ÉCONOMIE
Actus / Débats
Journal des 6, 7, 8, 9 et 10 mai 2005
1) Loi Galland :
J’organise un point presse la semaine prochaine pour commenter le projet de réforme de la loi Galland. Pour l’heure, ce vendredi, je suis installé à la terrasse d’un café de Saint-Malo et j’essaye de structurer mon argumentaire critique. Il faudra aussi formaliser une contre-proposition susceptible de nourrir d’éventuels amendements. Beaucoup de mes collègues et concurrents rejoignent désormais nos analyses. Nous nous sommes rencontrés ou téléphonés ces derniers jours. Pour eux, ce texte n’est même pas amendable. Il faut tout faire pour le torpiller. Si sur le fond, je partage leur avis, je ne crois pas que l’on puisse rester passif et compter sur un éventuel départ de Jean-Pierre Raffarin au lendemain du 29 mai. D’ailleurs, le Sénateur Gérard Cornu (UMP) a commencé à instruire le dossier avant les débats qui auront lieu début juin à la commission des affaires économiques. Il faut donc assurer la plaidoirie. Monsieur Cornu m’a fait savoir qu’il ne recevrait pas les présidents des enseignes. Il s’en tiendra aux remarques des fédérations et des représentants institutionnels. Drôle de manière d’aborder les aspects concrets du sujet. Problème d’emploi du temps, dit-il ! Soit ! Voilà en tout cas qui me dédouane. Il ne faudra pas venir me reprocher mes prises de parole publiques.
2) Marges arrière :
Fleury Michon est une très belle entreprise de charcuterie, leader sur son marché. Il y a six mois, pour relayer Christian Jacob qui dénonçait les marges arrière, ses dirigeants s’inquiétaient publiquement d’une baisse prévisible des résultats du fait des pressions exorbitantes de la distribution. De fait, les marges arrière dans ce secteur dépassent 50 %. Mais alors que je feuillette, entre deux bolées de cidre, quelques numéros récents de revues spécialisées dans le secteur agroalimentaire, je tombe sur la publication de ses derniers résultats. Fleury Michon a enregistré, pour l’exercice 2004, une hausse de profits de 10,86 % pour un accroissement de chiffre d’affaires de 4,7 %. Super ! On comprend pourquoi derrière Christian Jacob, le lobby agro ne veut plus supprimer les marges arrière !
3) Europe :
De retour de week-end, je trouve dans ma boîte aux lettres le texte officiel du traité constitutionnel soumis à notre approbation. Imprimé comme ça, c’est vrai que le torchon est un vrai repoussoir. Je comprends que, dans beaucoup de foyers, le texte va aller illico dans la poubelle, sans possibilité de recyclage. Quel manque de professionnalisme. Quel mépris pour nos concitoyens… Au fait, je vous avais dit qu’à la demande de Matignon, mon groupe avait accepté de distribuer plusieurs centaines de milliers de constitutions dans les magasins. Eh bien, ça ne pourra pas se faire. La passation de marché n’aurait pas été confirmée à temps par le Secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes. Et l’imprimeur (qui confirme) ne pourra pas nous les livrer. C’est fou ce qu’on est mobilisé « en haut lieu ».
4) OGM :
Il y a quinze jours, une mission parlementaire émettait soixante propositions pour encadrer les essais et l’utilisation des OGM. Elles devaient faire l’objet d’un projet de loi débattu en juin. Refusant d’adhérer aux harangues anti-OGM, les députés déclaraient qu’il ne fallait pas « baisser la garde ». Ils demandaient une pause sur les autorisations de mises en culture en 2005 et réclamaient que les essais « se fassent dans des conditions plus strictes qu’elles ne le sont actuellement ». Une manière intelligente de répondre aux inquiétudes sans vraiment changer de cap. Eh bien non. C’était trop intelligent pour le Ministre de l’Agriculture. Il a autorisé onze nouveaux essais pilotés par les sociétés PIONEER GENETIQUE, MERISTEME et BIOGEMMA. Ne pas suivre les demandes, pourtant mesurées, des parlementaires, n’est-ce pas donner un argument de poids aux commandos de faucheurs qui font de leur combat un acte politique tout autant que sanitaire ?
62 Commentaires
Depuis 2 ans j'essaie d'intéresser un éditeur à un projet d'album grand public présentant les 25 de l'Union sous un mode humoristique et très graphique... Peu de succès jusqu'à présent.
La Représentation de la Commission à Paris avec qui j'ai eu un contact m'a signalé votre fort intérêt pour la construction européenne. Mon projet n'est pas exactement de la BD. Il mélange photos, dessins et textes brefs - Puis-je cependant vous le présenter succintement ?
Certes, il satisferait ceux qui trouvent qu'il va trop loin comme ceux qui trouvent qu'il ne va pas assez loin.
Mais, au final, on en resterait à la situation actuelle. On constaterait une impossibilité d'aller plus loin.
Ne faut-il pas, en ce qui vous concerne, accepter un texte qui, pour la première fois, reconnaît que de la marge arrière peut être répercutée sur les consommateurs ?
Un peu, comme pour la constitution européenne, un petit pas qui permet d'espérer plutôt qu'un statu quo sans alternative !
Je crois bien qu'il faut torpiller le projet Jacob, qui à mon avis ne va faire qu'augmenter les marges arrières et les prix de ventes. En effet je pense que avec une telle loi qui légalise les M.A. les industrielles vont augmenter leur tarif et les hypers pour répondre à cela vont augmenter les marges de façon à dépasser grassement les 20% et pouvoir les répercutés sur les prix ce qui va donner à mon avis un statut-quo des prix en hyper et une inflation chez les petits commerçants!
J'ai mis mon exemplaire de la constitution à recycler en même temps que la boite en carton qui emballe le tube de dentifrice Marque Repère, comme quoi la forêt n'est peut-être pas perdue!
Je tenais à feliciter le ministre de l'agriculture pour avoir conclu sur l'affaire du sang contaminé ou celle des hormones de croissance que prendre de mesures de précaution et financer des études couterait plus chers à la France que de commercialiser des OGM et nous rendre peu-être malade, merci à lui pour sa lutte contre la vie cher! :)
Toute cette discution autour des prix de ventes m'amène à vous poser trois questions :
1° Quelle est l'utilité de la marge arrière ?
Pour illustrer mon propos je vous propose cet exemple simple. Supposons que je sois un industriel et je désire vous vendre un produit 1€. Sachant que la marge arrière est de 20% (j'élimine volontairement l'aspect négociation), je le facture à la GD 1,25€ (soit 1€/(1-0,2)). Le prix de vente de la GD est déterminée sur base de 1,25€ + coûts + marges.
En fin d'année je vous ristourne les 20% convenus soit 1,25€ x 20% = 0,25€. Pour moi industriel il s'agit d'une opération blanche vu que j'obtiens mon prix désiré de 1€.
Sans marge arrière je vous facture un prix de 1€. Et donc le prix de vente devient 1€ + coûts + marges. Dans ce cas libre à la GD d'intégrer les 20 % dans sa marge.
En supprimant la marge arrière vous augmentez la flexibilité dans la détermination du PV et la négo avec l'industriel se concentre sur le prix d'achat soit les 1€.
2°Les produits MD ou PP sont ils soumis à ce principe de marge arrière ?
Par exemple pour la gamme Eco + ou N°1, l'absence de marge arrière n'explique-t-elle pas l'écart de prix entre celle-ci et les produits de marque ?
3° Est-ce que la structure de coûts du HD n'explique pas l'écart de prix entre les hypers et le HD ?
Pour fréquenter les 2 types de magasin je suis persuadé qu'à surface égale le coût du HD est largement inférieure à l'hyper. Et donc le consommateur sait ce qu'il peut attendre des 2 types de distributeur : prix, variété des produits, choix, rayons, rapidité, ... et choisit pour l'un des 2 concepts.
Enfin je trouve "hypocrite" l'attitude de certains ditributeurs qui tirent à boulet rouge sur le HD alors que la GD a intégré généralement une enseigne HD par exemple Carrefour/ED, Casino/Leader Price.
Toute cette discution autour des prix de ventes m'amène à vous poser trois questions :
1° Quelle est l'utilité de la marge arrière ?
