ÉCONOMIE Actus / Débats

Biodiversité : l’écologique et le social en conflit

ILLUST VIAL037 Je sors d’une réunion avec des responsables de notre approvisionnement en poissons. Evidemment, le sujet du jour, c’est le sort du thon rouge. Et, plus globalement, celui des espèces menacées. Il y a les partisans d’un boycott total et ceux qui prônent une démarche plus progressive. Il y a les purs écolos et ceux que la question sociale interpelle. Mêmes débats que dans la filière bois où la question du sort des populations vivant de la sylviculture reste dramatiquement posée sans qu’aucune ONG, partisane du seul label FSC, n’exprime suffisamment de propositions pour les convaincre de changer de métier. Concernant la ressource halieutique, le problème est simple : 75 % des stocks de poissons exploités dans le monde sont victimes de la surpêche. « Empereur », « flétan du Groenland », « requin Siki »…huit à dix espèces de poissons, identifiées par plusieurs ONG ou organisations scientifiques, seraient déjà inscrites au tableau des poissons disparus. Depuis 5 ou 6 ans, les magasins de notre enseigne gèrent l’arrêt progressif de la commercialisation de certaines espèces. La Scapmarée, société coopérative qui approvisionne environ 370 magasins du groupe, a totalement arrêté d’acheter du « thon rouge » depuis 2007 et la commercialisation, depuis 2008, du « bar » capturé en pêche intensive en période de reproduction. Mais si l’écologie est un impératif, la gestion des rapports sociaux suppose qu’on sorte des « effets de posture » et qu’on veuille bien prendre en considération les difficultés de la filière. Le pêcheur aussi est une espèce menacée. C’est l’emploi, ce sont les revenus, c’est la vie familiale de milliers de personnes touchées par cette mutation qu’il faut prendre aussi en considération. Les cadres des Centres E. Leclerc qui vivent aux abords des ports de pêche nous le rappellent tous les jours. D’un excès (la surpêche), il ne faudrait pas tomber dans un autre (le boycott) au motif que l’écologie imposerait ses droits, reléguant le social à la notion de dégâts collatéraux. Pourtant, les pêcheurs ne manquent pas d’arguments. Pourquoi « faire contre » toutes ces populations au travail alors qu’on sait la ressource reproductible et qu’on ne pourra aboutir à une politique de pêche raisonnée sans…les pêcheurs eux-mêmes. La rigueur scientifique conduit d’ailleurs à des effets pervers. Ils sont écœurés tous ces pêcheurs qui, pour gérer leurs quotas, doivent rejeter à la mer, moribonds ou écrasés, 20 % d’une morue redevenue abondante. En Bretagne, des adhérents de mon enseigne ont lancé une marque de poisson frais, « Amiral de Bretagne ». Le logo atteste d’une sélection de produits issus exclusivement de la pêche de bateaux artisans immatriculés au pays. Ca marche. Ca ne couvre pas l’ensemble des besoins. Mais désormais, 30 % du poisson (hors saumon) vendu dans les centres E. Leclerc de la Scarmor (Finistère, Côtes d’Armor et Morbihan) revendiquent cette étiquette. Le combat pour la biodiversité doit être le nôtre. Mais si l’on veut la mort du pêcheur, qu’on le dise. Sinon, il faut l’accompagner, l’aider à la reconversion et promouvoir les « bonnes pratiques ».

