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Fournisseurs/Distributeurs : La Cour d’appel de Versailles recadre l’action du Ministre des Finances
La Cour d’appel de Versailles a tranché. Elle renvoie le Ministre des Finances dans ses cordes : Leclerc n’aura pas à restituer 23,3 millions d’euros à ses fournisseurs. Et l’Administration est rappelée à l’ordre : elle n’a pas à s’immiscer de son propre chef (ou sur injonction politique) dans la négociation industrie-commerce, dès lors qu’il n’y a pas atteinte au fonctionnement du marché.
Voilà un arrêt important : il est exemplaire par sa clarté. Il va faire jurisprudence (d’autres affaires de même nature sont pendantes devant d’autres juridictions). Nul doute aussi qu’il alimentera la réflexion des parlementaires en charge de redéfinir la politique de concurrence.
1) De quoi s’agit-il ?
L’affaire avait fait grand bruit. Et pour cause ! Le Premier Ministre de l’époque (Jean-Pierre Raffarin) entendait mettre au pas les distributeurs. Doublé par Nicolas Sarkozy qui s’était investi dans la refonte de la loi Galland, JPR voulait, pour plaire à Chirac, donner des gages et alimenter l’image prédatrice de la grande distribution.
La DGCCRF avait donc été missionnée pour éplucher contrats et pratiques commerciales. Des contrôles comme jamais il n’y en eut en France. J’en atteste (du haut de mes 25 ans (déjà !) d’activité professionnelle).
Dans le cas d’espèce, elle a contesté 23 conventions signées entre Leclerc et ses fournisseurs (pas des petits !). Ces industriels avaient consenti des conditions moins favorables à Leclerc qu’à Carrefour. Ils le reconnaissaient. Ils proposaient de réparer le préjudice et de mettre ainsi un terme à toute polémique. Des conventions transactionnelles furent signées.
Le Ministre des Finances y a vu l’œuvre du diable. Il a disqualifié par avance ces protocoles en soutenant qu’en réalité il s’agissait « de contrats de coopération commerciale rétroactifs »…donc « sans contrepartie »…donc « illégaux »…donc « passibles d’amendes ». Sans autre argument, il a plaidé que ces transactions ne constituaient qu’un « habillage juridique destiné à écarter son action ». Rien moins que cela.
En novembre 2005, le TC de Nanterre avait suivi la requête de la DGCCRF et condamné Leclerc à rembourser « l’indu » aux fournisseurs (23,3 millions d’euros, une paille !), plus une amende civile de 500 000 euros. (Avec, il est vrai, un dispositif ménageant la chèvre et le chou puisque le Trésor Public devait restituer ces sommes à Leclerc au cas où les fournisseurs ne les réclameraient pas !!!).
C’est ce jugement que la Cour d’appel vient d’infirmer en déboutant le Ministre des Finances de toutes ses demandes.
2) Un arrêt qui va faire jurisprudence
Cet arrêt (qui ne sera définitif qu’après que la Cour de Cassation ait statué) va faire du bruit dans le Landerneau de la distribution.
a) D’abord, parce que la Cour ne conteste pas le caractère transactionnel de ces protocoles, ni la liberté pour les industriels et les fournisseurs d’avoir de telles pratiques.
b) Mais surtout, parce qu’elle décrète irrecevable l’action du Ministre en ce qu’il outrepasse sa mission légale.
Certes, le législateur a autorisé le Ministre à élargir ses prérogatives en matière de concurrence en lui « donnant le droit d’agir à la place des victimes » en ce domaine. (Certaines petites entreprises n’oseraient pas saisir le juge par elles-mêmes de peur d’être déréférencées ou de subir toutes autres représailles commerciales !).
Néanmoins, la Cour rappelle que même dans ce contexte, le Ministre exerce alors cette action « par substitution à la victime…dont il met en œuvre les droits privés et non de manière autonome ».
En clair, le Ministre des Finances ne peut pas se prévaloir de son rôle de régulateur pour introduire des actions en justice « sans en informer les fournisseurs titulaires des droits ». Chose qu’il n’avait pas faite. Pire, « il a poursuivi la procédure sans les y associer alors que, de surcroît, 17 d’entre eux avaient expressément exprimé leur volonté contraire ».
Le message est fort : même si la Direction de la Concurrence est le bras armé du Ministère, on n’est en France ni chez les Soviets, ni dans un système de lettre de cachet !
3) Les limites de l’économie administrée
Au-delà du cas d’espèce, cette affaire, disais-je, va nourrir la réflexion des parlementaires chargés de poursuivre la réforme de la loi Galland.