Pour illustrer mon propos je vous propose cet exemple simple. Supposons que je sois un industriel et je désire vous vendre un produit 1€. Sachant que la marge arrière est de 20% (j'élimine volontairement l'aspect négociation), je le facture à la GD 1,25€ (soit 1€/(1-0,2)). Le prix de vente de la GD est déterminée sur base de 1,25€ + coûts + marges.
En fin d'année je vous ristourne les 20% convenus soit 1,25€ x 20% = 0,25€. Pour moi industriel il s'agit d'une opération blanche vu que j'obtiens mon prix désiré de 1€.
Sans marge arrière je vous facture un prix de 1€. Et donc le prix de vente devient 1€ + coûts + marges. Dans ce cas libre à la GD d'intégrer les 20 % dans sa marge.
En supprimant la marge arrière vous augmentez la flexibilité dans la détermination du PV et la négo avec l'industriel se concentre sur le prix d'achat soit les 1€.
2°Les produits MD ou PP sont ils soumis à ce principe de marge arrière ?
Par exemple pour la gamme Eco + ou N°1, l'absence de marge arrière n'explique-t-elle pas l'écart de prix entre celle-ci et les produits de marque ?
3° Est-ce que la structure de coûts du HD n'explique pas l'écart de prix entre les hypers et le HD ?
Pour fréquenter les 2 types de magasin je suis persuadé qu'à surface égale le coût du HD est largement inférieure à l'hyper. Et donc le consommateur sait ce qu'il peut attendre des 2 types de distributeur : prix, variété des produits, choix, rayons, rapidité, ... et choisit pour l'un des 2 concepts.
Enfin je trouve "hypocrite" l'attitude de certains ditributeurs qui tirent à boulet rouge sur le HD alors que la GD a intégré généralement une enseigne HD par exemple Carrefour/ED, Casino/Leader Price.
Cher do, j’ai répondu à votre question dans les commentaires sous ma note du 12 mai 2005 (« Loi Galland, les conditions d’une bonne réforme »).
Le projet Jacob ne permet pas, en l’état, la stratégie des petits pas. C’est tout le problème, Sébastien. Il fige la négociation commerciale, supprime même la notion de « conditions particulières » prévue par la circulaire Dutreil.
Il ne remet pas en cause le statut de la coopération commerciale, ni sa déductibilité. Seulement la partie au-delà de 20% est répercutable. Le principe des marges arrière est validé, conforté, stratifié à hauteur de 20%, ce qui est énorme. De plus, vu la configuration actuelle du texte, on aura toute une succession d’effets pervers, dont celui-ci : étendre à 20% les marges arrière dans les secteurs où elles n’étaient pas pratiquées.
Il faut donc arriver à amender le texte (stratégie d’accompagnement plus que d’obstruction). Arriver peut-être à un compromis où on pourrait accélérer la dégressivité de ce taux pour éviter justement les effets d’ondes sur les autres produits.
Actuellement, presque tous les distributeurs (sauf Casino, si j’en crois mes interlocuteurs de la FCD) sont d’accord pour partir d’un niveau de 20%, mais à condition, en trois ans, d’arriver à moins de 10%.
Pas de problème pour instruire. Envoyez-moi votre projet (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux).
Cela dit, je n'ai pas le sentiment que le projet Jacob revient sur les avancées de la circulaire Dutreil en matière de négociation de conditions particulières de vente.
Il prévoit, en effet, que "le barème de prix et les conditions de vente peuvent être différenciées selon les catégories d'acheteurs de produits ou de demandeurs de prestation de services définies dans des conditions fixées par voie réglementaire en fonction notamment du chiffre d'affaires, de la nature de la clientèle et du mode de distribution."
N'y a-t-il pas là une véritable possibilité d'assouplissement de la négociation commerciale ?
ci-dessous ma lettre - ainsi je suis certaine qu'elle ne s'est pas égarée dans les méandres de vos bureaux ou des allées du Parc;
bonne journée
brigitte bosio-le goux
Rueil-Malmaison, le 2 avril 2005
Brigitte Bosio-Le Goux
34, rue Lakanal
92500 Rueil-Malmaison
Tel 06 80 31 71 07
A l’attention de Monsieur Michel Edouard Leclerc
Monsieur,
Pour vous avoir à maintes reprises vu et entendu dans les media, voire croisé dans Saint-Cloud, je ne veux pas croire que l’image d’homme avenant, accessible et sincère que vous dégagez soit entièrement construite ; c’est ce qui me donne non seulement l’envie de m’adresser ainsi directement à vous mais aussi l’espoir d’être lue et peut-être entendue sur certains points.
En effet je ne comprends pas que vous puissiez de nouveau mener une campagne du type chevalier blanc de la consommation quand il semble évident que votre objectif premier n’est pas de défendre le consommateur mais bien de l’attirer dans les hypermarchés à votre enseigne. La publicité trompe et enjolive souvent en flirtant avec les limites de l’honnêteté et c’est son jeu, mais une telle propagande est effrontément menteuse par omission. Car quels sont les moyens pour écraser les prix ? Ce ne sont certainement pas uniquement vos marges que vous allez écraser et pas uniquement les prix ou tout au moins les prix d’appel qui incitent à acheter tout le reste en confiance. Ce sont vos fournisseurs, petits producteurs, créateurs et sans doute aussi vos employés qui ne respirent ni le bonheur, ni l’esprit maison et pour lesquels travailler pour Leclerc ne signifie rien d’heureux ou de positif lorsqu’on discute avec eux.
Car on va « chez Leclerc », c’est à dire, en quelque sorte, chez vous - ce n’est pas anodin ; Aucune grande surface ne personnalise de cette façon sa marque.
Or vous avez à cœur depuis toujours de représenter des positions, reprises par des campagnes d’affichage et interviews, sociales, écologistes, courageuses, novatrices… Bref, des engagements plutôt séduisants que ne relaie pourtant pas le personnel en contact avec les clients, lequel ne véhicule aucune fierté de participer à une telle entreprise, aucune connaissance ni conviction en faveur des mouvements parfois menés dans vos centres comme les collectes pour la Banque Alimentaire ou les dons récents pour l’Asie proportionnels au nombre de passages en caisse un certain jour.
Mais les personnes à remercier publiquement du succès de cette initiative étaient peut-être moins les clients (qui en réalité sont certainement allés faire leurs courses le jour habituel et sans pour autant multiplier leurs passages en caisse pour le bon motif) que les agents de caisse.
Cela fait de nombreuses années que m’interpelle la discordance entre ce que semblent être vos convictions et la triste politique de ressources humaines menée, à ma connaissance c’est à dire à l’échelle des caissier(ère)s et autres employés en relation avec la clientèle, dans les magasins regroupés sous la bannière Leclerc.
En tant que consommatrice également, je voudrais me risquer à quelques suggestions cohérentes, du moins je l’espère, avec ces orientations que vous affichez..
Par exemple, si Leclerc vend un jour des voitures (en plus de l’essence), que les options correspondant à la sécurité (type ABS, airbags, même si ces derniers sont souvent de série aujourd’hui, mais il y a certainement d’autres exemples) soient systématiquement moins chères. Je trouve choquant que les personnes les moins fortunées soient également pénalisées à ce niveau.
Leclerc développe une ou plusieurs lignes habillement ? Pourquoi pas des opérations « relooking » comme il existe des opérations maquillage ? Les conseils dans ce domaine (tels que prodigués sur rendez-vous dans certains grands magasins) doivent-ils être réservés aux personnes pouvant s’offrir un tel service et les vêtements les plus onéreux ? On peut concevoir de vraiment jolis ensembles à moindre coût mais cela s’apprend.
Et il y a certainement, si l’on veut bien y réfléchir, nombre d’opportunités pour agir dans un tel sens. Pas seulement « écraser les prix » mais « faire au mieux avec un budget restreint ». Plus pédagogique, plus constructif comme objectif, non ?
Dans un autre esprit, il pourrait être généreux d’offrir l’accès temporaire de vos surfaces de vente à de jeunes créateurs, au-delà du Manège à Bijoux (Art du Jardin, Mode par exemple….), sans pour autant leur imposer des prix de ventes inférieurs à leur prix de revient ou qu’ils doivent craindre de votre part d’être rapidement copiés à bas prix en cas de succès.
