Je réponds à une question d’Augustin postée le 24/04.
La distribution s’apprête-t-elle à remplacer les caissières par des robots ? C’est la question que l’on se pose depuis quinze jours. Tout cela parce que la CFDT-Auchan a décidé d’en faire un cheval de bataille.
Ah ça, pour un joli coup média, ce fut un coup de maître. Les médias ont super bien relayé. Les politiques, Bayrou bien sûr et Ségolène en tête, ont pris la parole, histoire de dire qu’avec eux, ça ne passera pas.
Les distributeurs, eux, ont dégagé en touche !
A juste titre, voyez-vous ! Il n’y avait vraiment rien à dire, tellement la caricature était parfaite. Devant la caméra, il n’y avait que des coups à prendre pour le méchant commerçant, suspecté par avance de renvoyer les caissières au musée des poinçonneurs du métro, des guichetiers de banque et des placeuses de cinéma ! Rien à y faire, rien à dire. Impossible de contredire tant l’évidence plaidait contre les commerçants.
Et pourtant…que de conneries avons-nous dû entendre, avaler, laisser passer, comme cette affirmation reprise, sans aucune nuance, dans les médias, selon laquelle 200 000 emplois étaient ainsi menacés dans la distribution.
Procédons par ordre :
1)
L’enseigne que je dirige n’a aucunement l’intention de remplacer les caissières par des caisses automatiques. Les centres E. Leclerc emploient 85 000 personnes, dont environ 15 000 caissières.
Nos adhérents prévoient de continuer à embaucher en France à un rythme annuel de 1 500 à 3 000 emplois dans les cinq prochaines années !
2) Certains magasins, il est vrai, s’intéressent à des technologies nouvelles, permettant un passage plus rapide aux caisses dans certaines conditions.
- Il s’agit, principalement, de ce qu’on appelle des caisses express (moins de 10 articles).
- Les magasins concernés sont des
hypermarchés qui subissent des « pics de fréquentation », en zone touristique (retour de plage) et dans certaines zones de chalandise à l’heure où la population rentre du travail ou de l’école.
- Un hyper aligne facilement 20 à 40 caisses traditionnelles. Même si l’on équipait chaque magasin de 2 ou 3 caisses automatiques, il n’y aurait aucune incidence sur l’emploi. Non seulement, elles nécessiteraient une surveillance, mais surtout, elles créeraient un surcroît de chiffre d’affaires : celui de tous ces acheteurs spontanés et occasionnels qui, faute de temps, énervés par les queues, ont fui l’hyper pour d’autres formes de distribution.
3) J’en ai récemment discuté avec les autres distributeurs. Le raisonnement, au sein de leur enseigne, est exactement le même.
Pourquoi n’ont-ils pas réagi aux propos de la CFDT ou de Ségolène Royal ?
Eh, mes amis, ils l’ont fait. Les dirigeants d’Auchan ont répondu, tout comme José Luis Duran (Les Echos, 23/04/07) ou Jérôme Bédier (FCD) (Le Figaro, 05/04/07). Mais que vaut la parole d’un commerçant face à l’affirmation d’un syndicat ou d’un présidentiable.
D’autant que le sujet, à forte résonance émotionnelle, ne permet pas, à la télé, l’échange d’arguments raisonnés. Ségolène ne s’y est pas trompée qui, lors de sa visite éclair chez Champion, a refusé le dialogue avec le DRH et préféré poser avec les caissières pour la photo emblématique.
4) La CFDT aurait donc forcé le trait ? Assurément ! Et les protagonistes de cette affaire ne s’en cachent d’ailleurs plus, qui attribuent désormais le risque de chômage non plus aux caisses automatiques, mais à la généralisation future des puces (RFID) incluses dans les packagings qui, par radiofréquence, permettront la « lecture » à distance des codes-barres et donc du prix des produits.
5) Pour autant, je l’affirme, ce n’est certainement pas des caisses express que viendra le danger (si danger il y a) sur l’emploi ! Laissez-moi vous dire la position de la plupart des adhérents E. Leclerc que j’ai pu consulter sur ce thème.
a) A ce jour, et contrairement à une idée répandue, l’automatisation est loin d’être rentable. Marginalement, elle apporte des services. Occasionnellement, un gain de productivité. Mais de là à penser que la généralisation du système soit profitable, il y a un pas, que dis-je un fossé, que peu de distributeurs imaginent sauter.
b) Les consommateurs eux-mêmes restent peu enthousiastes. Les personnes âgées et toutes celles qui ne sont pas à l’aise avec la technologie, fuient ces dispositifs de caisse. Et même s’agissant d’une population supposée être aguerrie, l’affaire est loin d’être entendue :
aux heures de pointe, les bornes automatiques d’Air France à Orly ou Roissy ne font pas recette.
c) Dans la distribution, l’une des clés de la performance réside dans la qualité de la relation avec la clientèle (sécurisation du consommateur et convivialité).
