SOCIÉTÉ
Législation / Fiscalité
Réforme de la loi Galland
La semaine dernière, distributeurs et industriels ont rompu leurs négociations pour déterminer les conditions d'une baisse de prix en 2005 ! Tout cela fait un peu « bouillie ». Les consommateurs n'y comprennent plus rien. L'idée d'un engagement de baisse collective de prix venait de Nicolas Sarkozy. Constatant la faiblesse générale de la consommation, il avait demandé aux principales enseignes de distribution et aux fabricants de faire un effort en baissant, une première fois, les prix en septembre 2004 (l'objectif était de moins 2 %. En fait, il a été de moins 1,8 % !) et en continuant la baisse au 1er janvier 2005. Les distributeurs voulaient continuer, mais les représentants des industriels n'ont pas voulu poursuivre le mouvement. C'est dommage. Certaines grandes entreprises avaient fait des efforts (toute la distribution va d'ailleurs les valoriser dans leurs rayons). Je ne vois pas pourquoi les consommateurs auraient pu accepter qu'on leur fasse passer des hausses pour des baisses ! La France n'est pas peuplée de gogos, que je sache ! Le gouvernement a compris la limite de l'exercice. Christian Jacob, le Ministre du Commerce, a annoncé une réforme de la loi Galland, cette loi qui limite la capacité des distributeurs à vendre moins cher. Je me battais pour cela. Si on réforme la loi, on pourra baisser les prix de manière beaucoup plus efficace et durable. Peut-être de 5 % ! La bataille va être dure : les lobbies sont à l'affût. Il y a tellement d'entreprises qui veulent protéger leurs rentes ! Personne ne peut préjuger encore des résultats du débat qui aura lieu au Parlement (la concurrence fait peur). En tout cas, il n'était pas normal que ce débat soit escamoté...
48 Commentaires
Bonjour, j'aimerais plutôt réagir sur votre édito sur l'Asie, notamment sur la Prévention. Je suis un entrepreneur civique et j'aimerais apporter ma contribution sur ce problème. Dans le domaine des solutions WiFi- Satellite, il serait possible de développer des solutions d'alerte fiables à des coûts très bas, qui en plus pourront amener de l'internet haut débit dans des zones isolées. L'avantage de ces solutions, c'est qu'elles pourront être déployées en un temps record. Je rechercheur un financeur pour développer ces solutions, et surtout un relais efficace et crédible pour présenter ces solutions aux gouvernements ou aux organisations ad hoc.
Avant de parler de faire gagner quelques centièmes de points de pouvoir d'achat au consommateur, car c'est de cela qu'il s'agit in fine, ne serait il pas plus utile de permettre aux fournisseurs de gérer leurs échanges avec la grande distribution de manière un peu plus équitable ? tout le monde y gagnerait directement ou indirectement... Ne voudriez vous pas suggérer une grande réforme à ce sujet ?
Bonjour Oui ,il existe les lobbys,les industriels cupides du capitalisme effréné,inhumain... Il existe des Hommes politiques inféodés,muselés de diverses maniéres. Il existe,hélas,les carcans stupides de Bruxelles. Et vous,Monsieur Michel Edouard Leclerc ,dites moi : Quand vous reprenez les mots de votre Père,êtes vous entiérement sincére : Baisse réelle des prix par altruisme ? Votre engagement,étant supposé "réel" et "pur",pouvez-vous m'indiquer si vos convictions profondes,d'inspiration chrétienne je crois,vous animent ? Merci Monsieur. Je veux vous croire ! Yvonne
J'imagine assez bien l'apport positif de votre idée, dans la construction d'un système d'alerte. Techniquement, cependant, je n'y connais rien. Et financièrement, je ne peux être un partenaire. L'objet social de la coopérative des Centres E.Leclerc limite nos domaines d'intervention au commercial. Si votre projet est déjà bien concret, je peux vous mettre en contact avec un développeur ou un capital-risqueur. N'hésitez pas à me l'adresser par courrier.