34 Commentaires

Le seul fait d'avoir à gérer,organiser, contrôler une activité essentielle dans la société mondiale nécessite l'éthique le droit les devoirs, l'expertise et évidement d'apprecier sa situation sa place sa participation, la plus active utile experte aussi ! C'est aussi rester concret, conditions techniques structures implantations réseaux infrasructures et stratégies de fonctionnement d'orientation, de projet "management par projet et conduite du changement" et plus précisement la sécurité civile, professionnelle , les pratiques et moyens, expertise à valoriser conforter promouvoir, pour le droit moderne de société civilisée - démocratie moderne productive active fonctionnelle donc sociale et bienveillante ! Suffisant pour rester responsable et stricte sur l'environnement l'acologie la biodiversité et réellement exigent pour le bien-être et la sécurité en général comme en entreprise, cela ne peut que favoriser l'activité !
Vous avez encore la bonne réflexion et une véritable prise ne compte et compréhension pour la biodiversité, moi je vous engage à valoriser vos connaissances et expertise pour mieux cerner les cycles de consommations donc les types de produits et la conséquence pas seulement écologique mais bien de comportement de société (thon -baleine ...) où quand comment pourquoi et par une gestion stricte et aussi en se préservant une marge de sécurité confidentielle conditionner par une consommation réfléchie, pratique comme sociétale de parvenir aux meilleurs équilibre et résultats = ratios qualité sacurité cycles de consommation éthique et participation citoyenne moderne !
des boucleirs de protection et de fonctionnement des moyens techniques et pratiques ! pour conclure aerospatial aussi doit aider dans la recherche de nouvelle géographie de daveloppement durable " ne restons pas dans une géographie terrienne trop limitée et redécouvrir de nouvelle géographies des nouveaux Centres Leclerc neufs ... !
AMIRAL pour le poisson !
AMIRAUX aussi pour le reste !
Ne pas oublier de privilégier local et qualitatif. Car je ne suis pas sur que l'on y gagne beaucoup à faire venir de la perche du Nil ou du panga du Mékong écologiquement parlant transporter des poissons depuis l'autre bout de la planète me semble aberrant. Au vu des reportages sur ces poissons j'éviterais d'en manger en déplacement dans ces pays ;)
Ceci est une invitation à lire Hubert Reeves
en particulier
http://www.hubertreeves.info/chroniques/pdf_jdm/20080413.pdf

Bien cordialement
Nelly
Salut,

Tout le monde souhaite un développement durable : il serait bénéfique de retenir la solution progressive pour effectivement donner la possibilité aux pêcheurs de se reconvertir. Mais en leur faisant clairement prendre conscience que cette situation ne durera pas face aux impératifs européens et qu'ils ne doivent pas dormir sur leurs lauriers (malheureusement).

Tchao MEL
MEL a tout à fait raison, il ne faut pas tomber dans l'excés et se mettre à boycoter le thon rouge, mais encourager une pêche contrôlée, et c'est trés bien que le consommateur puisse savoir avec le label "AMIRAL DE BRETAGNE" que le thon qu'il achéte ne met pas en danger l'espéce.
Merci à MEL pour tout ce qu'il fait, comme quoi derriere les grandes entreprises, il y a des managers responsables et qu'on peut faire du business, tout en ayant une morale.
le thon rouge, espece menacee, les ailes de requin qui finissent servies en soupe dans certains restaurants pour le bon plaisir de gastronomes ?

dans le meme esprit, quid de la peche a outrance des baleines ? un vrai massacre dans un bain de sang.
cela se tient et la vérité est certainement entre la surprotection et la sous protection des espèces.La recherche scientifique est par trop modélisée et se trouve -parfois- en contradiction avec les observations des profesionnels en mer. Il devrait être possible de croiser la modélisation avec le factuel afin de lisser certaines incohérences (le cabillaud est un bon exemple). Il ne faut pas méconnaître non plus les efforts des pêcheurs en matière de sélectivité et de respect des cycles biologiques (période de frai).Le marché est la véritable porte de sortie (vers le haut) pour les pêcheurs et pour cela ils ont besoin de l'aval avec qui ils pourraient créer des outils communs (marque collective- charte-engagements) à l'effet de convaincre le consommateur du bien fondé de son acte d'achat.Car il existe un paradoxe, la consommation par individu de produits maritime & aquacoles ne cesse d'augmenter alors que l'offre française ne cesse de baisser. Le déficit annuel de la balance des produits maritimes & aquacoles en france est de l'ordre de 2,6 milliards d'euros!On se soucie du durable, du responsable et de l'équitable? Il y a près de chez vous des professionnels qui méritent de vivre de leur travail et qui ne demandent qu'à sortir du cycle infernal des subventions.la valeur ajoutée nécessaire au maintien des outils de production maritime existe, situons la et définissons ensemble les conditions nécessaires à sa récupération par les producteurs de manière durable et loyale. Je ne rêve pas d'un marché des produits maritimes sans importation (j'ai passé l'âge d'être naïf!)mais un secteur de production rentable pour remplir ses fonctions économiques & sociales sur nos façades maritimes me semble possible au sein d'une filière qui ressemble à une armée mexicaine encore aujourd'hui mais qui ne demande qu'à marcher d'un même pas si on lui défini un objectif commun. Mes excuses pour avoir été si long. Hervé
Salut Mel!

J'aime bien savoir que les gens actifs réfléchissent sur les conséquences de leurs actes.

