
La vie des magasins – Episode #2 – Romorantin
J’étais hier soir à Romorantin, pour inaugurer un magnifique hyper de 6.500m², issu du transfert et agrandissement d’un magasin implanté il y a déjà 35 ans.
Le nouveau site est magnifique. On y accède en passant devant un drive flambant neuf. Dans un univers concurrentiel et publicitaire illustrant une chaude bataille entre Colruyt, Carrefour et consorts, le centre E.Leclerc s’affirme résolument comme un emblème de ce qui se fait de mieux dans le Mouvement.



Dès le parking, on sent que l’équipe de Francis et Christine Maillet a tout conçu en fonction des besoins du client. Importance des espaces réservés aux personnes à mobilité réduite ou porteuses de handicap, places de parking privilégiées et marquées au sol pour les acheteurs avec enfants, un espace vraiment protégé par une verrière pour les vélos, des chariots faciles à conduire et dotés d’un plan du magasin.
L’architecture du centre commercial (Architecte Brunerie) est sobre, moderne et aérée. On pénètre dans un mall très lumineux, ouvert sur le ciel. Tout y est calme, déstressant et pourtant déjà attractif.
On y trouve 2.200m² de boutiques, avec la plupart des concepts spécialisés de l’enseigne dans leur dernière version. Un E.Leclerc Optique qui côtoie un opticien Krys, une parfumerie « une heure pour soi » avec centre de soins en mezzanine, une Parapharmacie de 250m² très pro, très claire, le dernier modèle du « Manège à Bijoux » mais situé en galerie et non dans l’hyper, un Espace culturel de 1300m², pour une zone de chalandise de 40.000 Solognots et Parisiens du week-end. Un magasin Brico (5200m²) viendra compléter l’ensemble.

A l’intérieur de l’hyper, dont on sent la patte du designer Saguez, l’espace réservé aux univers non-alimentaires surprend agréablement. Voilà un adhérent qui, propriétaire d’un drive, a tout de suite compris la nécessité de refaire de l’hyper un lieu de destination et de mettre en scène les univers non alimentaires pour que les gammes ne soient, comme souvent, une simple offre d’opportunité.
L’univers des Arts de la table : super attractif. Les jeunes couples s’y précipitent pour équiper leur premier appart. Idem pour le textile/chaussure, très bien mis en scène. Le secteur beauté est très développé. On passe vers l’alimentaire en se heurtant à un mur de bouteilles d’eau (c’est la seule réserve que j’émettrais dans cet agencement) et on découvre une épicerie et des produits frais à la hauteur des fonctions de Francis Maillet puisque c’est lui qui en est le chef de Marché au niveau national.
Une mention spéciale pour le beau travail réalisé par l’équipe autour de ses « Alliances Locales », dont les premières collaborations remontent à une dizaine d’années, et qui font de ce magasin l’un des tout premiers du secteur qui se soit engagé dans la démarche de valorisation des productions locales.


Tout est magnifique, les îlotages font sens, le souci d’informer le consommateur est permanent, jusqu’au rappel des engagements de l’enseigne : on comprendra que j’ai été très touché par les citations de mon père judicieusement imprimées à certains endroits du magasin.
Et puis, il y a ce souci du développement durable : de la gestion des déchets (recyclage des cartons, du papier et des cintres, filières de valorisation pour les palettes, etc.), aux économies d’énergie (centrale CO2 pour le froid négatif, bacs avec couvercles et linéaires avec portes) en passant par la récupération des eaux, l’implantation de bornes de recharge pour les véhicules électriques…tout y est !
Francis Maillet fait partie des adhérents E.Leclerc qui considèrent qu’un magasin ne doit pas être trop bavard, question prix et promotions. Pas trop d’affiches, pas de surenchère de stop-rayons…c’est un parti pris ambitieux, à l’heure où la concurrence sur le prix s’intensifie. Pour lui, la promesse-prix doit être tenue tous les jours et c’est à cette condition que les clients ont confiance. Les premiers résultats depuis l’ouverture lui donnent amplement raison.
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