SOCIÉTÉ Industrie / Agriculture

Grippe aviaire et pandémie médiatique : l’impossible communication des éleveurs !

 Des consommateurs qui s’appliquent à eux-mêmes le principe de précaution, et voilà le marché du poulet en berne. Les professionnels tentent de répliquer avec une grande collective “ volaille française ”… J’ai des doutes sur son efficacité; j’ai comme dans l’idée que ça ne marchera pas. Arguments : Jusqu’à la fin de la deuxième semaine d’octobre, tout allait relativement bien. La grippe aviaire sévissait loin de nos frontières. Le climat a changé vers le 10 octobre. Sur France Info, je me souviens avoir entendu un journaliste questionner des grossistes de Rungis. Non, il n’y avait « pas encore vraiment de baisse des ventes ». Mais, on sentait « que ça allait venir »… Rediffusé « en boucle », parallèlement à d’autres reportages (TV, radio), cette recherche d’information allait lancer un vaste mouvement de méfiance. Dès le lendemain, AFP et presse nationale cherchaient à interpeller tous les distributeurs. Mes collaborateurs m’invitaient à me taire (« Quel que soit ce que tu diras, c’est parti, c’est enclenché, la machine va devenir incontrôlable »). De fait, quelques professionnels se sont fait piéger : ne serait-ce qu’en répondant, ils ont alimenté le sujet… Ce matin, les résultats sont là : baisse généralisée des achats dans les magasins. Aucun pays de l’UE n’est encore touché par l’épizootie. Les élevages français sont l’objet d’une observation des plus draconienne, mais voilà nos poulets touchés par une autre forme de virus : la psychose. Comment en est-on arrivé là ? Le processus est facile à décrypter. 1) « Scientifiquement, il est depuis longtemps établi que les différentes familles de virus de l’influenza circulent depuis des siècles. Toutes sont susceptibles de muter en échangeant du matériel génétique et de provoquer une pandémie à l’échelle mondiale. Le risque potentiel est donc permanent et l’a toujours été » (Bernard Vallat, DG de l’Office International des Epizooties). Mais, la télé et internet ont changé la perception du phénomène. Tous les soirs, les téléspectateurs peuvent suivre sur une carte la progression des foyers épidémiques. Avec son avancée apparemment inéluctable vers notre territoire. Qu’importe alors que les experts s’obstinent à rassurer : « Le virus est encore loin » ; « Il n’est transmissible que par contact et non par ingestion » ; « Il n’est pas transmissible d’homme à homme », etc… Vue de nos pénates, l’épidémie fond sur nous à l’heure du JT, tel un tsunami ou un cyclone. 2) Face aux représentations fantasmatiques, que valent les propos rassurants, qu’ils émanent des professionnels ou des hommes politiques. Ces derniers d’ailleurs ont changé de ton. La Commission (UE), jusqu’ici prudente, a, le 13 octobre, interpellé les états membres qui « doivent se préparer à une éventuelle pandémie…qui ferait un grand nombre de morts ». Il y a eu la vache folle, et pis encore, le procès fait aux politiques dans l’affaire du sida. La tentation est grande, pour eux, de sur-réagir. Pas question d’être accusés d’aveuglement ou de laxisme, ou de se retrouver boucs émissaires. A l’Assemblée, ils interpellent le gouvernement. Et finalement, Villepin (il y était contraint) « solennise » le dispositif de veille, et forcément, dans le souci de convaincre et de marteler, contribue indirectement à la dramatisation. 3) Du coup, la communauté scientifique elle-même n’est plus entendue. Tout se mélange. Ainsi, dans la presse, ce week-end, l’interprétation des nouvelles investigations confiées à l’AFSSA. A la demande du gouvernement, l’agence va peaufiner un avis sur le risque de transmission du H5N1 à des produits de volaille peu ou pas cuits (foie gras, volailles fumées, etc…). Alors que cette même agence n’avait pas encore recommandé le confinement des volailles sur le territoire et qu’on restait (politiques et scientifiques) dans une démarche de précaution, voilà une initiative décrite sur un mode complètement alarmiste. Dans ce contexte, que peuvent faire les éleveurs français ? Pas grand-chose, hélas. 1) La chute des ventes est confirmée. J’en atteste, au vu des statistiques remontées des centres E. Leclerc. Entre 15 et 30% des ventes habituelles. 2) Les professionnels sont évidemment paniqués. La FIA (Fédération Industrielle Avicole) a décidé de lancer une étude (sic) sur la perception des consommateurs face à la grippe aviaire. Inutile et trop tard. Il suffit de lire les statistiques turques et roumaines, ces dernières semaines : 50 % de baisse des achats. 