Il ne s'agit pas de faire gagner quelques centièmes de points de pouvoir d'achat au consommateur. La baisse de 5% des 5 000 articles composant 67% du panier moyen d'un supermarché et près de 50% en hyper, procurera un doublement des gains de pouvoir d'achat en 2005. C'est un vrai enjeu, social et macro-économique. Mais vous avez raison, il faut distinguer deux objectifs : - L'un sert directement le consommateur : ré-autoriser la libre concurrence, permettre aux enseignes des politiques de prix différenciées, autoriser la requalification des marges « arrière » en marges « avant », permettre aux distributeurs de les répercuter aux consommateurs. C'est essentiel pour rétablir la confiance sur les grandes marques. - L'autre concerne les fournisseurs : la suppression des marges arrière, dont la négociation était le siège de toute discrimination, va rendre beaucoup de sérénité à la relation industrie-commerce. Autres chantiers : les abus de dépendance, les déréférencements abusifs, les méthodes de rupture de contrat, les contextes de gestion de crise sur les produits agricoles... En plus, rien n'empêche une « discrimination positive » à l'égard des PME et des agriculteurs français par accord interprofessionnel. Bref, il y a du boulot !
Oui, je suis quelqu'un de sincère. Je suis épicier, mais je n'en suis pas moins homme. J'ai des convictions, des engagements, des idéaux. Ceci dit, quand je plaide pour la baisse des prix, ce n'est pas par philanthropie ou altruisme. C'est parce que, objectivement, c'est une condition de la relance de la consommation. Est-ce que les centres E.Leclerc y trouveront leur compte ? Bien sûr... comme toutes les entreprises qui, en baissant leurs prix, peuvent compter sur l'accroissement de leurs chiffre d'affaires.
Bonjour, je fais suite à votre réponse. Je suis intéressé par vos contacts de capital risqueurs. Quelle est votre adresse E-mail ? je vous redonne la mienne : julien.irondelle@wifi-satellite.com. J'espère ensuite que les centres Leclerc appuieront notre démarche auprès des organisations ou gouvernements concernés. A très bientôt Julien
J'aimerais vraiment croire en l'évolution que vous évoquez concernant les négociations, les déréférencements.... mais je reste sceptique. je suis importateur - grossiste en articles de décoration équitable, qui ont vocation à être distribués par la GD. Le caractère équitable fait que le contact s'amorce facilement avec les acheteurs, mais la négociation qui s'ensuit s'éloigne très vite de l'esprit du départ... pour retomber dans les pratiques classiques. Si même pour l'Equitable, qui est pourtant le sujet "chaud", ce genre de pratique perdure, comment imaginer qu'il puisse y avoir modification de comportement dans les années qui viennent ?
Bonjour Monsieur leclerc Je suis responsable du marketing dans une société de bourse, et je souhaiterai vous voir intervenir sur l'épineux dossier Galland et sur votre vision de la distribution en règle générale. Nos clients sont des gérants de portefeuilles et des analystes buy sides. ralentissement des marges arrières, rentré en force du hard discount, tous ces sujets sont devenus importants à nos yeux pour mieux appréhender votre environnement. je reste à votre disposition et suis joignable au 01 56 28 51 25 cordialement
Je trouve que vous avais parfaitement raison, la France est le seul pays d'Europe à connaître une loi comme celle-ci! Vivement sa suppression!!
Je comprends votre scepticisme. Tant que la loi ne permet pas au distributeur de se différencier par les prix, il aura tendance à chercher de la marge arrière pour financer, par exemple, des bons d'achat. Dans le cadre législatif actuel, cette culture est dominante, elle façonne le comportement de tous les acheteurs, même sur les produits de commerce équitable. Je l'ai constaté dans mon groupe. C'est un sujet de discussion que j'ai en permanence avec les fournisseurs (Echange Equitable, Alter Eco, etc...). La réforme de la loi Galland devrait permettre de revenir à la discussion sur le produit, ses qualités, son prix. J'y crois sincèrement ! Ne vous découragez pas, les esprits évoluent !
OK Julien, je vous envoie un email. A très bientôt.
Je ne voudrais pas faire de fausses promesses. Depuis 10 ans, je consacre une à deux soirées par semaine pour participer, sur toutes sortes de sujets, à des rencontres organisées par des étudiants, des bénévoles de la vie associative, des chefs d'entreprise ou des analystes. Mais, en ce moment, je suis moins disponible. Outre les obligations manageriales classiques, il y a : consultations ministérielles ou parlementaires sur la réforme de la loi Galland, expansion internationale, modernisation du parc de magasins, nombreux projets de partenariat en province (Festival BD à Angoulême, Folles Journées de Nantes, Etonnants Voyageurs à Saint Malo, Alors Chante à Montauban...) ou à l'étranger (Festival de Bamako)... Je vis à 400 à l'heure. Je ne peux vraiment pas me rendre disponible ce premier semestre. Ne m'en tenez pas rigueur !
