientifiques sur des morceaux choisis de la population (et non représentatif) mais surtout la plus part de leurs produits portent souvent les mentions dermathologiquement testé, approuvé, ph neutre. Moi qui est la peau sensible, je suis obligé de faire attention à cela et faute de ne voir apparaitre ces mentions sur les MDD ou d'en avoir essayé et d'avoir eu des rougeurs, je préfère rester fidèles aux grandes marques que ma peau a approuvé.
Au rayon lessive, les ingénieurs chimistes des grands lessiviers sont toujours là pour rappeller qu'ils éliminent les taches mieux que les autres. Mais ce sont surtout les commerciaux qui imposent leurs talents. En effet tous les ans pour acheter un paquet de lessive moins cher il faut prendre le lot de X baril en promo. Il y a quelques années X était égale à 1 maintenant il est passé à 4 ou 5 suivant les marques, avec en prime un bon de réduction voir un bon d'achat en plus. Au final le prix payé à la dose est à peine plus cher que la mdd, mais au moins le lessivier est sur d'avoir son client jusqu'à la promo suivante...
Je suis content de savoir que Leclerc au moins va "s'opposer à ces hausses de prix si cranement revendiquées". Mais cela veut dire quoi exactement pour les consommateurs? Vous assumez la charge de baisser les prix dans les magasins, en dépit des hausses tarifaires que les industriels ont finalement réussi à vous imposer? Ils ont donc gagné? Mais pas tout-à-fait, puisque la baisse sera financée par l'augmentation de la co-operation commerciale que vous avez réussi à négocier de votre tour?
Ou bien, allez-vous mettre plus d'accent sur le développement de vos marques propres, dont vous controlez les CGV, et qui sont 25% é 50% moins chers? C'est d'ailleurs ce que vous avez menacé de faire dans votre lettre à M. Riboud de Danone publiée ici il y a quelques mois...
Bonjour MEL,
quel cynisme et quelle démagogie ! En effet, vu de ma fenêtre, voici quelques éclairages :
1. vous semblez aujourd'hui tirer à boulets rouges sur les 3 ou 4 grands du CPG, ces fameux oligopoles, à priori en mesure de tenir tête à vos acheteurs et influencer le PVC de leurs produits. Auriez vous la mémoire si courte pour ne pas vous rappeller qu'il y a peu, vous et vos confrères de la distribution ne voyiez que dans ces grands producteurs, sous pretexte qu'ils étaient en mesure de garantir une qualité unfiforme, un volume et de confortables conditions arrières sur l'ensemble du territoire ?
2. Pourquoi ne pas rappeler à tous vos bloggeurs et lecteurs assidus que quelque soit le prix acheté, votre marge brute ou nette ne varie pas d'un pouce, vu que votre métier est de faire du négoce, et que donc hormis l'ammortissement immobilier, la plus grosse charge de votre entreprise reste les salaires (que vous maîtrisez à priori plutôt bien) ! Alors, naturellement, pour des raisons marketing (prospectus, ...), vous "rognez" quelque peu votre marge sur quelques prodduits visibles ! Mais faites vous cette baisse de manière uniforme, sur l'ensemble des produits vendus dans un centre leclerc comme vous l'attendez de vos fournisseurs ?
3. Pourquoi ne pas rappeller à tous vos bloggeurs et lecteurs assidus que nous ne sommes pas dans une économie déflationiste ? Qu'au contraire, malgré un réel tassement de l'activité, nous sommes dans une économie inflationniste, avec une augmentation des charges directes et indirectes pour l'entreprise ? Que cette augmentation de charges doit bien être financée d'une manière ou de l'autre ?
Pourquoi ne pas rappeller à tous les bloggeurs et lecteurs assidus que nous sommes que votre pouvoir financier est tel que vous pouvez vous permettre de vendre à perte plus de 60% de votre gamme de produits tout en maintenant une rentabilité financière digne de ce nom, uniquement en jouant sur les frais financiers (car bien sûr, un produit acheté le lundi, vendu le mardi ou le mercredi sera au mieux payé dans 40 jours !)
Alors, en matière de PVC, pourquoi vouloir faire porter le chapeau aux seuls fournisseurs que vous avez en son temps soutenus, sponsorisés et alors que vous avez les moyens financiers de baisser drastiquement vos PVC sans perturber votre flux financier tout en maintenant une rentabilité honorable ?????