Enfin et surtout je suis persuadée qu’il y a actuellement une autre bataille à mener d’urgence ; une bataille que vous avez l’occasion rêvée et certainement les moyens de conduire car réellement et directement lié à vos activités premières. Celui de la malnutrition au sens premier (qui sonne indécent chez nous j’en conviens) du terme : mal se nourrir.
En tant que médecin cette fois, j’en viens en effet au point qui me tient à cœur, celui du rôle de l’alimentation (et de l’activité physique mais là je ne vois pas bien comment vous impliquer) dans la santé : prévention de l’obésité dont la fréquence va hélas croissant en France, des maladies cardio-vasculaires, de l’ostéoporose, de certains cancers… et rôle dans le bien vieillir.
Un programme indispensable étant donnée l’augmentation de l’espérance de vie dont on nous rebat les oreilles. Gagner des années, certes, mais bourrés d’antihypertenseurs, hypocholestérolémiants, d’arthrose conséquence d’un corps usé par les kilos en trop ou de fractures ostéoporotiques… ? Ou sainement, sans creuser le déficit de l’assurance maladie et en étant capable d’assumer l’allongement de la durée du travail qu’il semble désormais impossible d’éviter ?
L’endroit où la ménagère remplit au moins une fois par semaine son panier dans le but de nourrir toute sa famille (lui donnant par-là même des habitudes qui se perpétueront de génération en génération…) n’est-il pas le lieu idéal pour une éducation à bien (ou mieux) manger ? Mettre en place un tel mécénat ?
Dans ce domaine, il me semble que « Leclerc » pourrait être à la fois pionnier et efficace, et que ce serait un bien joli projet d’entreprise. Une mission pertinente sur le plan santé publique et économie de la santé. Qui concerne aussi bien mes enfants que les vôtres et les familles dont ils seront plus tard responsables.
On peut imaginer tellement de choses ! Palette de menus équilibrés sur une semaine régulièrement proposée à l’entrée du magasin avec la liste des recettes et des ingrédients nécessaires (sans préjuger de la marque ou uniquement marque Repère si vous préférez), campagnes « évaluation nutritionnelle de votre caddie », campagnes (plus délicates j’en conviens) du type « réduisons le déficit de la Sécu en mangeant mieux », brochures informatives sur les apports calciques nécessaires selon l’âge en tête des gondoles produits laitiers, sur les vitamines au rayon fruits et légumes, prix d’appel sur les produits dont la consommation devrait être favorisée, création d’un Jean’s Calci-Cola ou Coca-lcic (je vous enverrais bien volontiers toute la documentation justifiant l’intérêt d’une supplémentation calcique à l’adolescence pour préparer l’avenir osseux), réconciliant goût des enfants et souhaits des mères puisqu’il apparaît que nos chers petits préfèrent cette boisson au lait…
Une alimentation équilibrée est avant tout diversifiée et rien ne doit en être exclu sauf cas particulier. Une telle communication ne vous mettrait donc pas en porte à faux avec l’un quelconque de vos fournisseurs.
Des concurrents comme Carrefour diffusent bien ponctuellement des informations de ce type, mais cela ne s’inscrit ni dans un véritable programme au long cours ni dans ces espèces de combats, souvent légitimes et sympathiques, que « Leclerc » (si vous avez toujours une certaine mainmise sur ces choix) entreprend.
Voilà donc ce que je voulais vous dire et que j’aurais regretté de ne jamais vous avoir dit étant donné la confiance que vous inspirez en dépit des campagnes promotionnelles agressives qui ne cadrent pas avec une telle impression sur l’homme lui-même.
Je vous prie de pardonner le fait de vous faire parvenir cette lettre ainsi, mais je souhaite être certaine qu’elle vous arrivera et ne vous sera pas épargnée par un(e) assistant(e) zélé(e) dans la mesure où tous mes propos ne sont pas aimables ;et je saurai ainsi en cas de silence (version ni oui, ni zut) qu’il s’agit de votre propre réaction.
Je reste à votre disposition pour toute collaboration, bénévole parce que j’y crois vraiment, en tant que consommatrice attentive (à raison d’un caddie plein deux fois par semaine !), mère de famille motivée et médecin soucieux de l’hygiène de vie de ses patientes.
Vous remerciant par avance d’une éventuelle réponse, je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de mes salutations distinguées.
Philippe Rassinoux Tel 02 51 40 11 11.A bientot.
Salut, vieux guerrier. Ton contact me fait plaisir. Je n’ai pas oublié les Amis de la Terre. J’ai gardé un excellent souvenir de nos rencontres. Je te recontacterai avec plaisir. A bientôt, je t’appelle.
Eh là, tout doux, chère Brigitte. Vous tapez fort, mais c’est injuste.
1) D’abord, je n’ai pas reçu votre courrier. Voilà pourquoi je ne vous ai pas répondu. Constatez que j’essaye de répondre aux questions qui me sont ici posées. Déposons donc les armes et discutons.
2) Si vous aviez lu les quelques textes ici rassemblés sur ce site, vous sauriez que je partage votre estime pour le personnel de caisse. C’est d’ailleurs pour ça que dans notre groupe, j’ai instamment demandé à ce que l’on ne généralise pas les expériences d’automatisation. Caissière, c’est un emploi dur, mais c’est un job nécessaire et respectable.
3) Faisant mes courses dans le même magasin que vous, je ne partage pas la généralisation de votre propos sur l’esprit du personnel. Il y en a de militants, d’autres plus indifférents. Mais j’en conviens, il faut renforcer la relation enseigne/salariés, en mobilisant tous les cadres du magasin comme relais. C’est un énorme chantier qui est difficile car chaque magasin est responsable de sa politique sociale.
4) C’est par méconnaissance que vous m’interpellez sur l’aide à la création. En effet, nous faisons travailler des jeunes cabinets de style dans le textile. Et nous sommes à l’origine d’un des plus jolis concours en bijouterie faisant appel aux créatifs des écoles d’art. En fait, dans chaque secteur de consommation, nous essayons de promouvoir les nouvelles offres, et de donner leur chance aux jeunes créateurs. Idem dans le disque, dans le livre ou la bande dessinée !
5) C’est toujours par méconnaissance, sans doute, que vous me reprochez notre manque d’intérêt pour les problèmes de nutrition. Il se trouve que notre enseigne a multiplié les initiatives depuis 4 ou 5 ans : kit dans les écoles, édition de guides informatifs, travail sur les fiches nutritionnelles de certains produits frais ou surgelés et dernièrement, cette campagne pour revoir l’étiquetage des produits alimentaires (trop de sel, trop de sucre) dans le cadre d’une mobilisation contre les risques d’obésité.
De cette méconnaissance, Brigitte, je ne vous tiens pas rigueur. Ce qui compte, derrière l’expression de votre irritation, c’est votre propre motivation. Je ne doute pas que vous ayez des idées. Ok pour vous écouter, ne serait-ce que sur ce blog. Je suis tout entier à votre écoute. A bientôt.
Précision, Sébastien : la circulaire Dutreil prévoyait qu’à partir du tarif, on pouvait négocier des conditions particulières à condition d’offrir des « contreparties ». Cette option a été abandonnée dans le projet Jacob. Aujourd’hui, on ne parle que de conditions différentiables par catégorie d’acheteurs (hyper, HD, GSS, VPC, etc…). Mais à l’intérieur d’une même catégorie (par ex. hyper), il n’y a pas de possibilité de différencier les tarifs.
Je ne comprends pas tres bien la notion de conditions particulières d'achat ou de vente.. Cette notion existe-t-elle toujours (après l'entrée en vigueur de la loi Jacob)? Si oui quels sont les types de services pouvant venir en diminution de la facture ? Les "conditions subjectives ayant présidé à l'élaboration des contions particulières" doivent elles faire l'objet d'un écrit? Quelles sont les précautions à observer pour ne pas risquer de se voir reprocher une pratique discriminatoire? Merci de m'éclairer..
Ce n'est pas parce que je rue dans les brancards qu'il faut m'apostropher comme une jument rétive... mais je ne vous en tiens pas rigueur - il est exact que j'avais un peu de mal à concevoir de ne pas avoir reçu au minimum une réponse indifférente mais courtoise dictée en 3 secondes à une secrétaire ; mon atavisme corse aura induit le ton disons... un tantinet agacé par ce silence.