Bonjour Monsieur Leclerc, Quelles sont vos moyens pour contrer les attaques des hard discounters. Création de nouveau magasins - guerre des prix merci marc lacour
j'ai envie de vous croire lorsque vous parlez de changement. Seriez vous prêt à me donner les coordonnées emails d'un de vos collaborateurs que je puisse contacter de votre part en lui disant "je souhaite être référencé chez Leclerc car il parait que chez vous on dialogue dans un esprit de partenariat avec les fournisseurs, a fortiori ceux qui proposent de l'équitable" ? si vous faites ça, chapeau. Je vous raconterai si ça suit derrière. Dans l'affirmative, vous aurez largement mérité votre réputateur d'agitateur éclairé, parce que CA, ce serait un VRAI changement...
j'ai envie de vous croire lorsque vous parlez de changement. Seriez vous prêt à me donner les coordonnées emails d'un de vos collaborateurs que je puisse contacter de votre part en lui disant "je souhaite être référencé chez Leclerc car il parait que chez vous on dialogue dans un esprit de partenariat avec les fournisseurs, a fortiori ceux qui proposent de l'équitable" ? si vous faites ça, chapeau. Je vous raconterai si ça suit derrière. Dans l'affirmative, vous aurez largement mérité votre réputation d'agitateur éclairé, parce que CA, ce serait un VRAI changement... Mon email : jpain@upandup.net
j'ai envie de vous croire lorsque vous parlez de changement. Seriez vous prêt à me donner les coordonnées emails d'un de vos collaborateurs que je puisse contacter de votre part en lui disant "je souhaite être référencé chez Leclerc car il parait que chez vous on dialogue dans un esprit de partenariat avec les fournisseurs, a fortiori ceux qui proposent de l'équitable" ? si vous faites ça, chapeau. Je vous raconterai si ça suit derrière. Dans l'affirmative, vous aurez largement mérité votre réputation d'agitateur éclairé, parce que CA, ce serait un VRAI changement... Mon email : jpain@upandup.net Joël PAIN
Il n'y a pas de crise du modèle français de l'hyper. Les enseignes trop chères ont perdu du terrain par rapport au HD, les moins chères (dont la nôtre) augmentent leur part de marché (+ 0,4 %). Outre les prix bas, un hypermarché a deux moyens de contrer le HD : 1 - Améliorer le confort d'achat et la convivialité pour des consommateurs qui n'entendent pas y passer la journée. Créer de la proximité dans l'hyper même (accueil, produits frais en traditionnel, conseils à la vente pour produits techniques, culturels, textiles,...etc.) 2 -Développer des gammes de produits "1er prix" concurrentes de celles de Aldi, Lidl ou Ed. C'est ce que mon groupe a fait avec la gamme Eco +, maintenant imitée par les autres enseignes. Si la loi Galland était maintenue ou trop faiblement réformée, j'engagerais mon enseigne dans le hard-discount. Si, au contraire, on nous autorise à baisser substantiellement le prix des grandes marques, l'hyper verra sa compétitivité boostée. Attention : il reste encore beaucoup de villes où il y a place pour un commerce de proximité dont le HD représente une des formules. De toute façon donc, le HD continuera sa progression jusqu'à atteindre peut-être 20 % de part de marché.