Le bon sens des intervenants de la filière permettra d'éviter une solution politique tout en privilègiant une solution économique durable.
le sujet maritime semble intéresser. Pourriez-vous dans la rubrique "économie" ouvrir un onglet "pêche et aquaculture" au même titre que les autres secteurs économiques? merci par avance.
m.e.l a raison il faut resonné durable,pas plus tard qu'hier encore du bar de peche sur l'etal d'une de ces enseignes.Croyez vous que tant que les hyper continueront a acheter ce type de marchandise, qui plus est en mauvais etat(capture au pelagique),les pecheurs arreterons la peche facile sur les frayeres puisque ca rapporte beaucoup en peu de temps.
le durable peut parfois être une tarte à la crème. Se pose aussi le droit à l'information du consommateur. Pas facile de s'y retrouver avec des indications du style 'atlantique nord-est". Seule une organisation de filière permettra de porter ce droit du producteur jusqu'au consommateur tout en garantissant certaines valeurs (de quel pays vient le poisson,est-il produit dans des conditions sociales acceptables,le producteur appartient-il à une organisation de producteurs reconnue)dont chaque maillon aura la charge de les transmettre intactes.une meilleure répartition de la valeur ajoutée devrait aussi inciter certaines flottilles à plus de modération sur les stocks sachant le consommateur averti notamment sur la pertinence de la saisonnalité.le meilleur frein à ce qu'évoque RG est l'information collective de la filière en direction de l'acteur/arbitre final qu'est le consommateur.Encore faut-il mobiliser tous les acteurs parmi lesquels la GMS en est un important.
Salut,

Ce ne serait pas possible d'établir un tourne-over à l'achat ? Je m'explique. S'il y a sur-abondance, acheter en fonction. S'il y a 'sous-abondance', ne pas acheter. Cela permettrait d'orienter les pêcheurs. Mais il faudrait, dans ce cas, qu'il y ait création d'un observatoire...!!! Peut-être IFREMER ?

Tchao MEL
Moi j'ai acheté dernièrement du thon rouge dans un leclerc à Clichy... ; le centre peut acheter en direct donc demi boycott..
ATTENTION : il y a thon rouge et thon rouge ...
Celui qui est en danger est le Thunnus thynnus alors qu'il exist d'autres espèces de thon dont la chair est également rouge et que l'on peut consommer ... avec modération.
votre communiqué de presse du 18 février 2010
sur les ressources halieutiques précise notamment que:
- la Scapmarée a depuis 2008 arrêté la commercialisation du bar capturé en pêche intensive en période de reproduction

A mon avis, vous jouez avec les mots en faisant différence entre bar de la pêche intensive et bar de ligne
- pourtant les deux ne sont ils pass des bars sauvages

Pourriez vous préciser quels sont les 370 magasins QUI SONT livrés 5 jours sur 7
Bonjour,
A lire sur le site de Greenpeace concernant votre enseigne, merci d'apporter une explication à ce double langage ... Pêche industrielle = Pêche artisanale ?? Ou est ce que je ne comprends pas bien ? Les 28 thoniers senneurs français sont des artisants ou des industriels? Ou bien est ce que les industriels ne sont que les thoniers senneurs étrangers ? Merci de clarifier votre campagne de pub pour lever le doute ! Achetez vous le thon des 28 senneurs français? si non mettez le en caractère lisible et clair qu'il n'y ai pas ambiguité ...?
j'ai lu avec intérêt votre campagne pour le poisson et je voudrais faire 2 remarques:
l'utilisation des termes scientifique est une très bonne chose pour l'identification des espèces mais elle répond à une graphie précise: le nom de genre (le premier) commence par une majuscule et le nom d'espèce (le second) par une minuscule. Pour l'homme, c'est la même chose, vous devez le nommer Homo sapiens (et ajouter piscatorius comme sous-espèce ou spécification) car comme tout animal, il porte un nom scientifique. Meilleures salutations
Roger Miniconi ichtyologiste, expert pêche Méditerranéenner auprès de la Commission Européenne.
Le seul fait d'avoir à gérer,organiser, contrôler une activité essentielle dans la société mondiale nécessite l'éthique le droit les devoirs, l'expertise et évidement d'apprecier sa situation sa place sa participation, la plus active utile experte aussi ! C'est aussi rester concret, conditions techniques structures implantations réseaux infrasructures et stratégies de fonctionnement d'orientation, de projet "management par projet et conduite du changement" et plus précisement la sécurité civile, professionnelle , les pratiques et moyens, expertise à valoriser conforter promouvoir, pour le droit moderne de société civilisée - démocratie moderne productive active fonctionnelle donc sociale et bienveillante ! Suffisant pour rester responsable et stricte sur l'environnement l'acologie la biodiversité et réellement exigent pour le bien-être et la sécurité en général comme en entreprise, cela ne peut que favoriser l'activité !
Vous avez encore la bonne réflexion et une véritable prise ne compte et compréhension pour la biodiversité, moi je vous engage à valoriser vos connaissances et expertise pour mieux cerner les cycles de consommations donc les types de produits et la conséquence pas seulement écologique mais bien de comportement de société (thon -baleine ...) où quand comment pourquoi et par une gestion stricte et aussi en se préservant une marge de sécurité confidentielle conditionner par une consommation réfléchie, pratique comme sociétale de parvenir aux meilleurs équilibre et résultats = ratios qualité sacurité cycles de consommation éthique et participation citoyenne moderne !
des boucleirs de protection et de fonctionnement des moyens techniques et pratiques ! pour conclure aerospatial aussi doit aider dans la recherche de nouvelle géographie de daveloppement durable " ne restons pas dans une géographie terrienne trop limitée et redécouvrir de nouvelle géographies des nouveaux Centres Leclerc neufs ... !
AMIRAL pour le poisson !
AMIRAUX aussi pour le reste !
Ne pas oublier de privilégier local et qualitatif. Car je ne suis pas sur que l'on y gagne beaucoup à faire venir de la perche du Nil ou du panga du Mékong écologiquement parlant transporter des poissons depuis l'autre bout de la planète me semble aberrant. Au vu des reportages sur ces poissons j'éviterais d'en manger en déplacement dans ces pays ;)
Ceci est une invitation à lire Hubert Reeves
en particulier
http://www.hubertreeves.info/chroniques/pdf_jdm/20080413.pdf