En fait, je sens poindre comme une forme de regret, presque subliminal, du genre "ah! si j'avais quelques PME/PMI sous la main, je pourrais plus facilement les préssuriser, encore mieux acheter, et améliorer ma rentabilité" ! :)) Seulement voilà, il n'y a presque plus de PME/PMI en France et en Europe !
Enfin que personne ne s'y trompe, producteurs et distributeurs ont tous les deux le même objectif, être le plus rentable possible (pour rappel, une petite image de mon ancien prof de marketing "les distributeurs ne sont jamais que des institutions financières à alibi alimentaire". Tout comme les grands du CPG, uniquement motivés par la rentabilité et les dividendes distribués !) Il s'agit donc de gérer un rapport de force opposant deux activités différentes ! Et il semblerait que pour une fois, ce soient les producteurs qui aient le dernier mot (de l'augmentation ... :)))))
Christophe JOUFFOY
Solution : ouvrir la porte à de nouveaux fournisseurs !
Je vois cette situation d'un autre angle. Notre entreprise fabrique et vend un système d'arosage moins cher que la concurence. www.oriaz.com
Malgré cet avantage, de notre côté on constate l'inverse: trop souvent les centrales d'achats refusent pour de multiples raisons de simplement considérer les nouveaux fournisseurs même moins cher. Certaines centrales demandes des "commissions" abusives avant même de passer des commandes.
Si les acheteurs de grands détaillants laissaient de la place aux petits fournisseurs plus souvent ils ne seraient peut-être pas coincé par des monopoles abusifs.
N'hésitez pas à nous appeler !
Cordialement
Robert Cossette
bonjour M. LECLERC
vous êtes un précurseur, et véritable défenseur, en faveur du développement durable.
nous sommes une PME implantée dans la Drôme, et commercialisons depuis un an, un REGENERATEUR DE BATTERIE particulièrement adapté aux batteries dites "de traction" (vous savez, celles qui équipent le matériel de manutention).
chaque année, près de 150 000 tonnes de batteries partent au vieux plomb pour être recyclées ( procédé souvent très mal maitrisé et donc très poluant).
en dehors d'importantes économies réalisables sur tous les sites industriels et logistics utilisant ces matériels, la participation au développement durable devient primordiale sachant qu'au moins 70% de ces batteries peuvent être régénérées.
pouvez-vous me communiquer les coordonnées de la personne à contacter au sein de votre groupe, afin de lui présenter tous les avantages de notre régénérateur.
peut-être etait-ce directement vous même ?
sincères salutations, et je le souhaite, à bientôt
Gilles MOUNIER
06 18 18 71 48
Dans le respect des hommes et des projets d’entreprise, mais avec toute la pugnacité qu’exige la lutte pour préserver pouvoir d’achat et croissance.
Mais que faites vous des petits commerçants ? malheureuses victimes impuissantes de la grande distribution... Bien que client des supermarchés MEL je ne peux que constater cette petite mort de nos petits cmmerces...
Moi c'est juste pour faire la causette et placer mon site, sinon le reste je m'en fout carrément.
Quelle image de l'agriculture fait vendre ?
C'est le thème d'un colloque organisé au SPace (salon agricole pro) en sept, le Syrpa (syndicats communicants agricoles) organisateur aimerait vous inviter MEL pour entendre votre avis sur le sujet...
J'oublais, webmaster du site www.lamoinerie.com, je suis d'abord éleveur et fournisseur (partenaire par ma coop) de Kerméné...
Plusieurs faces mais une envie, vous rencontrer
PL
Ah oui, vous aussi c'est pour placer votre site et blog de la
ferme... Donc vous l'ouvrez !...
Bien cordialement. Vous avez raison.
Re-X (le 20 février 2006)
J’ai été étonné par votre commentaire. Bien qu’éloigné de la Bretagne, j’ai gardé avec les salariés du centre E. Leclerc de Gouesnou beaucoup de contacts. Comme dans toute entreprise, il peut y avoir des problèmes. Mais si il y a une chose dont je suis sûr, c’est de la qualité de la gestion sociale de ce magasin.