3) Les fédérations d’éleveurs veulent lancer une campagne de communication : mise en place d’un label « volaille française ». Elles demandent aux distributeurs d’être des relais sécurisants auprès des consommateurs. Je ne crois pas à l’efficacité de toutes ces communications collectives. Elles ont montré leur insuffisance dans le contexte de la vache folle. Je me rappelle d’ailleurs, en « une » d’Ouest France, la photo terrible de carcasses de bovins abattus en Normandie alors qu’en page « consommation », les éleveurs s’évertuaient à communiquer sur la qualité « origine française ». Les éleveurs comme les politiques doivent comprendre que les consommateurs ont retenu la leçon. Ils s’appliquent à eux-mêmes le principe de précaution. Peu importe au fond qu’il y ait beaucoup ou peu de risques, ils s’abstiennent… Face à cette attitude, aucune campagne de publicité n’y fera rien. J’ai évidemment demandé à tous les directeurs de magasin qu’ils mobilisent leur personnel (des rayons boucherie et traiteur notamment) pour que dans la relation de confiance et de proximité entretenue avec leurs clients, ils fassent tout ce qui est nécessaire pour rassurer et expliquer la situation. Mais c’est la lucidité, et non la résignation, qui m’amène à dire que parallèlement à la politique de prévention et de contrôle (qui doit être évidemment prioritaire par rapport à la préservation des intérêts économiques), il est désormais urgent de plancher sur un plan d’aide au secteur avicole. Cette filière vient tout juste et péniblement de se remettre d’une chute des cours (émergence de nouveaux centres de production : Brésil, Moyen-Orient, Chine). Puisqu’on discute « budget » au Parlement, c’est dès maintenant qu’il faut inscrire une ligne destinée à venir en aide aux éleveurs.

21 Commentaires

Cette affaire est une nouvelle honte pour la presse française... Combien d'éleveurs seront mis sur la paille à cause de la volonté de quelques médias, notamment audiovisuels, de "faire du sensationnel" ?
Vous avez raison d'évoquer la nécessité de réfléchir dès maintenant à une aide au secteur avicole. Mais puisque vous parlez de lucidité, vous savez aussi que nos responsables politiques n'anticipent jamais et qu'ils attendront la crise pour songer à y remédier...
Hier l'émission de france 5 "arret sur image" revenait sur la médiatisation de la grippe. (pour voir l'émission http://www.france5.fr/asi/)
Si l'on n'en parle pas, c'est que l'on nous cache quelque-chose. Et lorsque l'on nous donne des informations qui se veullent être rassurante "il n'y a aucun danger", le ton des journalistes télé comme radio lui ne l'est pas. Pire à la télévision les journalistes ne sourient pas, ce qui est interprété par l'auditoir comme une contradiction et donc ils mentent.
Dans ce genre de nouvelle le syndrome Tchernobyl vient immédiatement à l'esprit des gens, et la psychose est renforcée, chez les plus agés.
Maintenant si les contröles vétérinaires ont lieu et que même si par hasard un poulet malade avait échappé aux mailles du filet le virus est tué à la cuisson où est le danger!
Titre d'une dépêche il y a quelques jours: un thailandais meurt de la grippe aviaire après avoir mangé un poulet contaminé. Il fallait lire tout l'article pour apprendre qu'il avait lui même tué, plumé et préparé le poulet pour comprendre que ce n'était pas la consommation de la viande qui était en cause, mais un contact prolongé avec cette volaille.
Quid de la responsabilité des journalistes dans la peur des consommateurs?
Aujourd'hui, nous voyons à la télé l'épizootie se rapprocher, transportée par des oiseaux migrateurs, mais ce n'est toujours qu'un risque économique et non un risque de santé publique. Si ce virus mute et passe d'homme à homme, il sera transporté par des couloirs de migration bien plus nombreux et des migrateurs bien plus rapides que les oiseaux: chaque jour des centaines d'avions partent du sud est asiatique pour tous les pays du monde, transportant des milliers de voyageurs se dispersant sur toute la planète. Il faut 8 mois pour mettre en production un vaccin et quelques heures pour disperser du virus dans le monde entier. Sacré défi à relever!
Il vaut mieux s'en méfier quand même.
C'est tout de même pas de la rigolade pour ceux qui en sont atteints.