Une Commission, pilotée par la DGCCRF, composée de juristes et de professeurs d’économie, auditionne actuellement les professionnels pour faire le bilan de cette phase transitoire. La plupart des opérateurs ont repris à leur compte nos critiques antérieures sur les rigidités d’une économie trop administrée.
L’arrêt de la Cour d’appel de Versailles tombe à bon escient.
- Il confirme bien la légitimité de l’action des pouvoirs publics dès lors qu’apparaît une atteinte au bon fonctionnement du marché et qu’il faille y remédier.
- Mais il rappelle aussi que l’action du Ministre, intervenant en substitution des acteurs économiques, doit « nécessairement se conformer aux principes fondamentaux protecteurs de la liberté des personnes au nombre desquels figure ceux énoncés par la Convention Européenne des Droits de l’Homme ».
Bref, les acteurs sur le marché ne doivent pas être, par avance, présumés coupables ou désignés comme de vulgaires délinquants !
C’est une belle claque à Jean-René Buisson, président de l’ANIA qui, toujours prompt à souffler sur les braises des tensions industrie-commerce, s’était proposé pour aller rechercher ces 23,3 millions d’euros au cas où les fournisseurs n’en voudraient pas.
Mais c’est surtout une réhabilitation du droit commercial commun, celui des contrats.
Une vraie bombe culturelle pour booster une politique française de concurrence qui a décidément beaucoup de mal à se libérer d’une approche étatique.
73 Commentaires
Decentralisons les pouvoirs et les regions ne s'en porteront que mieux , surtout les PME,l'emploi local , etc...
Oui à l'autonomie culturelle , politique et juridique de la Bretagne , de la Vendée , du Pays Basque , de la Corse et de la Savoie .
Quant aux autres regions , charges à elles de faire connaitre leurs velleités d'independance .
La Vendée a signé par le sang son rattachement forcé à la Republique , c'est un peu cher payé pour "la Liberté , l'Egalité et la Fraternité"...
MEL futur president du parlement de Bretagne!
et pourquoi pas ??
GG
je n'aime pas passer la brosse a reluire, c'est plaisant a lire et cela recadre, on ne peut pas tout maitriser et c'est un parametre important pour la vion de l'ensemble on aprend des choses ici, c'est important, d'apprendre.
C'est vrai que les transactions, dans le sens Code Civil du terme, résorbent plus les problèmes relevant du Code du Travail ou des problèmes familiaux que des litiges entre fournisseurs et commerçants. Bête et disciplinée, j'aurai réclamé auprès des fournisseurs mon du, s'ils ne paient pas, j'aurai éventuellement fait une injonction d'impayée auprès du juge ou porté l'affaire devant les juridictions compétentes en étudiant bien le dossier mais je n'aurai pas pensé à une transaction honnêtement.
Tchao M.E.L.
celui qui fabrique, qui crée, se
voit attribuer tous les maux du
monde! Si il y a un petit défaut
c'est le fabricant qui est responsable.
Le négociant, lui, a tous les droits,
il n'est jamais responsable de rien,
et ses bénéfices, son pourcentage sont
toujours calculés & suivent le
coût de la vie.
Morale: Il vaut mieux vendre que
fabriquer. Votre ami Webmestre.
ne fabriquait il n'y aurait
rien à vendre!
Excellente journée ensoleillée
à toutes & à tous. Webmestre.
C'est le distributeur qui propose des "services" plus ou moins bidons aux fournisseurs qui sont quasi obligés de les payer pour voir leurs produits distribués (même s'ils s'y retrouvent en termes de contrôle des prix de revente).
Le GALEC a demandé à ce que ses services soient payés pour un montant X. Il se rend compte quelques années plus tard que Carrefour a, quant à lui, exigé (pour ses propres services qui peuvent avoir un périmètre et une matérialité plus large) une rémunération supérieure à X.
Pauvre GALEC qui n'a pas réclamé assez de droit d'entrée dans les linéaires parce qu'il a mal négocié !!!
Sur la base de cette "discrimination" (qui ne serait relevable que si le GALEC arrivait à prouver que les prestations qu'il rend sont exactement les même que celles de Carrefour pour justifier la même rémunération : bonne chance !!!), le GALEC demande qu'on lui paye la différence !
Bravo. On appelle ça de l'extorsion de fond.
Si ce n'est pas contestable au civil (quoique), c'est passible d'une belle condamnation au Pénal.