Cher MEL, je tiens d'abord à vous féliciter sincèrement de ce que vs avez accompli par votre campagne énergetique de réforme de la loi Galland - c'est à dire augmentation à la fois du pouvoir d'achat du consommateur français, de parts de marché de votre enseigne, et de votre réputation de star de la pub en France! Ceci dit, je ne comprends pas tout-à-fait pourquoi vs critiquez les industriels qui refusent de baisser leurs prix pour 2005, étant donné que (comme le souligne avec raison M. Buisson Président le l'ANIA) l'accord Sarkozy prévoyait un engagement de "modification" tarifaire de leur côté - et non pas de blockage ni de baisse - en contrepartie d'une baisse d'un point de marges arrières des distributeurs. Surtout puisque (d'après l'ILEC) le prix consommateur a augmenté de 4.7% de 2002 à 2004, tandis que le prix 3x net + NIP n'avance que de 0.4%, avec même une legère baisse en 2004, en dépit de la forte hausse des matières premières... Vous chiffres seraient peut-être un peu différents, mais cela ne ressemble-t-il pas à une manque de "Fair play"? (Je suis l'anglais qui vous a remis il y a exactement un an un rapport prévoyant la disparution de cette anomalie dans le jeu du commerce européen ;-)
Comme je veux mériter cette "réputation d'agitateur éclairé" dont vous voulez bien me gratifier, je relève votre défi. Faites-moi parvenir vos échantillons et les conditions de votre offre. Je vous ferai recevoir par nos acheteurs du commerce équitable. Au fait, mon ami, comment se fait-il que vous n'ayez pas commencé par là ! On peut être dans le commerce équitable et chercher à être un bon vendeur, non !
Bravo pour le "relèvement" de défi !! J'encaisse avec fair-play votre point sur le "bon vendeur". Je souhaite toutefois nuancer en disant que pour vendre à la grande distribution il vaut presque mieux être bon chasseur (pour trouver le bon interlocuteur) que bon vendeur... Où puis-je vous adresser les documents (adresse email) et les échantillons (adresse postale) ? Cordialement Joël PAIN
L'accord Sarkozy du 17 juin 2004 prévoyait un engagement "de baisse durable de prix". En septembre, un tiers des industriels a refusé de jouer le jeu, et l'ANIA, déjà réticente à signer, a refusé de mettre au pas les récalcitrants. De ce fait, la baisse (2 %) obtenue cet automne a été, en grande partie, financée par les distributeurs (dont Leclerc et Intermarché qui ont compensé ce manquement à la signature). Au 1er janvier, une deuxième opération prévoyait qu'en contrepartie de la modération des tarifs industriels, les distributeurs baisseraient d'un point leurs marges arrière. C'est ce que nous avons voulu mettre en ?uvre. Mais les industriels voulaient aussi que nous cofinancions une partie des hausses, au-delà de 1 %. Ce qui n'est pas du tout l'esprit de l'accord Sarkozy. Vous citez les chiffres de l'ILEC. Nous n'avons pas eu de gros problèmes avec cette organisation qui représente les plus gros industriels. Mais les chiffres publiés par l'ILEC ne sont pas représentatifs des pratiques de l'ensemble des industriels. C'est ce qui fait que leur citation n'est pas pertinente.
Trêve de polémique. De toute façon, ce type d'accord montre la limite d'une baisse collective de prix. Ca n'a jamais été notre objectif, ni d'ailleurs celui de Sarkozy. Il a servi de prétexte à lancer le débat concret sur la réforme de la loi Galland. La frustration des consommateurs l'a rend encore plus nécessaire. Je ne conteste pas aux industriels la liberté de fixer leurs tarifs. Mais je veux pouvoir les mettre en compétition et comparer leurs prix. Et surtout, je réclame ma propre liberté tarifaire, ce qui m'était, jusqu'ici, contesté. Donc, pas de manque de "fair play".
Il faut arreter de faite financer les promotions anniversaires par vos fournisseur cela ferait baisser les prix... Et si tous le monde avait les mêmes chance d'être dans vos rayons...
Ce que vous appelez « cadeaux », mon cher Gilles, n'est qu'un terme polémique. Avant la loi Galland, ça s'appelait « remises, ristournes ou rabais ». Le débat sémantique ne venait pas perturber la négociation commerciale. En focalisant la négociation sur les « budgets » de coopération commerciale, certains ont appelé ça « cadeaux ». Soyons réalistes. Il s'agit d'un élément du prix. Ce qui est en cause, ce n'est pas l'existence de ces budgets, c'est la spoliation des consommateurs : on ne peut pas, légalement les en faire bénéficier ; les industriels aussi en pâtissent : on ne peut pas répercuter dans les prix ces gains de productivité. Donc, Gilles, voilà le sens de mon combat. Supprimer les budgets, les cadeaux, les marges arrière et revenir à une négociation de prix. Mais n'oubliez pas ce détail : les 3/4 des industriels dénoncent en public les marges arrière, mais dans le débat parlementaire, ils plaident pour qu'on les maintienne à un niveau de 20 %. Bizarre, non ?