Paul Manufel
Je souscris à l'analyse qu'avant de communiquer, il s'agit d'informer.
En matière d’information, les mass media ont pour fonction principale de transmettre des informations, de souligner les points importants. Bien sûr, se posent certaines questions :
Qui décide de ce qui est important ? Quel est le degré d'importance ? Quelle est la valeur de l'information (un bon journaliste croise les sources et vérifie) ? Quelles peuvent être les milieux autorisés qui s'autorisent à penser ?
Il reste la possibilité de s’informer soi-même :
- Pour le virus aviaire H5N1, il n’existe pas de preuve d’une transmission inter humaine significative en Asie selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
Le virus de la grippe aviaire, lorsque la souche est hautement pathogène, peut se transmettre exceptionnellement à l’homme, comme cela a été observé pour le virus influenza A/H5N1 à Hong-Kong en 1997 et en février 2003 ou, plus récemment, au Vietnam où des foyers de virus aviaire ont été observés fin 2003.
- La contamination aérienne se fait essentiellement lors de contacts étroits, prolongés et répétés dans des espaces confinés avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés, par voie directe ou indirecte (surfaces et/ou mains souillées par les déjections). De ce fait, ces cas restent exceptionnels et concernent principalement les personnes qui travaillent ou interviennent dans une zone contaminée : éleveurs, techniciens de coopératives, vétérinaires, équipes de nettoyage et de désinfection…
- Evidemment, le risque d’une pandémie humaine repose sur la survenue d’un virus influenza aviaire pathogène "humanisé".
- Comment savoir tout cela ?
Comme le dit l'adage "Si la montagne ne vient pas à Mahomet, Mahomet va à la montagne"
Rendez-vous à :
http://www.who.int/fr/
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/sommaire.htm
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/grippe-aviaire/7424-grippe-aviaire-vrais-dangers.htm
Ensuite en matière de communication, étant donné que nous n’allons pas tous devenir médecins, il faut bien s’en remettre à quelques spécialistes, à ceux dont le métier ou la vocation est de protéger. Je crois qu’il ne faut surtout pas se fier au bon sens personnel qui déclenche pas mal de réflexes idiots et qu’il convient de rester sourd à ceux dont l’intérêt financier ou commercial est de nous motiver à les croire (n’est-ce pas une des objectifs de la communication ?).
Ainsi, informons-nous et sans sombrer dans le pessimisme le plus total, n’oublions pas que la vie est un risque mortel…
Bien sur que cela peut-etre dangereux. Mais a quoi
cela sert de faire peur aux citoyens en remettant
une couche de grippe 2 fois par jour alors que ces pays touchés font le maximun pour eviter la propagation. J e dois preciser qu'il y a aussi un probleme en ce moment avec le veau espagnol qui porte une langue bleue depuis quelque temps. Alors
les betes sont arrétes a nos frontieres. La aussi peut etre une autre approche pour faire du sensationnel! . Je crois qu'aujourd'hui avec les moyens de controle de notre pays la grippe aura
franchement du mal a passer sur les etals de nos
supermarchés (leclerc) . Voila alors arretons de
flipper tout le temps et profitons de nos bons produits. Salut a tous et a toutes. Gilles. MILLAU.12
Le Canard Enchaîné a sorti un supplément édifiant consacré aux moeurs de la grande distribution. Je m'étonne que M. Leclerc n'en parle pas, ne serait-ce que pour nier les pratiques plutôt limite qui y sont décrites...
Ainsi on a beau jeu de faire semblant de défendre les éleveurs de volaille à propos de la grippe aviaire, alors qu'au fil des années, les centrales d'achats de la grande distribution mettent ces éleveurs sur la paille !
Non les pouvoirs-publics n'ont pas sur-réagi et n'appliquent pas le "principe de précaution" qu'on nous serine et dont on nous rebat les oreilles depuis la sang contaminé. Le virus H5N1 est annoncé, dans la fiente d'oiseaux migrateurs. La mesure à prendre est le confinement des animaux, que le ministre de l'agriculture n'a pas prise pour ne pas mécontenter les éleveurs de volailles en plein air. Tant pis si un oiseau est touché il faudra abattre tous les autres, et là oui la filière sera dévastée.
Tout le reste le label, les explications, c'est du pipeau, puisqu'on sort du domaine du rationnel.
Rappelons aussi le variant humain du HN51 n'existe pas encore.