Mais comme vous avez l’air vraiment désemparée, j’ai posé quelques questions. Difficile, compte tenu de l’anonymat de savoir si vous correspondez bien à la personne dont on m’a parlé. Mais si c’est le cas, on m’a expliqué que vous étiez pour le moment en repos.
Vous dites être en dépression. C’est ce que confirment certains de vos collègues. Vous auriez émis un certain nombre de critiques sur vos chefs de département. C’est la raison pour laquelle, par deux fois, vous avez changé de rayon. Mais à chaque fois, vous avez réitéré vos critiques, malgré les changements de personne.
En fait, il semblerait que personne ne trouve grâce à vos yeux. Et si vous êtes bien cette même personne, vous auriez écrit une dizaine de lettres à la direction, qui vous a répondu. Je crois savoir aussi que vous avez demandé à bénéficier d’une procédure d’arrêt, pour « accident du travail », ce qui vous a été refusé par le médecin de la sécurité sociale.
Bref, un gros coup de blues, une propension aussi à mettre sur le compte de l’entreprise un certain nombre de vos problèmes privés et familiaux.
Vous voyez, je ne suis pas resté insensible ni inactif. Mais de l’avis de vos collègues, il serait préférable que vous preniez le temps de rechercher une aide psychologique. Cela arrive à tout le monde. Parlez peut-être aussi avec l’inspecteur du travail. Une chose est sûre, ne vous isolez pas, ne vous crispez pas dans aucune forme de frustration.
Cher M.E.L.,
Partir en croisade contre la vie chère, c'est tout à votre honneur. Redonner du pouvoir d'achat aux français... très bien.
Essayer de faire plier les industriels, qui affichent des croissances en termes de résultats financiers quasiment scandaleuses par rapport à la création de richesse faite sur le territoire national...merveilleux !
Faut-il cependant faire de tout cela un argument marketing, le fer de lance de vos enseignes ?
Sachez monsieur Leclerc que les bonnes actions sont celles désintéressées qui restent dans l'anonymat la plupart du temps.
Quand est-il de la santé de vos finances ?
Et comment pouvez-vous porter des appréciations sur le bien-fondé des augmentations tarifaires de vos fournisseurs, lorsque vous survolez de très loin la complexité de leur stratégie industrielle ?
Chacun cependant a le droit de s'exprimer et c'est une vertu que de vous exposer à la critique sur cet espace de partage d'opinion qu'est le blog internet.
Essayez néanmoins, de temps en temps de ne pas trop en faire...On ne peut pas partir en croisade contre tout, sinon on risque au final de ne passer que pour un agitateur...
quel surprise de constater que mon coms a ete viré par vos soins. Bien qu'il soit en décalage par rapport à votre article, ce n'est qu'une suggestion.
rien de scandaleux !
Peut etre une erreur de manip. de votre part. il est donc 23 36 nous sommes le 24/02/06, je recommence : et de m'etonner de ne pas voir la fonction trackback en fonction...? Pourquoi
"Le trackback ,ou retrolien, est une fonction qui permet de signaler sur le blog émetteur d'une information, que l'on continue la discussion sur un autre site, le plus souvent pour orienter différement la discussion, voire la compléter.
Très prisée des bloggueurs influents (cf Jacques le Trackback) cette fonction intégrée dans un communiqué de presse donne une dimension inédite en ouvrant vers l'exterieur une information jusqu'à présent très préservée, et parfaitement cadrée.
"PRWeb annonce que les communiqués de presse qu'il diffuse sont désormais dotés d'une fonctionnalité de trackback, permettant aux blogueurs de faire part de leurs réactions. "Nous aurions pu choisir de permettre aux utilisateurs de commenter directement sur la page du communiqué, mais il nous a paru plus intéressant pour nos utilisateurs et pour la communauté des blogueurs d'encourager le dialogue au sein de la blogosphère", explique le vice-président de PRWeb."
ouverture, democratie, decadrer, emulation, c'est un bon outil pour la blogosphere, moins pour le caommunautarisme du web...mais cela c'est un autre problème" le systeme du trackback n'est peut etre pas encore parfait, cependant en attendant, les blogueurs apprecieront et decideront !
Bonjour M.E.L
J'apprécie votre parler vrai et vos engagements.