Désolé, Antoine (j’ai cru comprendre que ce pseudo pouvait se lire aussi au féminin ?). Mais c’est une exigence de nombreuses banques, suite à la multiplication des vols de carte bancaire. Ce n’est pas une procédure établie de notre fait. Idem quand vous louez une voiture chez Hertz ou Europcar. En plus de votre carte de fidélité, fut-elle une gold, on vous réclame CB plus pièce d’identité.
Mais peut-être y a-t-il matière à discuter cette exigence. Je vais y mettre mon nez. A bientôt.
...J'ai un dossier dessins)à vous faire parvenir sur le net ,
pouvez-vous s'il vous plait me donner votre Email ?
Salutations.
Honoré BONNET (dessinateur de presse)
Par simple remplacement de deux roues arrière d'un chariot actuel par deux roues spécifiques nous obtenons un confort de conduite très appréciable tout en préservant une grande maniabilité à celui-ci.
Nous disposons d'un maquettage permettant de démontrer les effets annoncés ainsi que d'un film de démonstration sur support VHS et DVD.
Il peut s'agir là, pour un groupe de distribution, d'une opportunité de se démarquer de la concurrence.
Il nous serait très agréable de pouvoir vous informer suivant procédure à votre convenance.
Dans l'attente de vous lire.
Cordialement.
Bernard Gallée
4 Impasse Route de Dinard
22100 DINAN
Vous pouvez adresser votre dossier au GALEC, 52 rue Camille Desmoulins 92451 Issy les Moulineaux.
Je vous remercie par avance.
Arrête un peu ta démagogie.
Tu veux nous faire croire que ton objectif est de redistribuer les marges arrières aux tes clients et
que le gouvernement t'en empêche.
Mais en réalité si vous avez trop de bénéfices toi tes adhérents, ne serait-i pas judicieux d'augmenter les salaires des salariés des centres Leclerc.
En augmentant les salaires tu perdrais le bénéfice des réductions de charges sur les bas salaires.
Tes salariés ou ceux de tes adhérents ne seraient plus à la charge de la société.
Car la loi Aubry sur les trente-cinq heures a été une véritable arnaque.
Baisse de charges sans obliger l'employeur en contrepartie à rémunérer 39 heures les salariés travaillant 35 heures.
Le combat pour les prix bas c'est une mascarade.
Quand les prix auront baissé et que le chômage aura doublé quel sera ton nouveau combat.
Arrête de venir pleurer à la télévision et sur les ondes.
Pour moi tu es un guignol démagogue...
antidémago.
Je souhaiterais me mettre en relation avec vous pour vous parler d’un de mes projets auquel je pense vous ne resterez pas insensible, si vous pouviez me contacter pas émail je vous en remercie par avance
à quelle adresse je vous envoie les statuts et j'ai besoin de votre adresse e mail pour vous envoyez les deux premiers bulletins de joue ton monde.
thomas
Je reprends une discussion amorcée avec vous en mai dernier. Je vous parlais des difficultés de référencement rencontrées par les petits fournisseurs et vous expliquais que bien qu'importateur d'objets équitables, je rencontrais également des difficultés à pénétrer la grande distribution. Depuis Up&Up est fournisseur Camif, mais nous aimerions surtout devenir fournisseur Leclerc.... Comme vous m'y aviez invité je vous fais parvenir un dossier...Merci d'avance
Au plaisir de vous rencontrer un jour.
Joël PAIN
Je suis saunier,producteur de sel de Noirmoutier.
J'ai deja discuté sur ton blog du pb de l'appelation "fleur de sel"et de son utilisation par les salin du midis.
Aujourd'hui je viens pour parler de mon experience autour de la commercialisation de mon sel.
Je suis un producteur indepandant,je produit ,je conditionne ,je vend,du moins j'essais
Je ne cherche pas ,vu la taille de mon exploitation a etre referencé en centrale ,je ne fonctione que sur du direct ,sur des gms a proximité de chez moi.
C'est du direct direct
Les barrages principaux rencontré donnent ,a mon avis une indication asser juste des freins reels de l'economie souvent dissimulés par l'apparente complexité de nos echanges modernes.