Après tout mon courrier vous interpelle mais il ne se contente pas de critiquer, il propose.
Puisque vous m'écoutez et mieux encore m'assurez d'une réponse, commençons par les points essentiels :
- les caissières et leur temps "partiel" à savoir rémunération aux heures d'affluence et rien à faire (ni à gagner) entre des plages horaires espacées (qui ne leur permettent pas souvent de rentrer chez elles vu où elles habitent) sinon tourner en rond dans la galerie - que leur est-il proposé d'intéressant/intelligent/formateur pour occuper ces temps morts ?
- votre intérêt pour la malnutrition et l'ouverture il y a qques mois d'un espace sucreries bonbons en tout début de galerie. Une pensée émue de ma part je vous assure, en voyant les bambins réclamer ces bonbons chers et bas de gamme et les pauvres parents épuisés tenter de leur résister... ou céder. Notons là encore que les parents obligés de traîner avec eux leurs enfants lorsqu'ils remplissent leur caddy ne sont pas les plus avantagés.
OK, cet espace a pour l'instant une autre vocation
- il me semble que les super hyper marchés et notamment vos enseignes de Rueil-Nanterre comme terrain expérimental (clientèle du Mont Valérien quasi captive ayant le choix entre un Leclerc et..un Leclerc!) seraient un bien meilleur lieu de campagne et de mobilisation contre les risques d'obésité. Et que le commerce dit équitable pourrait commencer par le fait que quelque soit le niveau d'éducation socio-culturel les personnes et surtout leurs enfants accèdent à un niveau comparable de connaissance sur le bien manger.
Etonnée de ne jamais vous avoir croisé en écumant les rayons de notre magasin commun, je vous redis mon intérêt pour contribuer à avancer avec vous - pour autant que cela sera dans mes compétences - sur ces sujets qui me tiennent à coeur.
A bientôt donc
brigitte
PS un grand bravo à votre acheteur de caddies plastiques. Non seulement ils sont extrêmement difficiles à pousser une fois remplis mais en plus les chaînettes sont arrachées à la vitesse grand V. Il est parfois très difficile d'en trouver un entier où s'emboiter pour récupérer son euro...
Excusez mon intermède totalement superflu dans l’espèce … (par rapport à la note de MEL)
Mais il me vient à l’esprit une idée éclairée : ce matin, je dois me rendre :
1 : Chez mon concessionnaire pour lui demander pourquoi il vend des voitures : ça pollue nos villes et en plus elles sont la cause de milliers d’accidents de la route chaque année !
2 : Chez mon boulanger du coin : il vend des pâtisseries, à la margarine ou au beurre peu importe : ce n’est pas bon pour la santé et ça peut créer du cholestérol, une surcharge pondérale, des caries …
3 : Chez quelques libraires : ils vendent des livres, sachant que pour fabriquer des feuilles de papier il faut en abattre des arbres… adieu les belles forêts !
Et je compte bien les trouver à leur poste de travail, je ne partirai pas avant de les avoir vus !!!
En plus, la cerise sur le gâteau (pas celui qui fait grossir), je me suis levée avec un mal aux abdos abominable à force de rire hier sans aucune raison en plus … Et là j’ai un sérieux soucis :
Je ne sais même plus qui je dois voir …
Bon je prends mon courage à deux mains et j’y vais quand même.
Cordialement
Enfin… bénéfique pour la personne concernée car son pessimisme ou plutôt son défaitisme aurait de quoi rendre ses lecteurs tristounet(te)s.
Heureusement que leurs concepteurs automobiles, pour leur part, améliorent sans cesse les options sécurité des voitures et que certains limitent la vitesse autorisée quand d’autres favorisent les transports en commun.
Que les pâtissiers ont inventé les croissants sans beurre et que des arbres sont plantés à la seule fin de fabriquer du papier.
Entre autres…
Cela rassure sur le fait que certaines prises de conscience et analyses sont parfois suivies d’actions intelligentes sans pour autant être déconnectées du principe de réalité (se transporter d’un endroit à l’autre par exemple, satisfaire sa gourmandise ou bouquiner... bref, vivre)
En tous cas les super (plus que les hyper) marchés constituent à mes yeux les forums modernes : lieux de fréquentation régulière, de brassage, de rencontres et de discussions (moins le samedi après midi, certes…) qui pourraient être exploités de manière pertinente dans le cadre d’une communication institutionnelle écologique, au sens large du terme, dans la foulée de la campagne anti sacs plastiques.
Aujourd’hui je ne parlerai que de favoriser la création et de donner leur chance aux jeunes créateurs :
- ceux qui créent et diffusent péniblement via le net ou des catalogues qui leur coûtent les yeux de la tête, car ils imaginent de petits objets astucieux faciles à copier pour des prix de vente inférieurs à leur prix de revient initial. Comment les faire profiter, sans risque de s’en voir dépossédés, du succès éventuel des produits qu’ils vous confieraient ?
- ceux comme dans le textile ou le bijou justement qui essaient de se faire un nom en plus du fait de vendre via Leclerc. A part au moment du concours (joli, exact, pour les bijoux) comment sont-ils valorisés ? leur nom, leur photo, qques lignes de CV figurent-ils à côté de leur création dans le manège à Bijoux où au rayon vêtements ? ont-ils droit grâce à Leclerc à des retombées presse ?
Un homme fan de BD ne peut pas être tout à fait mauvais…
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite donc, comme ce fut le cas pour votre autre interlocutrice, une joyeuse soirée.
Mais sans la payer d’abdos de bois demain matin…
brigitte
Je m’excuse auprès de certains lecteurs qui auraient contracté le syndrome de la tristesse à la lecture de mes commentaires … (à lire entre les lignes, en diagonale ou à ne pas lire tout) …
Je lis Robinson Crusoé de Daniel Defoë en ce moment ;)…Je ne me permettrai pas de le conseiller à certain(es) sait on jamais … Les volées de bois (surtout le bois vert) c’est douloureux…
Je ris encore…je ne suis pas pessimiste et surtout pas défaitiste …j’ai encore mal aux abdos… pas de bois à l’horizon … et le soucis persiste :
Je ne vois pas toujours pas à qui je dois m’adresser…
Pour moi ce dossier est clos. Je vais nourrir...mon poisson rouge ;)
La critique enrichit les débats encore faut il qu’elle soit constructive… mais à mon humble avis : moi pour ce que j’en dis …
Cordialement
Pour ce qui serait une solution radicale au cas aigu de MoiJeJeMoi sur fond de douleurs abdominales chroniques et terrain résigno-agressif qui nous est proposé :
- je ne possède pas de tapette à mouche du coche géante
- l'emploi d'un pesticide, particulièrement adapté, serait encore plus polluant (si c'est possible) que lesdits intermèdes.
Pour ce qui serait une solution palliative, je ne crois pas que la psychanalyse sur blog d'autrui ait été évaluée, donc je ne me prononcerai pas. Mais elle permet de s'exprimer gratuitement sans embêter davantage le lecteur potentiel que le psy : les deux peuvent penser à leurs prochaines vacances ou à leur dernier repas au restau (healthy of course) tout en permettant de croire à celui/celle qui se répand qu'il est entendu/lu attentivement. Alors pourquoi pas ?
Quoique faire profiter plutôt le poisson rouge des passionnants commentaires dont ces échanges bénéficient serait la cerise intellectuelle sur son gâteau de daphnies...
Je partage vos critiques concernant les caddies plastiques. Difficile de les maîtriser. Je crois que le directeur essaie un nouveau système de roues…
Oui, j’aurais certainement plaisir à vous rencontrer dans ce magasin (mais comprenez que je ne m’y balade pas avec une pancarte pour me faire repérer !). Il va bientôt faire l’objet de travaux et d’agrandissement. Un certain nombre des critiques que vous avez émises trouveront certainement des réponses positives.
Et puis, d’accord avec vous…les magasins sont des lieux bien trop tentants pour les enfants ! Nous testons actuellement, dans les galeries marchandes d’une trentaine de magasins, des espaces enfants où les parents, pendant qu’ils font leurs courses, laissent leurs bambins s’initier à l’internet. C’est bien mieux. Mais ce n’est pas une expérience très facile à gérer sur le plan administratif. On en reparlera.