Vous serez sans doute d'accord pour considérer que le système des négociations commerciales en France est le " plus particulier" au monde.
A vrai, on parle plus des prix et autres conditions que des "plus" produits, le tout dans des postures assez rigides voire caricaturales.
Le système fait qu'en France:
vous n'avez pas fini votre phrase, ce qui fait que l'on ne voit pas où vous voulez en venir.
Re-Jouffoy (le 21 février 2006)
J’avoue avoir du mal à vous comprendre. Votre commentaire est un délicieux mélange de faits réels et de fantasmes. Laissez-moi donc essayer de trier :
1. La réforme Jacob/Dutreil va nous permettre de répercuter une partie des marges arrière. Nous sommes donc en train de le faire. Oui, je vous le confirme, cette opération va se traduire par une baisse de notre marge commerciale.
2. Si je baisse mes prix, mais que mes grands fournisseurs en profitent pour augmenter les leurs, l’opération sera nulle pour les consommateurs. C’est la raison pour laquelle je m’oppose à l’ampleur de ces hausses tarifaires.
3. Si vous lisez la presse, vous constaterez que ces mêmes fournisseurs annoncent des bénéfices largement en hausse, corrélativement à l’augmentation de leurs cours de bourse. Donc, il y a matière à négocier, sans qu’il soit nécessaire d’agiter un quelconque épouvantail social.
4. Globalement, en cette fin de négociation, je pense que mon groupe va pouvoir tenir la ligne suivante : baisse de 6 500 articles de grande marque d’environ 2,5%. Baisse des MDD d’environ 10%, extension des gammes premier prix qui passeront de 7 à 9%.
Mon cher Christophe, on ne peut pas courir tous les lièvres à la fois. Les consommateurs dénoncent les hausses de prix depuis les 5 dernières années. De haute lutte, nous avons obtenu une réforme qui nous permettra de les baisser. Comment dans ces conditions, pouvez-vous défendre les hausses des industriels, comme votre commentaire semble le faire.
Re-Florence (le 20 février 2006)
Je suis d’accord avec vous. Il y a encore beaucoup de problèmes sur les MDD brun ou blanc. Surtout sur les nouveaux produits. Mais les statistiques montrent que ça s’améliore depuis 2 ou 3 ans. Par exemple, sur les téléviseurs, les frigos, les machines à laver, et même les ordinateurs.
Re-Spev (le 21 février 2006)
Même réponse qu’à Christophe Jouffoy, concernant notre stratégie commerciale. Incontestablement, le meilleur moyen de peser sur la négociation, mais surtout d’offrir des prix plus bas, c’est de développer des MDD. Donc, c’est ce que nous allons faire aussi…
Mon cher Michel Edouard,
tout d'abord, je suis assez surpris que vous connaissiez mon prénom ! Dois je y voir un lien de cause à effet avec un courriel perso reçu il y a peu par une personne se présentant comme journaliste ?? :)) Peu importe, ainsi, le débat n'en sera que plus courtois et moins anonyme !
Michel Edouard, j'aimerais sincèrement que mes propos relèvent du simple phantasme, d'un simple dérangement du psyche (genre paranoïa aïgue), mais je n'en suis pas si sûr ! Mais je lis avec attention vos propos ! Et vous rappelle les miens !
Oui, comme je lis la presse économique tous les jours, je confirme que les profits des grands du CPG sont croissants et vous ne pouvez (devez ?) (malheureusement) vous en plaindre dans la mesure ou vous (la distribution française) avez largement favorisé l'émergence et la croissance de ces "grands fournisseurs", bien malheureusement au détriment des plus petits, trop souvent appellés à disparaître. Mais nous dirons que ce phénomène majeur est intimement lié à la mondialisation de nos marchés occidentaux, accéléré par une stratégie de distributeurs que je qualifié de court termiste ! (mais il semblerait que la tendance s'inverse quelque peu avec des distributeurs "tentant" de mettre en avant nombre de PME ... comme le GALEC).
Si ces grands groupes, ou ces oligolpoles, crééent autant de richesses, vous devrez convenir qu'il s'agit d'une richesse mondiale, la France ne représentant qu'une infime contribution à la rentabilité de ces géants. D'ailleurs, pour avoir encore quelques relations bien placées dans ces groupes, il semblerait que la France soit "quelque peu" à la traîne en matière de rentabilité par rapport aux autres pays européens (parcequ'il semblerait que la pression sur les prix soit plus importante) !
