
ÉCONOMIE
Actus / Débats
Audencia et E. Leclerc, partenaires pour une formation diplômante

© FEP – Jean Bibard
Les diplômés, MEL et Christophe Germain, DG Adjoint Audencia (en haut, à gauche)
Aux côtés du Directeur Général d’Audencia (Nantes), j’ai récemment remis les diplômes de fin d’études à 15 collaborateurs salariés travaillant dans 3 entités nationales des Centres E. Leclerc (Siplec, Galec, Scamark). C’était la troisième promotion. Ce sont des cadres du Galec qui ont proposé cette formation. Ils avaient, dès 2006, lancé une consultation auprès de plusieurs écoles et universités. Le but : élaborer un parcours-formation susceptible de faire progresser les collaborateurs, améliorer leur mobilité (donc leur indépendance) et, paradoxalement, du fait de cet accompagnement, renforcer leur attachement à l’enseigne. Une quarantaine de cadres ont ainsi reçu le diplôme BADGE « Gestion commerciale de la distribution », homologué par la conférence des grandes écoles (niveau bac + 4). Sur la base de ce programme, le personnel diplômé peut postuler directement à des programmes de niveau Master I et Master II. Toute l’originalité de ce partenariat est de pouvoir délivrer, pour chaque module enseigné, une approche traditionnelle (on va dire « académique ») telle qu’en bénéficient les étudiants dans l’école de commerce, et une approche plus « E. Leclerc » avec l’expertise de grands professionnels (salariés ou adhérents), apport dont ne bénéficie pas toujours le système scolaire. L’accès à cette formation est ouvert à partir d’un niveau bac plus cinq ans d’expérience professionnelle, ou bac + 2 avec trois ans d’expérience. Le coût est entièrement pris en charge par nos structures nationales, sans clause de dédit pour les salariés. La formation exige beaucoup de travail. J’ai lu plusieurs des mémoires remis par les lauréats de cette promotion 2012. Ils ont abordé des sujets très techniques (sur le crédit à la consommation, la responsabilité sociétale des entreprises, les contradictions du prix « responsable », réseau ou marque dans la diffusion des produits sportifs, etc.). Ces cadres sont venus travailler le jeudi, le vendredi ou le samedi sur 24 mois, souvent hors vacances scolaires. Les participants investissent aussi des jours de RTT et des heures de DIF. Dans le regard des conjoints comme des enfants qui accompagnaient les diplômés, il y avait beaucoup de fierté. Voilà un partenariat qui devrait faire école.
4 Commentaires
J'aime bien l'idée de donner aux gens une nouvelle dimension avec un challenge personnel à la clé.
Il faut quand même le dire. Le travail de base dans la GMS est difficile aussi bien sur le plan mental que physique. Il faut être résistant et endurant.
Et pourtant c'est encore un métier que l'on peut apprendre sans diplôme et réussir selon la force de son engagement.
Je ne crois pas à la formation professionnelle sans l'entreprise ni a une formation générale qui débouche certes à une amélioration de la culture générale mais pas à un métier.
Aussi à l'heure ou le bac est devenu obligatoire, les jeunes devraient être pris en main de suite après le bac par les entreprises pour qu'ils soient diriger vers une vraie fonction avec une formation adaptée.
J'ai plus confiance dans un DRH que dans un conseiller d'orientation..
Tout d'abord je souhaitais vous féliciter pour la considération que vous portez à l'égard de vos collaborateurs.
C'est tellement rare de nos jours qu'une organisation puisse accorder à ces salariés une formation sans clause de dédit.
Nous voyons là que vous leur accordez toute votre confiance et c'est tout à votre honneur.
Nous comprenons bien que vous y trouvez votre intérêt. La formation est approchée de deux façons différentes, une approche générale et une approche plus semblable, plus réaliste au secteur "E.Leclerc".
Ainsi, pouvez vous me dire si à l'issue de cette formation, vos collaborateurs fraichement diplômés ont évolué dans le cadre de leurs fonctions ?
Encore bravo pour cette initiative !
J'aime bien l'idée de donner aux gens une nouvelle dimension avec un challenge personnel à la clé.
Il faut quand même le dire. Le travail de base dans la GMS est difficile aussi bien sur le plan mental que physique. Il faut être résistant et endurant.
Et pourtant c'est encore un métier que l'on peut apprendre sans diplôme et réussir selon la force de son engagement.
Je ne crois pas à la formation professionnelle sans l'entreprise ni a une formation générale qui débouche certes à une amélioration de la culture générale mais pas à un métier.
Aussi à l'heure ou le bac est devenu obligatoire, les jeunes devraient être pris en main de suite après le bac par les entreprises pour qu'ils soient diriger vers une vraie fonction avec une formation adaptée.
J'ai plus confiance dans un DRH que dans un conseiller d'orientation..
Tout d'abord je souhaitais vous féliciter pour la considération que vous portez à l'égard de vos collaborateurs.
C'est tellement rare de nos jours qu'une organisation puisse accorder à ces salariés une formation sans clause de dédit.
Nous voyons là que vous leur accordez toute votre confiance et c'est tout à votre honneur.
Nous comprenons bien que vous y trouvez votre intérêt. La formation est approchée de deux façons différentes, une approche générale et une approche plus semblable, plus réaliste au secteur "E.Leclerc".
Ainsi, pouvez vous me dire si à l'issue de cette formation, vos collaborateurs fraichement diplômés ont évolué dans le cadre de leurs fonctions ?
Encore bravo pour cette initiative !