Bien cordialement
Nelly
Salut,

Tout le monde souhaite un développement durable : il serait bénéfique de retenir la solution progressive pour effectivement donner la possibilité aux pêcheurs de se reconvertir. Mais en leur faisant clairement prendre conscience que cette situation ne durera pas face aux impératifs européens et qu'ils ne doivent pas dormir sur leurs lauriers (malheureusement).

Tchao MEL
MEL a tout à fait raison, il ne faut pas tomber dans l'excés et se mettre à boycoter le thon rouge, mais encourager une pêche contrôlée, et c'est trés bien que le consommateur puisse savoir avec le label "AMIRAL DE BRETAGNE" que le thon qu'il achéte ne met pas en danger l'espéce.
Merci à MEL pour tout ce qu'il fait, comme quoi derriere les grandes entreprises, il y a des managers responsables et qu'on peut faire du business, tout en ayant une morale.
le thon rouge, espece menacee, les ailes de requin qui finissent servies en soupe dans certains restaurants pour le bon plaisir de gastronomes ?

dans le meme esprit, quid de la peche a outrance des baleines ? un vrai massacre dans un bain de sang.
cela se tient et la vérité est certainement entre la surprotection et la sous protection des espèces.La recherche scientifique est par trop modélisée et se trouve -parfois- en contradiction avec les observations des profesionnels en mer. Il devrait être possible de croiser la modélisation avec le factuel afin de lisser certaines incohérences (le cabillaud est un bon exemple). Il ne faut pas méconnaître non plus les efforts des pêcheurs en matière de sélectivité et de respect des cycles biologiques (période de frai).Le marché est la véritable porte de sortie (vers le haut) pour les pêcheurs et pour cela ils ont besoin de l'aval avec qui ils pourraient créer des outils communs (marque collective- charte-engagements) à l'effet de convaincre le consommateur du bien fondé de son acte d'achat.Car il existe un paradoxe, la consommation par individu de produits maritime & aquacoles ne cesse d'augmenter alors que l'offre française ne cesse de baisser. Le déficit annuel de la balance des produits maritimes & aquacoles en france est de l'ordre de 2,6 milliards d'euros!On se soucie du durable, du responsable et de l'équitable? Il y a près de chez vous des professionnels qui méritent de vivre de leur travail et qui ne demandent qu'à sortir du cycle infernal des subventions.la valeur ajoutée nécessaire au maintien des outils de production maritime existe, situons la et définissons ensemble les conditions nécessaires à sa récupération par les producteurs de manière durable et loyale. Je ne rêve pas d'un marché des produits maritimes sans importation (j'ai passé l'âge d'être naïf!)mais un secteur de production rentable pour remplir ses fonctions économiques & sociales sur nos façades maritimes me semble possible au sein d'une filière qui ressemble à une armée mexicaine encore aujourd'hui mais qui ne demande qu'à marcher d'un même pas si on lui défini un objectif commun. Mes excuses pour avoir été si long. Hervé
Salut Mel!