Votre marge commerciale est impactée par la défense du pouvoir d'achat des consommateurs ? D'après vous, pour vos fournisseurs, quel est l'impact d'une baisse des prix systématique, continue, sur l'ensemble d'une gamme de produits livrées au GALEC ???
Vous opérez une baisse sur 6500 produits ? Très bien ! Pouvez vous nous rappeller combien il existe de références, en moyenne, dans un hyper LECLEC ? 20 000 ? 30 000 ? Plus ? C'est à dire que vous appliquez une baisse partielle, financée en partie par vos fournisseurs. Si je me trompe dans la mécanique, je m'en excuse !
Vous baissez la rentabilité sur les MDD ! Très bien ! Pouvez vous nous rappeller quel était le niveau de rentabilité de ces MDD, par famille de produits ? Convenez que vos chiffres sont très relatifs !!! :))
Pour revenir à mon précédent post, j'ai clamé votre démagogie et votre cynisme, peut être à tort, peut être un peu fort (et je m'en excuse sincèrement), mais il n'en reste pas moins que votre position dominante a permis à votre groupement de créer un oligopole gigantesque, que cette position vous a permis jusqu'à ce jour de croître et aussi de générer des profits colossaux (même si ils ne sont pas disponibles), au moins au niveau de ceux générés par vos grands fournisseurs, et qu'il est donc un peu fort de café de jetter la responsabilité de la vie chère sur les seules épaules des fournisseurs ! Que maintenant vous financiez (marginalement) une baisse de votre profitabilité me paraît un minimum vu le positionnnement LECLERC clamé et proclamé tous les jours sur les ondes radio !
Enfin, si jamais il y avait un doute, je ne suis pas un Don Quichotte des grands fournisseurs du CPG ! Même si je suis un libéral parmi les libéraux, je déplore comme beaucoup de mes concytoyens l'accroissement incessent et presque indécent des profits de ces oligopoles, alors qu'en paralèlle la malbouffe (ou la non bouffe) reste un mal, une horreur de notre siècle! Mais n'oublions pas que la distribution fait partie de ces "gros générateurs de profits" !!!
Cher Christophe,
Quelques faits objectifs pertinents à votre discussion avec MEL:
1. On connaît votre prénom parce qu'il apparait en bas de votre premier message. De quoi vous rassurer sur l'absence d'espions, un peu moins sur votre état de paranoia :-)
2. C'est bien vrai ce que MEL a dit: Les grands industriels multinationals tels que Danone, Unilever, Procter etc., côtés en bourse dégagent des niveaux de rentabilité (marges et surtout retour sur investissement) supérieures même à ceux de Carrefour, le plus grand distributeur en Europe (et numéro deux dans le monde). Il est également vrai que la plupart de ces industriels ont annoncé des benefices en hausse en 2005, tandis que la plupart des distributeurs en France sont en recul.. Si le groupe Leclerc avance mieux que ses concurrents en France, c'est parce que cette chaîne réussit à attirer plus de clients grace à une meilleure image prix, ce qui est en partie dû à une stratégie de prix bas bien établie et assez consistente, mais aussi grace (faut le dire) aux excéllents talents de communication de MEL - car (faut le dire aussi) les différences de prix aujourd'hui entre les enseignes sont assez faibles.
On verra à quel point Leclerc réussit à recreuser l'écart cette année ...
3. Cette idée propagée par votre ancien prof que "les distributeurs ne sont que des insitutions financières à alibi alimentaire" était vrai dans les annees 80/mi-90, quand les taux d'intérêt étaients dans les 5 - 10%.. Mais elle n'est presque plus pertinente aujourd'hui avec les taux à 2.5%...
4. La marge avant impots des Centres Leclerc de 3% n'est pas du tout excessif vu ni en absolu ni comparé aux autres grands du secteur, tels que Tesco, le leader en Grand Bretagne. Cette chaine sort une marge de >5% avant impots dans un marche de liberte totale des prix, grace à sa politique consistente de baisse de prix et son efficacité, qui lui permettent ... eh oui.. d'attirer de plus en plus de clients.