Les caissières sont des personnes-clés dans ce dispositif. Ce sont elles qui reçoivent les doléances des consommateurs (erreurs de prix, ruptures de stock, etc.). La complexité du remplissage d’un bon d’achat, la lecture d’une notice explicative, la signature d’un bon de garantie, la confirmation d’un avantage promotionnel…c’est souvent leur affaire.
La caissière et, par extension, tout le personnel de la ligne de caisses, constituent, pour longtemps encore, une présence rassurante et indispensable, largement plébiscitée par les consommateurs.
6) Quelles que soient les revendications ou les difficultés exprimées à travers le mouvement syndical (et qui justifient qu’on s’en occupe),
il faut en finir avec cette image stéréotypée, caricaturale et totalement négative…d’une caissière, exploitée à outrance, et méprisée.
- La plupart des caissières ont choisi cet emploi.
Alors qu’elles ne disposaient souvent d’aucune qualification, la distribution a permis à ces femmes (et maintenant à des hommes aussi) d’y trouver un statut et une rémunération (souvent le deuxième salaire d’un couple).
Le métier est difficile parce que soumis à la pression d’horaires non choisis (mais prévisibles) et d’une clientèle parfois pressée, stressée, pas toujours généreuse. Mais, somme toute, et hormis les cas répréhensibles, ce type de travail a les mêmes contraintes que les métiers de service dans la restauration, l’hôtellerie, le nettoyage, etc.
A contrario, si ces métiers sont si terribles, pourquoi s’oppose-t-on à ce qu’ils soient exercés à temps partiel ? Mieux encore, pourquoi s’oppose-t-on à leur suppression ? Il faut arrêter de se contredire.
- Alors, attention, à force de noircir le trait, il va finir par se trouver des employeurs qui, fatigués d’être toujours pris pour cibles dans des propos aussi outranciers, préfèreront effectivement, pour avoir la paix sociale, remplacer, un jour, les caissières par des machines, indépendamment même de toute analyse de rentabilité !
7) Donc, je confirme. A court terme, le métier de caissière, comme tous les métiers qui accompagnent la vente…n’est pas menacé (et certainement pas dans les centres E. Leclerc).
Le vrai débat aura lieu d’ici une dizaine d’années, avec l’extension des ventes par internet.
Déjà, dans la vente par correspondance (La Redoute, 3 Suisses), il n’y a pas de caissière au sens strict. Si demain, les achats se reportent sur les « amazon.com », « leclerc.com » ou autre « carrefour.com », il faudra bien admettre que les postes de caissière en hyper n’auront plus la même raison d’être. C’est évident.
Mais pour autant que la définition des postes évoluera, nous n’envisageons pas de diminution d’emplois.
Les métiers changent, mais vu la nature et la complexité des biens consommés, j’affirme que la distribution restera le plus grand employeur dans les dix années qui viennent.
34 Commentaires
voila qui est pertinent, mais apparement la grande distribe a du mal a communiquer la dessus,tout comme les fournisseurs, le consommateur sait il seulement ce qui est derriere une seule ligne de vente, le nombre de personnes que cela implique, simplement pour assurer sa sécurité...
Oui, mais enfin, comme
disait Rousseau, les gérants Leclerc,
ne peuvent pas mettre en vente tous
les précieux torche-culs existants...
Quant aux caissières, je crois
bien que Michel a raison, ils ne vont pas
les remplacer comme cela du jour au
lendemain... D'ailleurs vous avez observé
les machines à voter...
Maintenant, pour le personnel que
je rencontre souvent en réparation
mécanique, pour les livraisons de fuel,
et cetera, en tant que client du Leclerc
de ma région, je dois avouer que j'ai
très souvent à faire à des gens aimables
et compétents, je peux l'exprimer sans
aucune démagogie, et surtout en mécanique
où ils sont beaucoup plus honnêtes au
point de vue facturation. Je voulais
simplement le souligner. Quand c'est
bien il faut aussi le dire...