Non je plaisante ; il paraît que nous n’avons pas les mêmes horaires, dommage.
Merci d’approuver ma remarque sur les caddies. Pour les prochains, non fracturables niveau récupération de l’euro ou du jeton, il serait judicieux que le directeur du magasin teste aussi la maniabilité des caddies PLEINS et pas seulement vides…
Je suis ravie d’apprendre que « mon » Leclerc va embellir et toujours aussi disposée à vous faire part de mes remarques et suggestions en amont de ces aménagements.
Les magasins sont certes des lieux tentants pour les enfants mais ce sont surtout des lieux ou des espaces de vie quasi incontournables. Ce doit être joli et passionnant de se dire qu’on participe au quotidien des gens mais aussi à leurs fêtes, leurs réceptions, leur hygiène de vie… et que l’on peut sans doute quelque chose pour améliorer tout cela.
Je suis par mon métier rompue aussi bien à la notion de santé et d’hygiène de vie mais aussi à celle de retours sur investissement(s). C’est pourquoi réfléchir à des » réponses positives » comme vous dites, les plus simples et les plus « rentables » possibles à mettre en œuvre, vraiment d’accord pour en reparler.
Mettre à l’honneur tour à tour vos jeunes créateurs doit être simple et sympa à organiser.
Vous devez disposer d’une mine de super infos sur les habitudes de vos client(e)s réguliers. Exemple : de combien de temps disposent-ils en moyenne pour préparer le dîner le soir ? A partir de cela proposer chaque semaine une liste de menus équilibrés, dont un pourquoi pas plus festif, en détaillant l’organisation à suivre et en détaillant la liste des ingrédients nécessaires par rayon ou en les livrant (je coche : tout pour le menu 1, 3 et 7) doit être envisageable ;
Puis déclinable : agenda des menus de l’année en cadeau de fidélité, participation des clientes pour proposer leur recette et leur timing et gagner des bons d’achats ou que sais-je si leur recette est retenue voire, dans ce fameux espace un peu pot pourri à l’entrée, organiser des démonstrations de sa réalisation…. ???
Améliorer la consommation dans les cadres des lois que l’on vous impose (et dont j’ignore tout), faire participer un petit peu les clients à la vie de leur supermarché, rendre les courses un peu moins « corvée »… il me semble que l’objectif est motivant ??
Je n’aborde pas le sujet de la prise en charge des enfants (vaste chantier et à chaque jour suffit sa peine !) mais on pourra bien sûr.
Bonne soirée
Brigitte
Occuper les enfants pendant que les parents poussent leur caddie me semble effectivement au prime abord une sacrée usine à gaz sur le plan de vos responsabilités ; sans compter qui inscrit qui, récupère qui, les abus en termes de temps où certains parents vous les confieront, j’ai faim, j’ai soif, pipi, je veux maman… bonne chance. Suis curieuse de savoir ce que donne l’expérience menée ? Et surtout si les enfants, ensuite, ne trépignent pas pour avoir un ordinateur sachant que certains bambins ne pourront jamais s’en voir offrir un ?
En tous cas si vous persistez et signez, je me permettrai de vous faire quelques suggestions à la fois d’occupations et de personnes super, d’horizons très divers, avec lesquelles réfléchir aux activités possibles. Car là encore vous connaissez certainement la tranche d’âge concernée, la durée moyenne de remplissage d’un caddie moyen etc. et cela permet des approches très intéressantes qui changeront de la piscine à balles pour clientèle stéréotypée quasi mono culturelle (ce qui n’est pas une critique)
Par ailleurs je vais la prochaine fois vous écrire dans notre magasin commun pour plusieurs raisons :
- si une de mes idées était bonne, je préfèrerais nettement la voir implantée là où je vais, cad là où vous êtes, que par/chez la concurrence
- si les réponses à mes messages émanent, non pas de vous, mais d’un service de com’ bien policé, je préfère que vous puissiez me dire le cas échéant : « ma chère brigitte, merci de cesser de me gonfler (les pages de blog) ; je suis là pour faire du profit et non pas pour lutter contre l’obésité galopante ou favoriser une consommation plus intelligente - chacun son boulot. Allez donc rêver ailleurs »... et bien vous aurez mes coordonnées pour le faire directement sans que cela ne soit divulgué (le service de com’ politiquement correct n’aimerait pas trop, je parie…)
- si par contre vous êtes comme moi (même à un degré moindre, ce serait déjà pas mal) convaincu :
o que la société ne va pas pouvoir éternellement soigner des personnes qui ne se prennent pas du tout en charge elles-mêmes et que traiter hypertension cholestérol, mal aux genoux et au dos par exemple par de multiples interventions thérapeutiques non sans danger est un peu dommage (et coûteux et risqué) alors qu’il suffirait d’éviter de prendre les 5-10 kgs de trop qui induisent tout cela, qu’on peut faire du commerce rentable ET en même temps intelligent et honnête, que la prévention c’est quand même la plus efficace et la plus rentable des options thérapeutiques, et que de toute façon on n’a pas le choix parce que les générations futures n’auront plus les moyens de notre médecine actuelle donc que les inégalités vont s’aggraver
o que vos super marchés à taille humaine (comme celui de Rueil) sont un lieu idéal pour faire passer les messages adaptés et tester leur efficacité (ne serait-ce qu’en suivant l’évolution du contenu des caddies…)
vous pourrez également me le dire et je continuerai à partager avec vous mes dernières lubies (aux quelles l’attente aux caisses et l’observation des caddies alentours donne le temps de s’épanouir)
Bon week-end
Souhaitez-moi un bon zigzagage dans vos rayons
brigitte
De (faire ?) répondre aux e-MEL déposés sur mon bblog manifestement.
Parce que bblg-êne avec ses questions et suggestions précises ? Ou bien par respect de la trêve des superhyper confiseurs ?
Joyeuses fêtes quand même,
Moi je demande au Père Noël de pas être seulement écoutée mais entendue et que quand on m'écrit on en reparlera, on en reparle.
brigitte
Depuis 2 ans j'essaie d'intéresser un éditeur à un projet d'album grand public présentant les 25 de l'Union sous un mode humoristique et très graphique... Peu de succès jusqu'à présent.
La Représentation de la Commission à Paris avec qui j'ai eu un contact m'a signalé votre fort intérêt pour la construction européenne. Mon projet n'est pas exactement de la BD. Il mélange photos, dessins et textes brefs - Puis-je cependant vous le présenter succintement ?
Certes, il satisferait ceux qui trouvent qu'il va trop loin comme ceux qui trouvent qu'il ne va pas assez loin.
Mais, au final, on en resterait à la situation actuelle. On constaterait une impossibilité d'aller plus loin.
Ne faut-il pas, en ce qui vous concerne, accepter un texte qui, pour la première fois, reconnaît que de la marge arrière peut être répercutée sur les consommateurs ?
Un peu, comme pour la constitution européenne, un petit pas qui permet d'espérer plutôt qu'un statu quo sans alternative !
Je crois bien qu'il faut torpiller le projet Jacob, qui à mon avis ne va faire qu'augmenter les marges arrières et les prix de ventes. En effet je pense que avec une telle loi qui légalise les M.A. les industrielles vont augmenter leur tarif et les hypers pour répondre à cela vont augmenter les marges de façon à dépasser grassement les 20% et pouvoir les répercutés sur les prix ce qui va donner à mon avis un statut-quo des prix en hyper et une inflation chez les petits commerçants!
J'ai mis mon exemplaire de la constitution à recycler en même temps que la boite en carton qui emballe le tube de dentifrice Marque Repère, comme quoi la forêt n'est peut-être pas perdue!
Je tenais à feliciter le ministre de l'agriculture pour avoir conclu sur l'affaire du sang contaminé ou celle des hormones de croissance que prendre de mesures de précaution et financer des études couterait plus chers à la France que de commercialiser des OGM et nous rendre peu-être malade, merci à lui pour sa lutte contre la vie cher! :)
Toute cette discution autour des prix de ventes m'amène à vous poser trois questions :
1° Quelle est l'utilité de la marge arrière ?