Donc je resumes:Je vend du sel et de la fleur de sel que je produit
c'est un produit allimentaire donc il ne se demode pas faccilement
c'est un produit non perissable donc pas d'urgence
c'est un produit de terroire ,ça par contre c'est trés a la mode
c'est un produit ecolo,notre metier permet de maintenir vivant un patrimoine environementale rare
c'est uin produit equitable,les sauniers et palludiers,bien qu'ayant un statut agricole ne sont pas aidé,leurs revenus ne provient que de la remuneration lié a la vente
c'est un produit a forte image
et dans mon coin c'est un produit local
Donc ,je ne devrais pas rencontrer de difficultés importante pour ma vente
Hors actuelement,je precise que cela est valable toutes enseignes confondus,mes interlocuteur ,me font les reponses suivantes:
-non ,avec la lois gallant on arrete les directs
-non,le directe c'est pour les produits locaux(?)
-non ,on rationalise les lineaire,trop de references,on allege
-non ,pas d'interet ,du sel c'est du sel
-non,j'ai deja qq,je ne vais pâs m'embeter,pour un produit ou il n'y a pas beaucoup de marge et de rotation
Tous les beaux acheteurs ,sorti des ecoles de commerces,ont la tete pleine de theories et de croyances qu'ils ont l'air de valider sur ce debat sur la loi gallant
Tu te presente en tant qu'epicier et tu le revendique et je trouve cela trés bien
Loin de moi les discourt sur la marchandisation du monde,l'activité hummaine d'echange la plus pacifique jusqu'a present est pour moi le commerce
Dans mon cas je suis dans l'obligatuion de passer par les gms et je me retrouve dans la plupart des cas face a un barrage qui se nourit dans l'imaginaire de commerciaux que de reve grandes tractations,de gros volumes,de gros chifres
Il y a t-il qq chose que je n'aurais pas compris sur la lois galland?
Je pense qu'un truct qui fait du mal a l'economie en France ,C'est ce fantasme du jeunne loup agressif qui coure aprés le coup "juteux"
Parfois je tombe sur qq qui a l'air intelligent,et je suis surpris que je n'ai pas a batailler.
Le sentiment que j'ais la plupart du temps c'est que j'ai en face de moi non pas des commercants mais le stereotype du fonctionaire d'administration fermé et obtus
Amicalement
Et les entreprises du réseau E.Leclerc n'en feraient pas parties peut-être ?
Baisser les prix... pour le consommateur.
Arrêtez donc de prendre les gens pour des idiots !
Vous baissez les prix pour vous-même car cela attire la clientèle chez vous, et pas ailleurs !
Mais, est-il sain de vouloir toujours vendre moins cher ? Et surtout, est-il sain de vouloir toujours acheter moins cher (pour vendre encore moins cher et/ou pour se faire une plus grosse marge...) ?
A vouloir toujours acheter moins cher, on favorise, on accélère les délocalisations (car la production étrangère est moins coûteuse du fait de charges sociales inférieures voire inexistantes). Et ceci est vrai pour le consommateur final ou pour le patron d'un commerce.
Mais, quand on est responsable d'une grande enseigne comme la vôtre, M. Leclerc, ou comme Carrefour (je n'ai pas de préférence pour adresser mes critiques), n'en porte-t-on pas une plus grande responsabilité ?
Ne pensez-vous pas qu'il serait temps d'arrêter cette "guerre des prix" ?
Votre père se vantait d'avoir aidé La France d'après-guerre à s'être nourri, en ayant proposé des prix bas grâce à une "merveilleuse" idée : vendre dans un entrepôt pour réduire les coûts (c'est bien ça ?).
Quelle bonne idée... pour lui ! Quelle catastrophe pour le monde du petit commerce !
Et ne dites pas que les petits commerçants n'avaient qu'à s'aligner. Cela leur était impossible (du fait, justement, de leur structure).
Il est également facile de rejeter la responsabilité sur la clientèle, en prenant comme argument que le citoyen est libre de choisir, qu'il peut continuer à acheter plus cher chez "l'épicier du coin". Vous savez très bien qu'il est naturel, presque biologique, tout au moins physiologique, de vouloir avoir "plus" pour une dépense moindre. La nature est ainsi faite...