Non Anthony, l'extorsion de fond est l'action de soutirer quelque chose sous la menace, en général d'une arme, en terme juridique. Une transaction, au sens civil du terme, est une négociation entre les parties signataires ou un accord entre des parties : cela permet d'éviter à une des deux parties d'aller au tribunal contre l'autre où là effectivement des condamnations pénales peuvent tomber. C'est un règlement à l'amiable, en quelque sorte mais par écrit : c'est fait par le biais d'avocats et une fois signé, ça vaut acte.
Tchao M.E.L. et Tchao Anthony
Et exigeait dans les enseignes pratiquant le direct, donc surtout les indépendants, une délégation de pouvoir; et comment exiger d'un responsable Boucherie de 50 ans qui n'a "que" son CAP qu'il rentre dans des subtilités juridiques que même les agents de la DGCCRF ou les conseillers juridiques, ou encore les fournisseurs, ne parviennent à totalement comprendre et appliquer!!!
Et je note qu'au niveau local, ce sont les indépendants qui sont visés (Leclerc, ITM,U) mais aussi les PME !! Bien sûr l'administration n'ose pas s'attaquer à L'oréal ou Beiersdorf...ou alors tellement discrètement que je n'en ai pas entendu parler??
En fait le mal est très "français", on paye les gens à faire des lois, pourquoi ne pas les payer à les supprimer!! (i.e supprimer la loi galland). Et encore une fois, la loi dutreil 2 , quand bien même elle est plus louable que les NRE de 2001, sortent encore de la bouche de cacique de l'administration et non de pro du commerce ou de l'industrie.
Et à ce titre, MEL, que pensez vous de l'éventuelle nomination de LUC CHATEL, comme ministre du commerce et de l'artisanat?
Certains obtenus dans les écoles
de commerces, comptabilité, et autres
filières absurdes, ne rendent pas bien
efficaces leurs titulaires.
Maintenant, une certaine forme d'érudition
ne rend pas forcément intelligent!
Pour finir, une petite citation:
Mon boucher est un artiste, un artiste
bouché... Ce n'est pas parceque la boucherie
est immense que la citation ne s'applique pas!
Et pour terminer, Pierre Bérégovoy n'était
titulaire que de son C.E.P.
Bonne journée & surtout excellente
méditation. Webmaster.
je ne maitrise pas du tout, mais c'est sur que face a des acheteurs de Leclerc j'enverrai le staff ad hoc, si en plus dans le staff tu as une personne du CQ competante ça risque de faire baisser les prix severe, dis toi bien que des commerciaux, il en est tres peu qui peuvent se revendiquer technico commercial.
a la tanche de service si Beregovoy avait eu un minimum d'etudes, il aurait appris qu'un petard ne se range pas dans la boite a gant et que s'en servir peut tuer, sans doute aurait il été plus fort, mais il aurait aussi su que le pret d'argent a titre gracieux cela n'existe pas.Quant a mediter sur tes chiasmes qui confonde l'eridition et la répetition, je pense que ton disque dur a une fatal error, no found
De toute façon, les litiges sont tellement complexes qu'une loi est dérisoire : elle ne fait qu'imposer un principe de base. Dès qu'une loi est crée, le but du jeu est de savoir comment l'interpréter : ça donne naissance à toute la jurisprudence que l'on connaît.
Tchao M.E.L.
Ceci n'est pas un commentaire mais une tentative de prendre contact avec vous (ma précédente est restée sans réponse). Je travaille pour une hebdo financier belge, Trends Tendances, pour lequel je voudrais faire votre interview sur votre passion pour la BD (je suis critique littéraire et BD et j'ai lu l'ouvragque que vous avez publié chez Flammarion). Pourriez-vous prendre contact avec moi afin que nous convenions d'un RV téléphonique ou par courriel?
Merci d'avance
pouvez vous préciser les références de l'arrêt de Cassation ( 20 février 2007 ) dont vou parlez dans votre commentaire du 11 mai ? Merci
ah, mort de rire, on se la joue gaucho tendance humaniste des fois que le peuple voterai mal ?
c'"est quoi ce discours de tarlouze ? on reproche aux createurs de richesses de gagner de l'argent on a même plus le courage d'admettre que ce sont ces hauts salaires qui font marcher les systemes, on arrive a avoir honte d'etre capitalistes sous pretexte que des donneurs de leçons moralistes vont inventer un nouveau systeme il n'en est rien de la vente de papier,
le pompon
"Difficile, certes, d'expliquer au bon peuple qu'il doit se serrer la ceinture alors qu'à l'étage supérieur, tout se débride et que, pour la première fois dans notre histoire, l'ensemble des salaires est inférieur à la somme du bénéfice des entreprises et des revenus des indépendants."
on peut avoir une traduction parce qu'en braille ce serait peut etre plus clair, parce que si les salaires sont superieurs aux bénéfices, t'es en perte
On parle toujours des riches
contre les pauvres, de patrons contre
les ouvriers etc.