Pour illustrer mon propos je vous propose cet exemple simple. Supposons que je sois un industriel et je désire vous vendre un produit 1€. Sachant que la marge arrière est de 20% (j'élimine volontairement l'aspect négociation), je le facture à la GD 1,25€ (soit 1€/(1-0,2)). Le prix de vente de la GD est déterminée sur base de 1,25€ + coûts + marges.
En fin d'année je vous ristourne les 20% convenus soit 1,25€ x 20% = 0,25€. Pour moi industriel il s'agit d'une opération blanche vu que j'obtiens mon prix désiré de 1€.
Sans marge arrière je vous facture un prix de 1€. Et donc le prix de vente devient 1€ + coûts + marges. Dans ce cas libre à la GD d'intégrer les 20 % dans sa marge.
En supprimant la marge arrière vous augmentez la flexibilité dans la détermination du PV et la négo avec l'industriel se concentre sur le prix d'achat soit les 1€.
2°Les produits MD ou PP sont ils soumis à ce principe de marge arrière ?
Par exemple pour la gamme Eco + ou N°1, l'absence de marge arrière n'explique-t-elle pas l'écart de prix entre celle-ci et les produits de marque ?
3° Est-ce que la structure de coûts du HD n'explique pas l'écart de prix entre les hypers et le HD ?
Pour fréquenter les 2 types de magasin je suis persuadé qu'à surface égale le coût du HD est largement inférieure à l'hyper. Et donc le consommateur sait ce qu'il peut attendre des 2 types de distributeur : prix, variété des produits, choix, rayons, rapidité, ... et choisit pour l'un des 2 concepts.
Enfin je trouve "hypocrite" l'attitude de certains ditributeurs qui tirent à boulet rouge sur le HD alors que la GD a intégré généralement une enseigne HD par exemple Carrefour/ED, Casino/Leader Price.
Toute cette discution autour des prix de ventes m'amène à vous poser trois questions :
1° Quelle est l'utilité de la marge arrière ?
Pour illustrer mon propos je vous propose cet exemple simple. Supposons que je sois un industriel et je désire vous vendre un produit 1€. Sachant que la marge arrière est de 20% (j'élimine volontairement l'aspect négociation), je le facture à la GD 1,25€ (soit 1€/(1-0,2)). Le prix de vente de la GD est déterminée sur base de 1,25€ + coûts + marges.
En fin d'année je vous ristourne les 20% convenus soit 1,25€ x 20% = 0,25€. Pour moi industriel il s'agit d'une opération blanche vu que j'obtiens mon prix désiré de 1€.
Sans marge arrière je vous facture un prix de 1€. Et donc le prix de vente devient 1€ + coûts + marges. Dans ce cas libre à la GD d'intégrer les 20 % dans sa marge.
En supprimant la marge arrière vous augmentez la flexibilité dans la détermination du PV et la négo avec l'industriel se concentre sur le prix d'achat soit les 1€.
2°Les produits MD ou PP sont ils soumis à ce principe de marge arrière ?
Par exemple pour la gamme Eco + ou N°1, l'absence de marge arrière n'explique-t-elle pas l'écart de prix entre celle-ci et les produits de marque ?
3° Est-ce que la structure de coûts du HD n'explique pas l'écart de prix entre les hypers et le HD ?
Pour fréquenter les 2 types de magasin je suis persuadé qu'à surface égale le coût du HD est largement inférieure à l'hyper. Et donc le consommateur sait ce qu'il peut attendre des 2 types de distributeur : prix, variété des produits, choix, rayons, rapidité, ... et choisit pour l'un des 2 concepts.
Enfin je trouve "hypocrite" l'attitude de certains ditributeurs qui tirent à boulet rouge sur le HD alors que la GD a intégré généralement une enseigne HD par exemple Carrefour/ED, Casino/Leader Price.
Cher do, j’ai répondu à votre question dans les commentaires sous ma note du 12 mai 2005 (« Loi Galland, les conditions d’une bonne réforme »).
Le projet Jacob ne permet pas, en l’état, la stratégie des petits pas. C’est tout le problème, Sébastien. Il fige la négociation commerciale, supprime même la notion de « conditions particulières » prévue par la circulaire Dutreil.
Il ne remet pas en cause le statut de la coopération commerciale, ni sa déductibilité. Seulement la partie au-delà de 20% est répercutable. Le principe des marges arrière est validé, conforté, stratifié à hauteur de 20%, ce qui est énorme. De plus, vu la configuration actuelle du texte, on aura toute une succession d’effets pervers, dont celui-ci : étendre à 20% les marges arrière dans les secteurs où elles n’étaient pas pratiquées.
Il faut donc arriver à amender le texte (stratégie d’accompagnement plus que d’obstruction). Arriver peut-être à un compromis où on pourrait accélérer la dégressivité de ce taux pour éviter justement les effets d’ondes sur les autres produits.
Actuellement, presque tous les distributeurs (sauf Casino, si j’en crois mes interlocuteurs de la FCD) sont d’accord pour partir d’un niveau de 20%, mais à condition, en trois ans, d’arriver à moins de 10%.
Pas de problème pour instruire. Envoyez-moi votre projet (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux).
Cela dit, je n'ai pas le sentiment que le projet Jacob revient sur les avancées de la circulaire Dutreil en matière de négociation de conditions particulières de vente.
Il prévoit, en effet, que "le barème de prix et les conditions de vente peuvent être différenciées selon les catégories d'acheteurs de produits ou de demandeurs de prestation de services définies dans des conditions fixées par voie réglementaire en fonction notamment du chiffre d'affaires, de la nature de la clientèle et du mode de distribution."
N'y a-t-il pas là une véritable possibilité d'assouplissement de la négociation commerciale ?
ci-dessous ma lettre - ainsi je suis certaine qu'elle ne s'est pas égarée dans les méandres de vos bureaux ou des allées du Parc;
bonne journée
brigitte bosio-le goux
Rueil-Malmaison, le 2 avril 2005
Brigitte Bosio-Le Goux
34, rue Lakanal
92500 Rueil-Malmaison
Tel 06 80 31 71 07
A l’attention de Monsieur Michel Edouard Leclerc
Monsieur,
Pour vous avoir à maintes reprises vu et entendu dans les media, voire croisé dans Saint-Cloud, je ne veux pas croire que l’image d’homme avenant, accessible et sincère que vous dégagez soit entièrement construite ; c’est ce qui me donne non seulement l’envie de m’adresser ainsi directement à vous mais aussi l’espoir d’être lue et peut-être entendue sur certains points.
En effet je ne comprends pas que vous puissiez de nouveau mener une campagne du type chevalier blanc de la consommation quand il semble évident que votre objectif premier n’est pas de défendre le consommateur mais bien de l’attirer dans les hypermarchés à votre enseigne. La publicité trompe et enjolive souvent en flirtant avec les limites de l’honnêteté et c’est son jeu, mais une telle propagande est effrontément menteuse par omission. Car quels sont les moyens pour écraser les prix ? Ce ne sont certainement pas uniquement vos marges que vous allez écraser et pas uniquement les prix ou tout au moins les prix d’appel qui incitent à acheter tout le reste en confiance. Ce sont vos fournisseurs, petits producteurs, créateurs et sans doute aussi vos employés qui ne respirent ni le bonheur, ni l’esprit maison et pour lesquels travailler pour Leclerc ne signifie rien d’heureux ou de positif lorsqu’on discute avec eux.
Car on va « chez Leclerc », c’est à dire, en quelque sorte, chez vous - ce n’est pas anodin ; Aucune grande surface ne personnalise de cette façon sa marque.
Or vous avez à cœur depuis toujours de représenter des positions, reprises par des campagnes d’affichage et interviews, sociales, écologistes, courageuses, novatrices… Bref, des engagements plutôt séduisants que ne relaie pourtant pas le personnel en contact avec les clients, lequel ne véhicule aucune fierté de participer à une telle entreprise, aucune connaissance ni conviction en faveur des mouvements parfois menés dans vos centres comme les collectes pour la Banque Alimentaire ou les dons récents pour l’Asie proportionnels au nombre de passages en caisse un certain jour.
Mais les personnes à remercier publiquement du succès de cette initiative étaient peut-être moins les clients (qui en réalité sont certainement allés faire leurs courses le jour habituel et sans pour autant multiplier leurs passages en caisse pour le bon motif) que les agents de caisse.