Mise à jour
http://www.afp.com/francais/news/stories/051025073734.5puio2u8.html
les oiseaux migrateurs infectés ne sulvoleront que les 21 départements concernés.
Après lecture, audition et "télé" vision de nombreuses informations sur cette menace à nos portes de la grippe aviaire, je me dis que le bouchon est poussé un peu loin... Mais dans les 2 sens !
A savoir :
- Je comprends parfaitement la grande appréhension voire panique, que vivent les professionels du secteur touché (éleveurs et distributeurs) et comme l'explique très bien MEL ils ont raison.
- Maintenant en prenant un peu de recul, une chose m'exaspère : Qui serait OBJECTIVEMENT prêt à déguster un plat savoureux une fois cuit, en sachant que CRU il peut-être infesté de virus, bactéries ou autres saletés ??? Arrêtons l'hypocrisie.
- La réaction du public est peut-être un peu prématurée, mais CHAT ECHAUDE CRAINT L'EAU FROIDE !
Après le subtil coup du nuage de Tchernobyl, de la vache folle, du veau aux hormones etc... On ne nous y prendra plus !!
Alors merci par avance à Bruxelles de travailler sur les assurances/dédommagements pour une catastrophe naturelle un peu spéciale...
Bonjour,
Dans le cadre de nos études sur le comportement des consommateurs (Master de Marketing à Paris Dauphine) nous cherchons à répondre à la question "le blog est il un outil commercial?". Afin d'y répondre nous avons commencer par nous demander qui est sujet à l'utilisation de ces sites.
Nous sommes tombées sur votre blog qui nous a attiré. Il est actualisé régulièrement, parle d'un peu de tout et chaque intervention génère des commentaires.
Nous nous adressons à vous par le biais des "commentaires" car nous aimerions avoir votre avis sur notre problématique.
Nous vous serions reconnaissantes de bien vouloir nous répondre.
Cordialement,
Tiana et Cécile
Je partage tout à fait votre opinion, mais je m'étonne que la lucidité dont vous faites preuve ne soit pas partagée par vos employés.
En effet travaillant dans l'industrie alimentaire au contact de la grande distribution, et au vu de vos déclarations, je m'étonne que des responsables de magasins leclerc nous menacent d'annuler des contrats si nous n'utilisons pas de volaille garantie d'origine française. Vous précisez vous même que le virus n’est transmissible que par contact et non par ingestion : il faudrait que les responsables de vos rayons en prennent pleinement conscience ...
Peut on croire la filière avicole?
Après une longue période d'abstinence, je me suis remis à acheter du poulet suite aux efforts de qualité des éleveurs et à la confiance que je leur ait fait sur les conditions d'élevage et de provenance (et j'ai continué jusqu'à ces derniers jours malgré le battage médiatique).
Demain des poulets de batterie améliorés pourront arborer des labels "élevés en plein air" alors même qu'ils auront été élevés dans des bâtiments surpeuplés. Que les éleveurs n'aient plus le choix de leurs conditions de production n'autorise pas le mensonge aux consommateurs.
La filière a tout à perdre à ce jeu. Si on ment aujourdh'ui sur les conditions d'élevage, pourquoi pas demain sur la provenance et après demain sur autre chose.
MEL a titré "l'impossible communication des éleveurs", mais si elle commence par une tromperie sur le produit, fusse t'elle autorisée par le gouvernement, on peut passer directement à "chronique d'une catastrophe annoncée". Seule une transparence totale permettra de limiter les dégats.
Question directe à MEL: Que comptez vous faire pour garantir à vos clients l'exactitude des mentions portées sur les étiquettes? Pour ma part, je ne reprendrai mes achats que si j'ai la conviction que ce que j'achète correspond à ce qui est indiqué sur l'étiquette.
je possede un restaurant et depuis 1 mois le chiffre d'affaire à chuter de 30% par rapport à la mème période de l'année dernière, chose que ne nous étaient jamais arrivées auparavant.
Les clients nous posent de plus en plus de questions sur la provenance des volailles, alors que nous sommes déja reconnu dans le quartier comme le meilleur restaurant spécialisé dans le sud ouest et alors qu'ils viennent depuis de nombreuses années.
Une psychose s'installe, dont nous serons les premiers à patir en cas d'agravation de la situation, la grande spécialité de notre maison c'est le canard sous toutes ses formes.
D'autre part nous venons d'apprendre que Bruxelle
à conseillé au gens de consomer la volaille et les produits issus de celle-çi bien cuit alors qu'il n'y à aucune preuve de la transmission de cette maladie par la nourriture.