Mais justement : ne sommes-nous pas autre chose que des animaux ? Ne sommes-nous pas des êtres pensants, évolués, civilisés, organisés en sociétés afin de vivre collectivement autour d'un projet commun : l'amélioration de nos conditions de vie ? (C'est bien ça l'objectif d'une civilisation, non ?)
N'avons-nous pas, en tant qu'êtres civilisés, le devoir de réfléchir aux conséquences de nos actes sur notre environnement économique, social et naturel ?
Et vous, en tant que patron et défenseur d'un système commercial démocratique, n'avez-vous pas le devoir moral de ne pas "tenter le diable" ?
Ne croyez-vous pas qu'en mettant un point d'honneur à "augmentez le pouvoir d'achat" de vos clients vous renforcez l'idée que rien ne compte plus que de pouvoir "acheter plus en dépensant moins" ?
Et ne croyez-vous pas, justement, qu'il y a bien des choses qui comptent plus ?
Comme d'avoir un travail, d'avoir un toit, de pouvoir manger tous les jours...
Or, en cherchant à toujours dépenser moins, on pousse les producteurs à réduire leurs coûts de fabrication; on pousse les importateurs à réduire les coûts d'achats; etc.
Comment cela se traduit-il ? Par les délocalisations, par les demandes répétées du MEDEF de légiférer pour autoriser des CPE et autres contrats allégés en charges sociales. C'est logique : il faut bien que les entreprises s'alignent, sinon, elles ne peuvent plus vendre...
Alors, arrêtons cette "guerre des prix" !
Quoi ? Comment !? Sacrifier la "libre concurrence" ?!?
Non, non, M. Leclerc : la concurrence ne s'arrête pas à baisser les prix !
La libre concurrence passe aussi par la recherche de nouveaux produits, l'investissement - ah! le mot qui fait peur ! - dans de nouvelles technologies, etc.
La concurrence s'est aussi réapprendre à vendre ! VENDRE : vous vous rappelez, le métier des commerçants d'autrefois...
VENDRE : argumenter sur les qualités du produit, et peut-être aussi rappeler qu'en achetant ce produit on fait travailler l'entreprise locale XYZ - ou travaille le mari, le fils, la petite dernière, ...
VENDRE : réussir à obtenir du client qu'il paye le prix affiché PARCE QUE C'EST LE PRIX auquel il doit être vendu pour que sa production et sa commercialisation soit rentable.
Aïe ! C'est bien loin tout ça, non !
Je crois bien que vous n'êtes plus des vendeurs, vous autres patrons de la grande distribution : vous êtes de simples "distributeurs, bientôt automatiques"... En êtes-vous conscients ?
Aujourd'hui, vous vous tournez vers le commerce équitable. Certes, c'est louable, mais, commencez donc par vendre les produits "classiques" à des prix raisonnablement plus élevés, en commençant par les acheter à des prix décents ! Soyez équitables avec vos fournisseurs locaux ! Vous soutiendrez ainsi l'industrie et l'économie locale. Après tout, ce sont bien les gens d'ici qui sont vos clients. Et ce sont les gens d'ici qui pourront ensuite acheter des produits du commerce équitable quand ils auront conservé leur emploi...
ALors, oui, vous êtes en partie responsables de cette situation, vous les patrons de la grande distribution !
Et oui, nous aussi consommateurs, nous sommes responsables en entretenant ce système lorsque nous allons y faire nos courses !
Et enfin, oui, vous êtes responsables, vous les "politiques" en fermant les yeux sur ce système pervers. Légiférer ne sert sans doute à rien (les lois peuvent être contournées), mais informer est primordial, crucial !
Ce devrait aussi être le rôle d'un gouvernement que de rappeler à ces citoyens qu'ils ne sont pas des "bêtes" et qu'ils ont une responsabilité à assumer, qu'ils soient patrons ou salariés.
Responsabilité partagée, certes, mais étant donnée l'urgence de la situation, je pense qu'il appartient aux patrons de la grande distribution de prendre les devants, avec l'appui des "politiques" pour corriger les comportements. Utopie ? Mais, justement, c'est d'utopie que notre société à besoin...
J'ai maintenant la naïveté de croire que vous aurez compris le sens de mes propos et que peut-être, un jour - très prochain, j'espère -, vous déciderez d'agir avec sagesse.
La "guerre des prix" porte bien son nom : c'est une guerre. Et comme toutes les guerres, elle ne peut apporter que la misère.