Cela fait de nombreuses années que m’interpelle la discordance entre ce que semblent être vos convictions et la triste politique de ressources humaines menée, à ma connaissance c’est à dire à l’échelle des caissier(ère)s et autres employés en relation avec la clientèle, dans les magasins regroupés sous la bannière Leclerc.
En tant que consommatrice également, je voudrais me risquer à quelques suggestions cohérentes, du moins je l’espère, avec ces orientations que vous affichez..
Par exemple, si Leclerc vend un jour des voitures (en plus de l’essence), que les options correspondant à la sécurité (type ABS, airbags, même si ces derniers sont souvent de série aujourd’hui, mais il y a certainement d’autres exemples) soient systématiquement moins chères. Je trouve choquant que les personnes les moins fortunées soient également pénalisées à ce niveau.
Leclerc développe une ou plusieurs lignes habillement ? Pourquoi pas des opérations « relooking » comme il existe des opérations maquillage ? Les conseils dans ce domaine (tels que prodigués sur rendez-vous dans certains grands magasins) doivent-ils être réservés aux personnes pouvant s’offrir un tel service et les vêtements les plus onéreux ? On peut concevoir de vraiment jolis ensembles à moindre coût mais cela s’apprend.
Et il y a certainement, si l’on veut bien y réfléchir, nombre d’opportunités pour agir dans un tel sens. Pas seulement « écraser les prix » mais « faire au mieux avec un budget restreint ». Plus pédagogique, plus constructif comme objectif, non ?
Dans un autre esprit, il pourrait être généreux d’offrir l’accès temporaire de vos surfaces de vente à de jeunes créateurs, au-delà du Manège à Bijoux (Art du Jardin, Mode par exemple….), sans pour autant leur imposer des prix de ventes inférieurs à leur prix de revient ou qu’ils doivent craindre de votre part d’être rapidement copiés à bas prix en cas de succès.
Enfin et surtout je suis persuadée qu’il y a actuellement une autre bataille à mener d’urgence ; une bataille que vous avez l’occasion rêvée et certainement les moyens de conduire car réellement et directement lié à vos activités premières. Celui de la malnutrition au sens premier (qui sonne indécent chez nous j’en conviens) du terme : mal se nourrir.
En tant que médecin cette fois, j’en viens en effet au point qui me tient à cœur, celui du rôle de l’alimentation (et de l’activité physique mais là je ne vois pas bien comment vous impliquer) dans la santé : prévention de l’obésité dont la fréquence va hélas croissant en France, des maladies cardio-vasculaires, de l’ostéoporose, de certains cancers… et rôle dans le bien vieillir.
Un programme indispensable étant donnée l’augmentation de l’espérance de vie dont on nous rebat les oreilles. Gagner des années, certes, mais bourrés d’antihypertenseurs, hypocholestérolémiants, d’arthrose conséquence d’un corps usé par les kilos en trop ou de fractures ostéoporotiques… ? Ou sainement, sans creuser le déficit de l’assurance maladie et en étant capable d’assumer l’allongement de la durée du travail qu’il semble désormais impossible d’éviter ?
L’endroit où la ménagère remplit au moins une fois par semaine son panier dans le but de nourrir toute sa famille (lui donnant par-là même des habitudes qui se perpétueront de génération en génération…) n’est-il pas le lieu idéal pour une éducation à bien (ou mieux) manger ? Mettre en place un tel mécénat ?
Dans ce domaine, il me semble que « Leclerc » pourrait être à la fois pionnier et efficace, et que ce serait un bien joli projet d’entreprise. Une mission pertinente sur le plan santé publique et économie de la santé. Qui concerne aussi bien mes enfants que les vôtres et les familles dont ils seront plus tard responsables.
On peut imaginer tellement de choses ! Palette de menus équilibrés sur une semaine régulièrement proposée à l’entrée du magasin avec la liste des recettes et des ingrédients nécessaires (sans préjuger de la marque ou uniquement marque Repère si vous préférez), campagnes « évaluation nutritionnelle de votre caddie », campagnes (plus délicates j’en conviens) du type « réduisons le déficit de la Sécu en mangeant mieux », brochures informatives sur les apports calciques nécessaires selon l’âge en tête des gondoles produits laitiers, sur les vitamines au rayon fruits et légumes, prix d’appel sur les produits dont la consommation devrait être favorisée, création d’un Jean’s Calci-Cola ou Coca-lcic (je vous enverrais bien volontiers toute la documentation justifiant l’intérêt d’une supplémentation calcique à l’adolescence pour préparer l’avenir osseux), réconciliant goût des enfants et souhaits des mères puisqu’il apparaît que nos chers petits préfèrent cette boisson au lait…
Une alimentation équilibrée est avant tout diversifiée et rien ne doit en être exclu sauf cas particulier. Une telle communication ne vous mettrait donc pas en porte à faux avec l’un quelconque de vos fournisseurs.
Des concurrents comme Carrefour diffusent bien ponctuellement des informations de ce type, mais cela ne s’inscrit ni dans un véritable programme au long cours ni dans ces espèces de combats, souvent légitimes et sympathiques, que « Leclerc » (si vous avez toujours une certaine mainmise sur ces choix) entreprend.
Voilà donc ce que je voulais vous dire et que j’aurais regretté de ne jamais vous avoir dit étant donné la confiance que vous inspirez en dépit des campagnes promotionnelles agressives qui ne cadrent pas avec une telle impression sur l’homme lui-même.
Je vous prie de pardonner le fait de vous faire parvenir cette lettre ainsi, mais je souhaite être certaine qu’elle vous arrivera et ne vous sera pas épargnée par un(e) assistant(e) zélé(e) dans la mesure où tous mes propos ne sont pas aimables ;et je saurai ainsi en cas de silence (version ni oui, ni zut) qu’il s’agit de votre propre réaction.
Je reste à votre disposition pour toute collaboration, bénévole parce que j’y crois vraiment, en tant que consommatrice attentive (à raison d’un caddie plein deux fois par semaine !), mère de famille motivée et médecin soucieux de l’hygiène de vie de ses patientes.
Vous remerciant par avance d’une éventuelle réponse, je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de mes salutations distinguées.
Philippe Rassinoux Tel 02 51 40 11 11.A bientot.
Salut, vieux guerrier. Ton contact me fait plaisir. Je n’ai pas oublié les Amis de la Terre. J’ai gardé un excellent souvenir de nos rencontres. Je te recontacterai avec plaisir. A bientôt, je t’appelle.
Eh là, tout doux, chère Brigitte. Vous tapez fort, mais c’est injuste.
1) D’abord, je n’ai pas reçu votre courrier. Voilà pourquoi je ne vous ai pas répondu. Constatez que j’essaye de répondre aux questions qui me sont ici posées. Déposons donc les armes et discutons.
2) Si vous aviez lu les quelques textes ici rassemblés sur ce site, vous sauriez que je partage votre estime pour le personnel de caisse. C’est d’ailleurs pour ça que dans notre groupe, j’ai instamment demandé à ce que l’on ne généralise pas les expériences d’automatisation. Caissière, c’est un emploi dur, mais c’est un job nécessaire et respectable.
3) Faisant mes courses dans le même magasin que vous, je ne partage pas la généralisation de votre propos sur l’esprit du personnel. Il y en a de militants, d’autres plus indifférents. Mais j’en conviens, il faut renforcer la relation enseigne/salariés, en mobilisant tous les cadres du magasin comme relais. C’est un énorme chantier qui est difficile car chaque magasin est responsable de sa politique sociale.
4) C’est par méconnaissance que vous m’interpellez sur l’aide à la création. En effet, nous faisons travailler des jeunes cabinets de style dans le textile. Et nous sommes à l’origine d’un des plus jolis concours en bijouterie faisant appel aux créatifs des écoles d’art. En fait, dans chaque secteur de consommation, nous essayons de promouvoir les nouvelles offres, et de donner leur chance aux jeunes créateurs. Idem dans le disque, dans le livre ou la bande dessinée !
5) C’est toujours par méconnaissance, sans doute, que vous me reprochez notre manque d’intérêt pour les problèmes de nutrition. Il se trouve que notre enseigne a multiplié les initiatives depuis 4 ou 5 ans : kit dans les écoles, édition de guides informatifs, travail sur les fiches nutritionnelles de certains produits frais ou surgelés et dernièrement, cette campagne pour revoir l’étiquetage des produits alimentaires (trop de sel, trop de sucre) dans le cadre d’une mobilisation contre les risques d’obésité.