D'ou l'heureuse conclusion. Si le but principale de toute entreprise est d'assurer la meilleure rentabilité, dans un marché concurrentielle (Leclerc n'a que 17% du marche alimentaire en France..) satisfaire le client mieux que les autres reste la seule facon d'y parvenir.
Spev
RE - SPEV - Le 2 mars 2006 - 20:15
:)))) Votre remarque à propos de mon prénom est tellement justifiée que je ne peux que m'incliner bien bas et rire de ma précipitation (et de mon début de paranoïa ???).
Pour le reste, merci pour ces réponses argumentées, (et que je vais vérifier, bien sûr) levant ainsi quelques ambiguïtés !
Christophe Jouffoy
Réponse à MAX (24/02/2006)
Bien reçu, Max, mais je ne m’oppose à ces hausses tarifaires que :
1) Parce que les consommateurs les dénoncent.
2) Parce que les industriels ne les assument jamais et qu’on me les attribue.
Comprenez que, d’un côté, il y a les consommateurs qui veulent acheter moins cher. De l’autre, les industriels qui veulent augmenter leurs tarifs. Vous me reprochez de communiquer sur ce fait. Curieuse attitude. C’est mon silence qui serait suspect. C’est le silence des acteurs économiques pour dénoncer les hausses ces cinq dernières années qui nous a valu les coups de gueule de Que Choisir. Permettez que je choisisse mon camp.
Réponse à Pascal L (22/02/2006)
Salut à vous. J’espère que tout va bien avec Kermené. J’ai décidé, compte tenu de mon planning hyper chargé de ne pas trop parcourir la France pour faire des interventions en dehors de celles, déjà très nombreuses, qui m’incombent.
Mais pourquoi pas à Kermené, un de ces jours…
Réponse à Erwan (22/02/2006)
Mes parents étaient des petits commerçants, comme l’était la plupart des familles fondatrices des milliers de commerce aujourd’hui sous les enseignes Intermarché, Système U, Phox, Monsieur Meuble, Intersport ou Optic 2000. Si nous nous en sommes sortis, c’est que nous avons su abandonner l’individualisme qui caractérisait cette profession. Nous sommes restés indépendants, mais nous avons mis en commun des moyens (négociation d’achats, publicité, logistique, etc…).
Facile d’accuser les autres. Peut-être un jour, dans les Chambres de Métiers et les Chambres de Commerce, il se trouvera quelques personnes lucides pour revisiter l’histoire du commerce ces 30 ou 40 dernières années, et découvrir la dramatique incapacité de nos commerçants hexagonaux à se remettre en cause, à se regrouper, à s’adapter.
Réponse à Gilles MOUNIER (22/02/2006)
Vous pouvez contacter mes collaborateurs de SCAPAUTO (52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux).
Je ne sais pas si je suis dans la bonne rubrique, mais impossible d'être entendu ailleurs; je voudrais demander à propos de prix : quand dans un centre Leclerc, le prix d'un produit n'est pas affiché, le produit est-il gratuit? car ça arrive tous les jours au Leclerc d'Arès (33). Souvent, également, le prix affiché ne correspond pas au produit présenté, est-ce à l'achateur de parcourir tout le magasin pour trouver le prix? Voilà, c'est tout mais j'exige une réponse car pour l'instant personne ne s'est senti suffisament responsable au magasin pour me donner une réponse.
j aimerais qu'on m'explique quelque chose : la boite de haricots eco + au leclerc de montelimar est passe de 0.57 euros à 0.61 euros
les prix n'étaient ils pas sensés baisser????
de plus, ce magazin supprime des produits eco + ( ex : fromage rapé) de ses rayons. est ce le bon choix pour lutter contre les hards discounts????
nouvelle arnaque au Leclerc d'Arès (33): les gésiers de canards sont mis à la place des gésiers de volaille beaucoup moins chers, induisant ainsi les consommateurs en erreur; je conseille à tous les clients des Leclerc de France d'éplucher les étiquettes et de signaler ce genre d'arnaque à la direction des magasins, car sur chaque chariot, ça peut faire des arnaques de 2€ minimum; faites le calcul sur des milliers de chariot par jour......
Mmmm il me semble que chaque consommateur doit se tenir au courant de ce qu'il achète, non ?
