Taxer les robots : est-ce vraiment intelligent ?

Mais de quoi parle-t-on ?

Le robot qui tue l'emploi, cela commence par le train qui remplace la diligence, la moissonneuse qui supprime le travail des anciens salariés agricoles, les robots ménagers (aspirateurs, etc.) qui font le job du personnel de maison.

Et quid des ordinateurs, ami Bill Gates ? Faudrait peut-être un peu de cohérence et admettre qu'un ordinateur, c'est un robot, il produit le même effet qu'un robot. Avec des ordinateurs, nos salariés n'ont plus besoin de secrétaires, d'archivistes, de bibliothécaires ou d'imprimeurs.

Hey Mister Bill, plaider pour la taxe robot, cela veut-il dire que vous en acceptez le coût pour votre société et vos utilisateurs?

Oui, il y a urgence à réfléchir sur l'avenir du travail, sur la distinction entre revenu et salaire, entre revenu d'activité et revenu universel.

Oui, il y a urgence à resocler la fiscalité pour tenir compte de cette évolution. Mais, taxer les facteurs productifs qui créent l'intelligence ou la richesse ou qui diminuent la pénibilité, ce n'est pas une bonne idée !

Et si on taxe les robots, c'est comme le travail : ils iront ailleurs !

C'est sur les bénéfices, les résultats, les revenus, la valeur ajoutée, la valeur appropriée qu'il faut prélever !

C'est aussi votre avis ?