De cette méconnaissance, Brigitte, je ne vous tiens pas rigueur. Ce qui compte, derrière l’expression de votre irritation, c’est votre propre motivation. Je ne doute pas que vous ayez des idées. Ok pour vous écouter, ne serait-ce que sur ce blog. Je suis tout entier à votre écoute. A bientôt.
Précision, Sébastien : la circulaire Dutreil prévoyait qu’à partir du tarif, on pouvait négocier des conditions particulières à condition d’offrir des « contreparties ». Cette option a été abandonnée dans le projet Jacob. Aujourd’hui, on ne parle que de conditions différentiables par catégorie d’acheteurs (hyper, HD, GSS, VPC, etc…). Mais à l’intérieur d’une même catégorie (par ex. hyper), il n’y a pas de possibilité de différencier les tarifs.
Je ne comprends pas tres bien la notion de conditions particulières d'achat ou de vente.. Cette notion existe-t-elle toujours (après l'entrée en vigueur de la loi Jacob)? Si oui quels sont les types de services pouvant venir en diminution de la facture ? Les "conditions subjectives ayant présidé à l'élaboration des contions particulières" doivent elles faire l'objet d'un écrit? Quelles sont les précautions à observer pour ne pas risquer de se voir reprocher une pratique discriminatoire? Merci de m'éclairer..
Ce n'est pas parce que je rue dans les brancards qu'il faut m'apostropher comme une jument rétive... mais je ne vous en tiens pas rigueur - il est exact que j'avais un peu de mal à concevoir de ne pas avoir reçu au minimum une réponse indifférente mais courtoise dictée en 3 secondes à une secrétaire ; mon atavisme corse aura induit le ton disons... un tantinet agacé par ce silence.
Après tout mon courrier vous interpelle mais il ne se contente pas de critiquer, il propose.
Puisque vous m'écoutez et mieux encore m'assurez d'une réponse, commençons par les points essentiels :
- les caissières et leur temps "partiel" à savoir rémunération aux heures d'affluence et rien à faire (ni à gagner) entre des plages horaires espacées (qui ne leur permettent pas souvent de rentrer chez elles vu où elles habitent) sinon tourner en rond dans la galerie - que leur est-il proposé d'intéressant/intelligent/formateur pour occuper ces temps morts ?
- votre intérêt pour la malnutrition et l'ouverture il y a qques mois d'un espace sucreries bonbons en tout début de galerie. Une pensée émue de ma part je vous assure, en voyant les bambins réclamer ces bonbons chers et bas de gamme et les pauvres parents épuisés tenter de leur résister... ou céder. Notons là encore que les parents obligés de traîner avec eux leurs enfants lorsqu'ils remplissent leur caddy ne sont pas les plus avantagés.
OK, cet espace a pour l'instant une autre vocation
- il me semble que les super hyper marchés et notamment vos enseignes de Rueil-Nanterre comme terrain expérimental (clientèle du Mont Valérien quasi captive ayant le choix entre un Leclerc et..un Leclerc!) seraient un bien meilleur lieu de campagne et de mobilisation contre les risques d'obésité. Et que le commerce dit équitable pourrait commencer par le fait que quelque soit le niveau d'éducation socio-culturel les personnes et surtout leurs enfants accèdent à un niveau comparable de connaissance sur le bien manger.
Etonnée de ne jamais vous avoir croisé en écumant les rayons de notre magasin commun, je vous redis mon intérêt pour contribuer à avancer avec vous - pour autant que cela sera dans mes compétences - sur ces sujets qui me tiennent à coeur.
A bientôt donc
brigitte
PS un grand bravo à votre acheteur de caddies plastiques. Non seulement ils sont extrêmement difficiles à pousser une fois remplis mais en plus les chaînettes sont arrachées à la vitesse grand V. Il est parfois très difficile d'en trouver un entier où s'emboiter pour récupérer son euro...
Excusez mon intermède totalement superflu dans l’espèce … (par rapport à la note de MEL)
Mais il me vient à l’esprit une idée éclairée : ce matin, je dois me rendre :
1 : Chez mon concessionnaire pour lui demander pourquoi il vend des voitures : ça pollue nos villes et en plus elles sont la cause de milliers d’accidents de la route chaque année !
2 : Chez mon boulanger du coin : il vend des pâtisseries, à la margarine ou au beurre peu importe : ce n’est pas bon pour la santé et ça peut créer du cholestérol, une surcharge pondérale, des caries …
3 : Chez quelques libraires : ils vendent des livres, sachant que pour fabriquer des feuilles de papier il faut en abattre des arbres… adieu les belles forêts !
Et je compte bien les trouver à leur poste de travail, je ne partirai pas avant de les avoir vus !!!
En plus, la cerise sur le gâteau (pas celui qui fait grossir), je me suis levée avec un mal aux abdos abominable à force de rire hier sans aucune raison en plus … Et là j’ai un sérieux soucis :
Je ne sais même plus qui je dois voir …
Bon je prends mon courage à deux mains et j’y vais quand même.
Cordialement
Enfin… bénéfique pour la personne concernée car son pessimisme ou plutôt son défaitisme aurait de quoi rendre ses lecteurs tristounet(te)s.
Heureusement que leurs concepteurs automobiles, pour leur part, améliorent sans cesse les options sécurité des voitures et que certains limitent la vitesse autorisée quand d’autres favorisent les transports en commun.
Que les pâtissiers ont inventé les croissants sans beurre et que des arbres sont plantés à la seule fin de fabriquer du papier.
Entre autres…
Cela rassure sur le fait que certaines prises de conscience et analyses sont parfois suivies d’actions intelligentes sans pour autant être déconnectées du principe de réalité (se transporter d’un endroit à l’autre par exemple, satisfaire sa gourmandise ou bouquiner... bref, vivre)
En tous cas les super (plus que les hyper) marchés constituent à mes yeux les forums modernes : lieux de fréquentation régulière, de brassage, de rencontres et de discussions (moins le samedi après midi, certes…) qui pourraient être exploités de manière pertinente dans le cadre d’une communication institutionnelle écologique, au sens large du terme, dans la foulée de la campagne anti sacs plastiques.
Aujourd’hui je ne parlerai que de favoriser la création et de donner leur chance aux jeunes créateurs :
- ceux qui créent et diffusent péniblement via le net ou des catalogues qui leur coûtent les yeux de la tête, car ils imaginent de petits objets astucieux faciles à copier pour des prix de vente inférieurs à leur prix de revient initial. Comment les faire profiter, sans risque de s’en voir dépossédés, du succès éventuel des produits qu’ils vous confieraient ?
- ceux comme dans le textile ou le bijou justement qui essaient de se faire un nom en plus du fait de vendre via Leclerc. A part au moment du concours (joli, exact, pour les bijoux) comment sont-ils valorisés ? leur nom, leur photo, qques lignes de CV figurent-ils à côté de leur création dans le manège à Bijoux où au rayon vêtements ? ont-ils droit grâce à Leclerc à des retombées presse ?
Un homme fan de BD ne peut pas être tout à fait mauvais…
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite donc, comme ce fut le cas pour votre autre interlocutrice, une joyeuse soirée.
Mais sans la payer d’abdos de bois demain matin…
brigitte
Je m’excuse auprès de certains lecteurs qui auraient contracté le syndrome de la tristesse à la lecture de mes commentaires … (à lire entre les lignes, en diagonale ou à ne pas lire tout) …
Je lis Robinson Crusoé de Daniel Defoë en ce moment ;)…Je ne me permettrai pas de le conseiller à certain(es) sait on jamais … Les volées de bois (surtout le bois vert) c’est douloureux…
Je ris encore…je ne suis pas pessimiste et surtout pas défaitiste …j’ai encore mal aux abdos… pas de bois à l’horizon … et le soucis persiste :
Je ne vois pas toujours pas à qui je dois m’adresser…
Pour moi ce dossier est clos. Je vais nourrir...mon poisson rouge ;)
La critique enrichit les débats encore faut il qu’elle soit constructive… mais à mon humble avis : moi pour ce que j’en dis …
Cordialement