Sincères salutations.
Ronan Dussin.
Suite à la création (et à la vente) d'un titre de presse national gratuit haut de gamme, nous lançons deux autres titres en Novembre et Janvier prochain.
Nous sommes en quête d'un partenaire de type Business Angel ou capital risqueur.
Auriez-vous des contacts à nous faire suivre ou des conseil éventuels.
nous vous en remercions par avance.
Bien cordialement,
Romuald Derc
r.derc@wanadoo.fr
Nous avons démarché à plusieures reprises pour trouver un partenariat avec les magasins Leclerc(comme des vrais commerciaux)mais GALEC n'a pas apprecié nos relances!
Bonne chance à vous.
Nous avons démarché à plusieures reprises pour trouver un partenariat avec les magasins Leclerc(comme des vrais commerciaux)mais GALEC n'a pas apprecié nos relances!
Bonne chance à vous.
Vous parlez beaucoup des salariés du groupes E.LECLERC, mais on ne parle jamais des salariés des sociétés prèstataires de vos Magasins (gardiennage, netoyage etc...). En effet cela est scandaleux de voir un grand nombres d'entreprises de services qui travaillent pour les magasins E.LECLERC qui sont obligés de travailler à des prix très bas (à cause de la position dominante du client : "si tu n'est pas content on change de société"). Sachez que se sont des pratiques courantes chez certains patrons et directeurs de vos magasins nottamment dans le SUD.
Une entreprise de service qui est obligé de facturer à des prix très bas qui lui sont casiment imposés par le client à des conséquences non seulement sur sont fonctionnement mais également sur les salaires de ses salariés. Je pense qu'il serait temps pour vous d'imposer le prix de facturations normal déterminer par l'INSEE. Sachez que E.LECLERC est une institution en France et un modéle social et ont ne peux défendre de telles valeurs en exploitant ces entreprises de services et en les forçants de maniéres indirectes à mal payer ses salariés : surtout que généralement faute de budget de vos magasins, ils sont bien souvent en sous effectifs
pourriez vous expliquer pourquoi un rapporteur UMP puisse mettre sa démission en jeu, pour éviter qu'un amendement permettant à la distribution de négocier les tarifs industriels puissent passer. Le cheque que ce "Monsieur" va toucher de l'ILEC devrait etre suffisamment conséquent pour qu'il ne passe pas inaperçu aux yeux de notre président s'il se donne les moyens de mener l'enquete. Enfin, de Grace, Mr Mel attendait un peu avant d'appuyer sur les prix au début 2008 car sinon, quel soit vos "liens" avec notre président, vous n'aurez jamis cette Loi.
En vous remerciant de m'avoir lu
Je voudrais vous raconter l'histoire d'une plaquette de beurre, faites moi grâce de me faire confiance il s'agit de la même marque :
Chez un discount : 0,99 €
Carrefour hyper : 1,53 €
Leclerc hyper : 1,59 €
Casino super : 1,69 €
Sachez que je respect l'homme que vous êtes, mais franchement pensez vous que les consommateurs seront dupes très longtemps ?
pourquoi une telle différence ?
Merci pour avoir pris le temps de m'avoir lu.
depuis plus d'une semaine, le prix du petrole diminue,comment se fait il que le prix aux pompes leclerc et les autres, ne suivent pas cette baisse, par contre si par malheur le baril reprend un petit dollard, vos prix aussi?
je souhaiterais une reponse sincere
merci
Que dire de votre dernière campagne publicitaire télévisée mettant en scène des pots de crème fraîche, citant tous azimuts les enseignes concurrentes pour bien prouver que les magasins Leclerc sont décidément bien les moins chers ?
Personnellement, elle me donne plus que jamais l'envie de boycotter les magasins Leclerc, qui, au motif de pratiquer des prix bas, tire à boulet rouge sur les enseignes concurrentes et omet de préciser que pour pratiquer un tel niveau de prix, étrangle les petits producteurs et soumet trop souvent ses fournisszeurs à un chantage minable. Oui, je continuerai de payer mon pot de crème fraîche 10 centimes plus cher, mais à l'épicier du coin... Quand Michel-Edouard Leclerc nous parle d'"éthique" quand seules les étiquettes semblent faire foi et faire loi dans la jungle carnassière de la grande distribution, ça fait sourire...