J'aime bien savoir que les gens actifs réfléchissent sur les conséquences de leurs actes.

Le bon sens des intervenants de la filière permettra d'éviter une solution politique tout en privilègiant une solution économique durable.
le sujet maritime semble intéresser. Pourriez-vous dans la rubrique "économie" ouvrir un onglet "pêche et aquaculture" au même titre que les autres secteurs économiques? merci par avance.
m.e.l a raison il faut resonné durable,pas plus tard qu'hier encore du bar de peche sur l'etal d'une de ces enseignes.Croyez vous que tant que les hyper continueront a acheter ce type de marchandise, qui plus est en mauvais etat(capture au pelagique),les pecheurs arreterons la peche facile sur les frayeres puisque ca rapporte beaucoup en peu de temps.
le durable peut parfois être une tarte à la crème. Se pose aussi le droit à l'information du consommateur. Pas facile de s'y retrouver avec des indications du style 'atlantique nord-est". Seule une organisation de filière permettra de porter ce droit du producteur jusqu'au consommateur tout en garantissant certaines valeurs (de quel pays vient le poisson,est-il produit dans des conditions sociales acceptables,le producteur appartient-il à une organisation de producteurs reconnue)dont chaque maillon aura la charge de les transmettre intactes.une meilleure répartition de la valeur ajoutée devrait aussi inciter certaines flottilles à plus de modération sur les stocks sachant le consommateur averti notamment sur la pertinence de la saisonnalité.le meilleur frein à ce qu'évoque RG est l'information collective de la filière en direction de l'acteur/arbitre final qu'est le consommateur.Encore faut-il mobiliser tous les acteurs parmi lesquels la GMS en est un important.
Salut,

Ce ne serait pas possible d'établir un tourne-over à l'achat ? Je m'explique. S'il y a sur-abondance, acheter en fonction. S'il y a 'sous-abondance', ne pas acheter. Cela permettrait d'orienter les pêcheurs. Mais il faudrait, dans ce cas, qu'il y ait création d'un observatoire...!!! Peut-être IFREMER ?

Tchao MEL
Moi j'ai acheté dernièrement du thon rouge dans un leclerc à Clichy... ; le centre peut acheter en direct donc demi boycott..
ATTENTION : il y a thon rouge et thon rouge ...
Celui qui est en danger est le Thunnus thynnus alors qu'il exist d'autres espèces de thon dont la chair est également rouge et que l'on peut consommer ... avec modération.
votre communiqué de presse du 18 février 2010
sur les ressources halieutiques précise notamment que:
- la Scapmarée a depuis 2008 arrêté la commercialisation du bar capturé en pêche intensive en période de reproduction

A mon avis, vous jouez avec les mots en faisant différence entre bar de la pêche intensive et bar de ligne
- pourtant les deux ne sont ils pass des bars sauvages

Pourriez vous préciser quels sont les 370 magasins QUI SONT livrés 5 jours sur 7
Bonjour,
A lire sur le site de Greenpeace concernant votre enseigne, merci d'apporter une explication à ce double langage ... Pêche industrielle = Pêche artisanale ?? Ou est ce que je ne comprends pas bien ? Les 28 thoniers senneurs français sont des artisants ou des industriels? Ou bien est ce que les industriels ne sont que les thoniers senneurs étrangers ? Merci de clarifier votre campagne de pub pour lever le doute ! Achetez vous le thon des 28 senneurs français? si non mettez le en caractère lisible et clair qu'il n'y ai pas ambiguité ...?
j'ai lu avec intérêt votre campagne pour le poisson et je voudrais faire 2 remarques:
l'utilisation des termes scientifique est une très bonne chose pour l'identification des espèces mais elle répond à une graphie précise: le nom de genre (le premier) commence par une majuscule et le nom d'espèce (le second) par une minuscule. Pour l'homme, c'est la même chose, vous devez le nommer Homo sapiens (et ajouter piscatorius comme sous-espèce ou spécification) car comme tout animal, il porte un nom scientifique. Meilleures salutations
Roger Miniconi ichtyologiste, expert pêche Méditerranéenner auprès de la Commission Européenne.

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