Covid-19 : carton plein pour Internet
Tous les journaux publient les premiers bilans de la consommation pendant la période de confinement. Si les Français ont beaucoup fréquenté les commerces de proximité, justement à cause de la limitation des zones de déplacement, c'est franchement les ventes à partir du digital qui explosent, et cela aussi bien dans le domaine de la vente de produits (e-commerce, drives, livraison à domicile) que des services (Netflix, OCS, Disney+, etc).
Et vous-même, avez-vous plus pratiqué ces formes de vente ? Et selon vous, ces comportements vont-ils continuer à croitre ? Et vont-ils vraiment s'opposer à la fréquentation des hypermarchés, des centres commerciaux ou des grands magasins, comme l'annonce par exemple Jean-Charles Naouri (groupe Casino) ou l'ancien PDG de Système U Serge Papin ?
Moi j'ai plutôt l'impression qu'on va vers une diversification, ce qui justifie que nos enseignes doivent présenter des offres sur tous les canaux de distribution. Je serais curieux de lire vos réponses... ?
4 Commentaires
Il me semble assez simpliste de penser que le digital va supplanter définitivement la vente en magasins durs (mortars).
J’utilise occasionnellement le drive E.Leclerc, mais il ne remplacera pas mes visites régulières à mon hyper E.Leclerc, le plaisir de “discuter” avec les vendeurs (euses) des beaux rayons traditionnel alimentaires, de voir les produits, de parler aux hôtesses de caisse, tout ça met de l’humain dans mes démarches de client et tout le temps que l’offre marchande sera ce qu’elle est, ou mieux améliorée en permanence, avec de l’innovation des alliances locales ...
Meme pour mes vacances je préfère Leclerc voyage en direct, tant de propositions diverses et variées par les “techniciennes” du voyage.
C’est ainsi que je fonctionne et continuerai ainsi encore bien longtemps.
Bien cordialement.
MDG
Pour ma part, le confinement a eu pour effet de stopper complètement mes achats numériques. Les sites marchands ne livrent pas chez moi même quand j'y suis et préfèrent refiler le colis chez le premier pigeon venu. Du coup je me fais livrer en point-relais, et comme le plus proche est assez loin, je n'ai rien commandé. Concernant la diffusion de contenu en ligne, je préfère le rattrapage gratuit aux contenus payants. Le seul changement mineur c'est que j'ai eu recours pour de légers dépannages à une enseigne concurrente que j'avais désertée depuis 2 ans. Non pas parce que c'est plus près, mais parce que ça m'évitait de recourir aux transports en commun.
Sinon je pense que la vente en drive est amenée à progresser encore sans toutefois atteindre les sommets du confinement mais pour beaucoup de consommateurs, rien ne remplacera la visite au magasin (pour ma part c'est un plaisir à condition de prendre mon temps, je fais mes courses, pas la course)
Je suis d’accord avec vous sur la complémentarité des marchés. Nous sommes des latins avec un besoin de contact humain et de contact du produit. Certes la facilité d’intérêt pour certains produits ( pièce détachées ou articles quasi introuvables) Internet a une puissance de feu mais pour le reste si le point de vente a les atouts de la disponibilité du personnel, de son amabilité et son professionnalisme, les clients privilégieront le physique. Internet là ne servira que de base de repaire pour comparer et affiner son choix.
Bien à vous !
Un fidèle de chez Leclerc ?