L'Europe : à ce stade de la crise et des enjeux de reconversion de notre modèle de développement, je veux me réinvestir pour défendre un projet européen.
Je sais, par les temps qui courent, et sur les Réseaux que s'il on veut être populaire, il suffit de taper sur Bruxelles. Fastoche, et pourtant si lâche et si vain.
En France, on se voit volontiers résistant gaulois devant l'empire germanique, on méprise le Polonais, le Roumain... Mais notre arrogance fait "pschit" devant les menaces trumpiennes, le déplacement des centres du pouvoir vers l'Asie (Chine, Inde).
Heureusement, nos voisins, nos partenaires, avec leurs exigences, viennent d'accepter le méga plan de relance sans lequel nous n'aurions que notre dette et nos déficits pour pleurer.
Même les agriculteurs applaudissent au renouvellement de la PAC. Tu parles : 62,4 milliards de restitution, c'est pas rien.
Alors, j'adhère aux critiques sur les dysfonctionnements, la complexité du "Machin". Mais tous les acteurs engagés dans la refondation de notre société devraient défendre ce dernier projet collectif. Réformer, oui, mais d'abord défendre l'Europe.
1 Commentaires
Ainsi, les géants économiques que sont les USA, la Chine et demain l’Inde nous imposent de construire une Europe forte, donc fédérale, c’est-à-dire capable de défendre efficacement des valeurs basées sur la transparence contraire aux principes du populisme et de l’autoritarisme.
N’y-a-t-il pas une contradiction flagrante entre le besoin d’une Europe fédérale, voir jacobine, capable de garantir nos idéaux, notre culture commune et la recherche d’une politique régionale mieux à même de répondre aux besoins domestiques des peuples européens ?
La suppression des états européens et l’avènement de la Communauté Européenne des Régions (ou des Lands) ne seraient-ils pas des solutions pour surmonter nos contradictions ?
Certes, cette conception nous impose à nous français de remettre en cause notre mentalité séculaire de jacobin. Elle nous oblige à admettre de nouvelles institutions européennes renforcées. En résumé, à opérer dans nos mentalités une révolution bien plus profonde que celle engendrée par la prise de la bastille, est-ce possible ?