La vie des Magasins #5 – Le Méridien d’Ibos-Tarbes : une histoire de famille !

Le Méridien, c’est une vieille histoire à Ibos. Elle remonte à décembre 1973, lorsque l’hypermarché E.Leclerc ouvre ses portes. Il s’étend alors sur 3.880m². Petit à petit, l’hypermarché grandit, et le centre commercial avec lui. Désormais, plus d’une cinquantaine de boutiques occupent la galerie marchande.

Les travaux ont été colossaux et leur durée a dépassé les cinq ans. Pensez donc ! Sur 55.000m², ce sont environ 15.000m² qui furent détruits et 35.000m² reconstruits en 4 phases de chantier.

Le Méridien, c’est aussi un « laboratoire » pour E.Leclerc, puisque c’est là que Jean-Claude Knäebel et sa sœur Jackie (qui furent parmi les premiers compagnons de route de mon père) y développèrent le premier Sport E.Leclerc en 1982, et Nicole Bélit ce qui deviendra le premier Espace culturel E.Leclerc.

Autant dire que du point de vue du Mouvement E.Leclerc, c’est un lieu chargé d’histoire ! C’est d’ailleurs à Ibos que nous avions souhaité lancer la nouvelle version des Espaces culturels en janvier dernier.

Enfin, la renommée du Méridien doit beaucoup au rôle joué par Marc Bélit qui, aux côtés de Jacqueline Saint-Laurent, a eu le culot de créer Le Parvis, aujourd’hui Scène nationale (eh oui !) bénéficiant d’une programme de théâtre et d’expositions extraordinaire, d’un réseau de salles de cinéma, d’une école de danse…

C’est donc au cœur de ce grand centre commercial que se déploie le nouvel hyper de 9.600m².

Les points remarquables ?

En se dirigeant vers la zone des produits frais, on jette un regard amusé aux vieilles rigidités françaises : malgré les étiquettes, la loi impose un panneau général de récapitulatif des prix pour certaines catégories de produits, dont le lait. Curieuse survivance…

La zone des primeurs, avec ses arbustes de belle hauteur, constitue une touche végétale tout à fait appréciable.

Tout autour, les étals de la boucherie, de la poissonnerie (26 mètres de linéaire !) et de la fromagerie complètent agréablement l’offre de produits frais. La décoration est particulièrement soignée et la reprise des grandes affiches du Parvis vient créer un lien graphique avec le dehors.

Autre point fort du magasin, la zone textile. J’ai dit à Davy que personnellement j’aurais démarqué le textile du reste du magasin par un carrelage différent. Mais j’entends aussi son argument : le rayonnage évolue tellement vite que c’était risqué de faire un sol différent.

Malgré cela, son concept textile est bien mis en valeur et cet immense pavé vidéo qui diffuse en boucle les défilés des collections Tissaia rehausse le rayon.

Un mot pour conclure, sur le concept sport, qui n’est pas dans l’hyper certes, mais qui n’en est pas très éloigné.

C’est un secteur à développer. E.Leclerc sport se dispute avec Inter Sport dans le département, une clientèle de montagne et de d’océan. Au niveau national, la discussion est animée pour savoir s’il faut mobiliser les hypers ou développer une spécialisation.

En tous les cas au Méridien on a tranché et c’est une belle surface, où tous les sports sont représentés, de l’athlétisme à l’équitation, du golf aux sports co’. Chaussure, textiles, accessoires, la gamme est large et les prix sont tenus !

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