Bien cordialement. Guy Joseph.
vous faite bc d elauge sur les caissieres d abord faut savoir que dans mon leclerc beaucoup de caissieres sont diplomes du bac et voire meme plus et que si nous sommes caissieres c est que de nos jours trouve un emploi un vrai avec vos bagages c est bien
difficile ceci est ma premiere reflection
ensuite sur le point 5 c est vrai que le derniers passages des clients c est chez les caissieres point clef et que bien qu aux yeux des collegues c est les filles se tournent les pouces en caisses et se les glandes !!!!!
parlant de l automatisation
si mettre des robots a la places des caissieres serait sans doute rentable mon avis serait discriminatoire face aux jeunes sans cartes bleu faces aux personnes agees qui n ont que ce moments dans la journee avec qui parle etant seul ou encore les personnes agees n ayant pas de cartes de paiement et ceux qui sont interdit bancaires!!comment cette population feraient ? moi je suis bien entendu contre ces robots! mais le systeme comme en espagne choisir une clientele fidele et leur donne un lecteur pour scanner leur produits achetes est ce mieux? les controles de temps a autre pour verifier qu il n ont rien ommis de scannes n est ce pas une autre facon de supprime des emploies!!!!!!!!!pourquoi se point n est pas releve dans vos dires
pour moi c est ceux qui est de plus important pensees aux clients qui ne sont pas dans la categories des riches mets des gens comme tout le monde et qui non pas le luxe d avoir une cb ou achete uniquement dans les leclercs souvent les moins chers m est pas tj vraie car entre les leclerc lorsque si chez un le produits est plus cher et l autre a une dixaine de minutes est plus cher ou commence la charte leclerc?
Juste pour dire qu'un petit rosé, à consommer bien frais, avec les premiers barbecues et les premières chaleurs ne fait de mal à personne.
A consommer avec modération.
Tchao M.E.L.
Les anglais, soulignons-le, sont assez incapables en matière de gestion des queues (autant qu'en matière de reapprovisionnement - et je me demande d'ailleurs encore comment ces incapables de Tesco peuvent etre en lice avec Carrefour pour la place de No1 mondiale) Incapables de gérer les périodes d'affluence, il semblait clair que ces caisses automatiques visaient essentiellement à résorber ce problème de queue interminables. Et pourtant, même le nombre de caisses automatique nécessaires a été sous-estimé: il y a très souvent la queue aux caisses automatiques- le plus souvent attirant une clientèle plus jeune,soulignons-le.
En résumé, la question des caisses automatiques est un faux débat et je suis d'accord avec Monsieur Leclerc: ces machines ne vont certainement pas résorber le nombre existant de caissières mais, soyons francs, cela ne va pas pousser au recrutement de plus de caissières car il est une chose que j'ai du mal à comprendre: quand on a dix caisses non automatiques et qu'elles ne sont pas toutes occupées par des caissières et qu'il y a des queues interminables, pourquoi n'y a -t-il pas plus d'employés? Compter sur les machines est une vision simplificatrice du problème. La gestion des queues est une science bien difficile mais c'est certainement là-dessus qu il faudrait investir.
à part cela, je trouve, personnellement les machines beaucoup plus efficaces que les indolentes caissières en Angleterre, une fois que l'on sait bien s'en servir (cad, quand on a appris a mettre les produits dans le sachet avec soin, pour qu'elle ne me demande pas 100X de mettre le produit dans le sachet!!!)
Les machines ici acceptent également toute forme de payment sauf les cheques: carte debit, credit, cash.
Mais mon vrai truc pour éviter totalement les queues et ca marche: j'achète sur Internet!!!
En lisant votre dernière note, nous sommes surpris de votre réaction et nous nous permettons de solliciter votre analyse sur quelques points.
En effet, dans la lignée de votre père, vous vous êtes battu rigoureusement contre de nombreuses formes de corporatisme. Vous vous décrivez également comme « le poil à gratter de la grande distribution ». Ceci vous crédite d’ailleurs d’une certaine image dans l’opinion comme en témoigne votre première place au palmarès des meilleurs communicants parmi les dirigeants français (JDN Management 11 novembre 2006).
Face à cette attaque de la CFDT, nous sommes très surpris de votre réponse. Elle nous donne l’impression que les distributeurs vont être contraints de se replier sur eux-mêmes et d’essayer, dans un élan de solidarité, de se défendre, dans une sorte de « grande corporation de la distribution française ».