Vous chetez vos produits les yeux fermés sans regarder ce que vous achetez ? Libre à vous d'acheter si le produit vous convient ou non... mais je ne vois pas d'arnaque !
M LECLERC
Dans le magazine "BRETONS" sur chacune des photos où vous figurez , il y a un bateau (maquette d'AREVA , gravure ou photo) .De plus vous vous dites passionné de voile.
Mon projet peut vous interresser:
Je construis actuellement un monocoque de 40 pieds afin de courrir la prochaine Route du RHUM.
Quand je dis construire cela veut dire que j'ai acheté du bois, de la mousse , des résines et un plan à l'architeste nantais François LUCAS.Je travaille dans un hangar à ST PIERRE QUIBERON.
J'avais déjà construit le prototype de 6.50m qui m'a permis de finir 6° lors de la mini transat 2003.
J'en suis à la pose des cloisons intérieures et m'apprète à ponter mon class40.
Sur le site www.http://perso.wanadoo.fr/asil vous pouvez voir le début de la construction.
Aujourd'hui je recherche des partenaires financiers afin de courrir la ROUTE DU RHUM en Octobre 2006 .
Seriez-vous d'accord pour embarquer ?
Je vous apporte mon enthousiasme , ma volonté d'y arriver , ma capacité à me battre .
A bientot de vos nouvelles
Pascal DOIN
Re-alfonsi (03/03/06)
Je transmets cette info, bien qu’imprécise au Leclerc d’Arès. Il vous répondra, directement sur ce blog, ou par mon intermédiaire, concernant les problèmes d’affichage de prix.
Je vous réponds simplement sur le principe. Un produit dont il manquerait l’étiquette en rayon n’est évidemment pas gratuit. Il ne faudrait quand même pas prendre « les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ».
Re-chaze (03/03/06)
Malgré la baisse générale des prix de nos MDD, il en est qui augmentent, notamment les prix de celles proposant des produits à base de matières premières agricoles. Entre nous, vous êtes quand même un peu gonflé d’insister sur le prix de la boîte de haricots. Une augmentation de 0.04, c’est quand même pas la mer à boire.
En revanche, je vais interroger ce magasin sur la réduction des gammes Eco + que vous avez observée. A bientôt donc.
Re-alphonsi Patrick (4/03/06)
Il faut arrêter de voir des arnaques partout. L’arnaque suppose une attention maligne. L’erreur en revanche est possible. Si vous croyez que le propriétaire du magasin a pris du temps pour essayer de gratter 4 sous en substituant des gésiers de volaille à des gésiers de canard, soyez assuré que vous faites fausse route. Au taux de salaire horaire du PDG, ce serait se donner beaucoup de mal pour un profit somme toute marginal.
Une erreur, je comprendrais, mais 5% d'erreurs? De toute façon j'ai décidé de "changer de crémerie". Au revoir à jamais.
Bonsoir ... je viens de passer quelques instants à lire les derniers post de ce sujet pourtant fort intéressant et méritant un autre traitement ... En effet, j'ai de mal à comprendre la prise d'otage virtuelle de certains pour résoudre des petits problèmes du quotidien, problème qu'il aurait suffit de traiter directement à la source, dans le magasin ! Et quite à faire de l'esclandre, autant la faire dans la vraie vie, avec le patron ou le responsable de rayon ! Mais à distance, et derrière son écran, c'est sûr, c'est tellement plus facile ... !
Christophe JOUFFOY
Réponse à Pascal DOIN (08/03/06)
Désolé, Pascal, je ne peux être des vôtres. Vous pensez bien que j’adorerais faire la ROUTE DU RHUM. Mais mon planning m’en empêche. Et je ne peux pas non plus sponsoriser votre bateau. Il ne rentre pas dans l’objectif de notre coopérative nationale de sponsoriser des compétitions de ce type. Ceci dit, chaque centre E. Leclerc, dans sa région, peut choisir d’être partenaire d’un de ses concitoyens.
Arnaque Leclerc Quimper, au rayon promotions le jus d'orange Joker est en lot de 6, donc normalement moins cher qu'à l'unité. Surprise au passage en caisse : prix fort à l'unité. Sans doute une nouvelle technique pour arnaquer le client qui n'est pas vigilant!!!

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