Si cette mesure ce confirme ou s'accentue, ADIEU
foie gras, mousse au chocolat, oeufs à la neige,
tiramisu, steak tartare et j'en passe, sans parler de la baisse des achats de ces memes produits.
Pour moi cela conduira à la fermeture de mon entreprise et au chomage de 20 personnes.
J'ose meme pas immaginer ce qu'une catastrophe de pandémie couterait à la collectivité si elle devait ce produire.
Il faut absolument aider les pays d'Asie à enrayer la maladie avant qu'elle ne se propage dans la trensparence totale.
Et une bonne information du public en évitant l'alarmisme.
Re dazibao, re gilles tulsa, re MANUFEL, re Roland (24/10/05)
En fait, personne ne conteste que les décideurs doivent « dans leur tête » faire comme si la pandémie était inéluctable. C’est le meilleur moyen de s’y préparer. Mais la difficulté, c’est de faire comprendre « qu’une bonne préparation » n’est pas, en soi, l’annonce d’un cataclysme programmé. Et dans cette nécessaire pédagogie, les médias ont un grand rôle à jouer.
Re Roland (24/10/05)
D’accord avec vous. Trop d’info approximative, trop de labels ou d’indications fumeuses. Il faut nettoyer et clarifier toutes ces affirmations. Mais reste qu’aujourd’hui, il y a une urgence sociale, et je ne crois pas que ce soit le moment de lancer d’autres polémiques.
Re étudiantes marketing (25/10/05)
Oui, le blog peut être un outil commercial. Mais dans ce domaine, je n’ai aucune expertise. Et je ne me sers pas du mien à cette fin. Le plus compétent dans le domaine commercial me semble être Loïc Le Meur ; vous pouvez le contacter de ma part.
Re claude Subot (24/10/05)
Pas encore lu le dossier du Canard. Seulement feuilleté… Il me semble bien dans l’esprit du journal. Beaucoup de poncifs (tous les poncifs !), mais des critiques justes parfois, même si tout ça reste sur un ton très sarcastique. Beaucoup d’imprécisions aussi apparemment.
Mais, non, Claude, ça fait pas mal de temps que j’ai décidé de ne plus répondre systématiquement aux attaques caricaturales. C’est une perte de temps, car ceux qui rédigent ces dossiers se foutent complètement des réponses. Ils écrivent « à charge », et… ça fait vendre !
Nous vous remercions vivement pour votre réponse. Nous allons donc contacter Loîc Le Meur selon vos conseils et nous vous remercions encore de votre intérêt et de nous avoir redirigées.
Cordialement,
Tiana & Cécile
La grippe aviaire est le fruit d'une poule?
A l'attention de Michel-Edouard Leclerc
Bonjour,
J'ai vu dans une récente enquête, que votre enseigne était perçue par les consommateurs comme une enseigne de proximité, loin devant d'autres enseignes, et y compris devant les services publics.
L'attachement du consommateur pour son magasin de proximité est un des grands points forts de votre enseigne. Aussi, je me permets de vous proposer nos offres de solutions geomarketing qui vous permettront de mieux connaître vos clients et de mieux adapter l'offre de vos magasins ainsi que leurs actions locales.
Plusieurs SCA ont déjà choisi nos solutions logicielles "GéoBase" : La SCADIF et la SCAPNOR.
Alain THIBAULT, président de la SCADIF, fait désormais réaliser ses études d'implantation et d'extension de magasins par sa filiale Expandif (DG:François Goddet) qui dispose de notre solution GeoBase.
Le bénéfice est double : L'acquisition de GeoBase a permis aux 2 SCA SCADIF et SCAPNOR :
1 - de réduire considérablement le poste budgétaire "études d'implantation/ études de marché".
2 - de réaliser de nouvelles études permettant de mieux maîtriser le risque financier en amont de la démarche immobilière
Pensez-vous que d'autres SCA pourraient être intéressées par cette même démarche de réduction de ses coûts études ?
Je suis a votre disposition pour vous présenter les bénéfices de nos offres géomarketing pour votre enseigne.
Voici mes coordonnées :
Sylvia Alcover
Experian
Tel : 01 41 45 15 46 / 06 22 61 07 34
email : sylvia.alcover@experian-scorex.fr
Adresse : Immeuble le Triangle de l'Arche
8 cours du Triangle
92937 Paris La Défense Cedex
Bonne journée / Sylvia Alcover

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