Vous écrivez que l’une des clés de la réussite du distributeur est « la qualité de la relation avec la clientèle ». Dans votre note, le service au client semble relégué bien loin…
L’attente aux caisses est pourtant vécue comme le moment le plus pénible des courses par une immense majorité de clients. C’est également le fer de lance des cybermarchés (cf. campagne de communication de Télémarket).
Qu’en est-il de la liberté du consommateur ? Pourquoi ne pas simplement leur laisser le choix entre les différents systèmes de passage en caisse ?
Lorsqu’on arrive au péage, on peut choisir entre le télépéage, la borne ou une hôtesse. Idem à la banque pour prendre de l’argent. Choix. Liberté.
C’est ce qui symbolise, selon nous, la vraie notion de service aux clients : leur proposer des solutions qui leur facilitent la vie et leur laisser le choix de les utiliser ou non…
À cet égard, nous pensons qu’il y a beaucoup à apprendre de nos voisins étrangers. Chez DELHAIZE, en Belgique, le client a le choix entre passer librement en caisse auprès d’une hôtesse, de payer sur une borne automatique ou encore d’utiliser le self-scanning.
Les caisses automatiques sont décriées par certains du fait de leur incidence sur l’emploi. Mais, le seraient-elles autant si elles apportaient un vrai plus aux clients ?
Ainsi, le self-scanning, quant à lui, ne constituerait-il pas un service plus valorisant pour le client dans la mesure où il peut connaître au fur et à mesure de ses achats le montant total de ses achats et lui permet de passer en caisse sans avoir à décharger son chariot ?
Et tout ceci en donnant une douchette à une hôtesse de caisse plus valorisée, plus souriante et pouvant se concentrer sur la notion de service auprès d’un client plus serein et plus détendu : « l’effet merci ».
Nous aimerions avoir votre vision sur ces différents éléments et en particulier sur l’approche self-scanning.
Merci d’avance pour votre réponse,
Respectueusement,
Gautier
des faits, grand Dieu, des faits et non des loghorées interminables.
facilité la vie du client c'est lui faire gagner du temps, son temps de chalandise inclu, quitte a renforcer le conseil, la caisse est une perte de temps vu que l'achat est réalisé.
De plus, le but principal de ces systèmes est justement de faire gagner du temps aux clients en leur laissant choisir la solution d'encaissement qui convient le mieux à leur situation... (caisse automatique pour les -10 articles; Self scanning pour les gros caddies...).
Concernant la liberté de choix, c'est quand même, un des principes fondateurs de la grande distribution qu'il me parait important de garder au goût du jour voire de le revisiter en y mettant un peu plus de services au client.
Personnellement, je trouve que les caisses automatiques et le self scanning sont de vrais services qui me facilitent la vie et me permettent d'éviter de faire la queue si j'en ai pas envie...
En plus, les caissières sont franchement plus sympa sur les caisses self scanning...
J'habite au Canada depuis 18 mois maintenant et la premiere fois que j'ai ete faire mes courses dans une grande chaine qui pourrait etre equivalente a Leclerc, j'ai ete frappe par la fluidite des caisses qu'elles soient automatiques ou avec des caissieres (generalement "secondees" par une deuxieme personne qui empaquete vos courses).
Les caisses automatiques sont bien presentes ici et pourtant la chaine ne cesse de recruter de nouvelles caissieres pour continuer a avoir cette fluidite (5 700 employés répartis dans 110 magasins juste pour le Quebec). Des programmes de bourses d'etudes sont meme proposes !
Je ne vois vraiment pas quel pourrait etre le probleme pour les enseignes francaises. Cela fonctionne tres bien en Amerique du Nord, alors pourquoi pas en France ?! De plus ici c'est devenu un plaisir de faire ses courses et non un moment de stress...Merci les caisses automatiques !
ouvrez vos yeux!!!!!quand on sera vieux a notre tours et que tous ceux qui nous entoure sera automatiser que l on aura que des machines avec qui parle vous verez l effet que ca fera!!
ouvrez vos yeux!!!!!quand on sera vieux a notre tours et que tous ceux qui nous entoure sera automatiser que l on aura que des machines avec qui parle vous verez l effet que ca fera!!
ouvrez vos yeux!!!!!quand on sera vieux a notre tours et que tous ceux qui nous entoure sera automatiser que l on aura que des machines avec qui parle vous verez l effet que ca fera!!
j ai une superbe idee
nouveau service pour vos clients
service qui bien sur augmentera le volume des achats sur internet
0610306742
comment exposer mon idee avec un peux de securite pour moi bien sur
Agent technique automatique de prelevement et de facturation, la classe!un peu de respect pour les machines
vive la grande distri !!
freb
Ce n'est pas toujours un métier facile mais le jour où les clients n'auront plus aucun contact humain quand ils feront leurs courses, ils auront plus vite fait de tout commander sur internet...
