Le carton du textile chez E.Leclerc avec Tissaia

Le textile, les ventes de vêtements et même le secteur de la chaussure... constituent toujours des dépenses qui diminuent en période de crise.

En gros, les consommateurs sacrifient plus facilement le renouvellement de leurs fringues plutôt que de moins manger. Et c'est vrai partout en Europe. Les magasins spécialisés ont de ce fait particulièrement mal vécu la période Covid : gros plongeon du chiffre d'affaires, d'autant que l'offre en ligne n'a jamais autant proliféré.

Alors oui, c'est un exploit de persévérer dans le textile ! Et chez E.Leclerc, comme c'est souvent le cas dans les autres enseignes, ce sont les femmes qui s'y collent. Et non contentes de faire partager leur passion au public des hypers, elles donnent de sacrés leçons aux hommes (à leur mari, à leur directeur...), jusqu'à faire monter E.Leclerc sur le podium des trois premiers distributeurs français de vêtements.

Et oui, incroyable, mais les équipes de Fabienne Poilbout (au milieu de ses collaboratrices de Bergerac, Laurence, Nadine, Maryse, Léa, Fabienne, Nadège, Martine et Colette) battent un record historique. En chiffre d'affaires, E.Leclerc est troisième après Intersport et Décathlon (on parle "tous textiles"). En nombre de pièces vendues, E.Leclerc est devant Kiabi et Carrefour.

Qu'elles soient vendues en rayons ou dans des corners spécialisés, les marques destinées à l'univers familial cartonnent. Chez E.Leclerc c'est par exemple Dim, Playtex, Variance, Welle, Rica Lewis, Bestforme, Yves Dorsey, et bien sûr Tissaia, la marque de l'enseigne.

Historiquement, c'est ma mère qui avait "imposé" à Edouard de développer le textile. Elle serait fière aujourd'hui de ces femmes qui, de Belfort, Louviers, Chartres, Pontchâteau, Marly, Pontarlier, Osny, avec une centaine de collaboratrices et collaborateurs chargés du design, du sourcing, des achats... font flotter le drapeau Tissaia avec enthousiasme.