A long terme, je ne me fais pas d'illusion, c'est un métier qui disparaîtra, mais tant qu'il peut exister, je ne peux que militer pour qu'il subsiste.
Il est notoire que les relations employeur-employés dans les grandes surfaces sont absolument horribles. J'ai lu et entendu les pires histoires de harcèlement et de licenciement abusif, d'abus de pouvoir de petits chefs qui se pensent tout permis et qui n'ont aucun respect pour les petits employés (car ils sont remplacables en un clin d'oeil).
J'aimerais avoir votre opinion M. Lecler, et y-a-t-il une charte d'éthique pour vos magasins?
Et c’est justement parce que je n’ai jamais adhéré à cette politique de "tirer à boulets rouges" sur les employés que j’ai fini par me faire licencier. LE fait de ne pas adhérer aux méthodes fascistes de management de chez Leclerc est considéré comme une faiblesse.
Je n’étais pas un bon manager parce que les personnes dans mon rayon je prenais le temps de parler avec elles, le temps de leur demander si tout allait bien en dehors du travail quand l’une d’elle avait un gros coup de blues. Des larmes j’en ai vu couler à cause de gros cons de chefs de secteur qui harcelaient leurs employées.
Je n’ai jamais adhéré à ce type de management, et je n’ai jamais fait redescendre la pression que je subissais de la part de mon chef de secteur sur les employés qui travaillaient avec moi.
J’ai été licencié sous un prétexte totalement fictif. Mais je suis parti la tête haute car j’ai toujours respecté l’Humain avec un grand H tant que j’ai bossé pour ces gens-là.
A tous ceux qui se battent je souhaite bon courage. POur moi, la lutte ne s’arrêtera jamais tant que j’aurais affaire à de sinistres personnages tels que ceux là.
Le problèmes des caisses automatiques n'est pas de savoir si cela est bon ou mauvais car de toute façon, nous allons les voir arriver prochainement.
On ne peut pas se battre contre le progrès, il serait utopique de croire que les dirigeants s'intèressent à notre sort car seulement compte le profit.
Les caisses automatiques sont là du matin au soir, n'ont pas besoin de jour de repos, ne sont pas malades,....,imaginer le profit!!!
Le danger est la fameuse puce RFID qui ne fera pas que n'atteindra pas que les postes de caissières mais aussi la réception, la mise en rayon, le service sécurité et bien d'autres encore.
Les fournisseurs la mettront en place directement sur le produit, donc les centrales d'achats aussi seront touchés.
Il faut plutôt réflèchir, quels postes pourront être créer pour nous reclasser?
Mais est ce qu'ils chercheront à nous reclasser?
Actuellement, la réponse de nos dirigeants est: " moins de frais de salaires, les clients paieront moins chères leurs courses".
Et nos chères clients que j'entends aux radios y croit.
Deux exemples:
Les prix montent, pas nos salaires!
Les sacs ont disparus, économie quelques millions par an, pas vu de baisse sur les prix!
Mais jusqu'à maintenant les économies n'ont jamais été pour nos clients!!!
Par contre les marges des actionnaires grossissent énormèment donc avec un peu de réflexion, on se doute ou ira l'argent!!!
4 années se sont donc écoulées, et depuis de nouvelles technologies applicables aux Smartphones sont apparues, technologies qui ont déjà fortement modifié notre façon de consommer.
Aujourd’hui je me pose les questions suivantes :
Avez-vous déjà pensé à une évolution de votre système de vente, évolution qui combinerait les magasins traditionnels, les drives de plus en plus présents, les applications Smartphones et les QR Codes par exemple ?
Avez-vous déjà pensé à un mode de vente intégré qui permettrait que l'ensemble de vos réseaux de vente ou d’information (papier, internet…) ne fasse plus qu'un pour le consommateur et lui permette un achat immédiat ?