Mais en fait, en France chacun
a la liberté d'entreprendre, et surtout
à vos âges pour la plupart. Entreprenez,
voilà du positif et vous serez votre
propre patron. Aujourd'hui, qui plus est
avec des charges réduites et beaucoup
de facilités qui n'existaient pas à
une certaine époque, pour ne pas dire
à une époque certaine.
Bien humainement vôtre. Justin.
un déréférencement, c'est quoi ?
dans une structure dotée de services qualités adéquats, c'est la non réponse a des cahiers des charges ou un ensemble d'avoirs et de problemes non résolus, la satisfaction du client et l'obligations de marge étant les conditions d'une ligne rentable.
il n'y a ni victoire, ni saveur au commerce, seulement des chiffres et des états de faits, cette communication probablement issue d'une centrale syndicale est d'une niaiserie affligeante, d'autant que perdre 15% de CA n'a jamais mis en danger une entreprise viable.
avec un inspecteur des impôts et
pendant dix ans, je pourrais t'en
raconter d'autres... Gros bisous...
la ça commence a craindre, nan de nan!
bon demain, je prend le large, fiotte 30/35 noeuds au cap Béart, ça va etre short, on va rester au port....
Certes, il y a des gens en faveur des syndicats, d'autres contre. Le pouvoir d'achat diminuant, certains salariés ne peuvent prétendre, faute d'un salaire peu élevé, prendre un avocat pour ré-établir leur droit. Personnellement, à titre bénévole (donc non protégée) depuis seulement 7 mois en tant que défenseur interprofessionnel dans un syndicat, je fais constater auprès des prud'hommes et de façon régulière des manquements graves sur la rémunération des salariés. Je me permettrai donc, pour ceux qui critiquent régulièrement les syndicats, de dire que tout travail mérite salaire et que le salaire doit être versé avec loyauté (les bons comptes font les bons amis). Des syndicats, il en faut.
Car supprimer les syndicats (puisque tout le monde est contre), c'est aussi supprimer les prud'hommes : il restera, par conséquent, pour l'employeur comme pour le salarié le tribunal de grande instance pour résorber les litiges. Et vu les dossiers que j'ai dans les mains en ce moment, c'est des condamnations pénales lourdes qui peuvent aussi tomber.
Je suis désolée de ne pas être venue me présenter lors de l'inauguration du nouveau magasin mais il y avait énormément de monde. Votre discours a beaucoup plu parmis les salariés de l'entreprise.
Tchao M.E.L.
tu es representante syndicale et je fais des attaques régulieres contre les syndicats.
pourquoi?
simplement parceque l'amalgame politico syndical pourri les relations employés employeurs, on ne peut pas laisser dire tout et n'importe quoi.
accuser la grande distribe de la faillite d'un industriel il faut etre sur de ses dires, propager une desinformation constante par les relais mediatique, releve du même acabit que le film le cauchemar de Darwin.
Ternir l'image d'un groupe quelqu'il soit, alors que ce sont des coopérateurs ou des centrales, voire des indépendants qui gerent ou sont a l'origine des problemes, releve d'un manque de communication.
Les situations de conflits ne sont pas l'apannage et l'exclusivité de la grande distribe, ils sont des conflits ordinaires.
Que tu sois bénévole, c'est ton probleme et ton choix, ce n'est pas un critere de sympathie ou d'antipathie.
que tu simplifie la vision des choses a des dictons, c'est encore autre choses.
Mais que tu suppose quelque chose c'est déroutant, il n'est ecrit nulle part que quelqu'un souhaite la disparition des syndicat encore moins de supprimer les prud'hommes.
J'adhererai peut etre a un syndicat le jour ou il n'aura plus d'inclinations politiques et ne rentrera plus dans les statuts des avancements, dans l'immediat et de te lire cela me confirme encore un peu plus dans mes positions
1 non respect du devoir de reserve
2 supositions indfondées
3 fayotage en regle en fin de lettre
sincerment désolé de t'etre aussi désagréable, garde bien a l'esprit que ce sont tes ecrits que je conteste et non ta personne
amicalement
Oui, Zebulon et Azalée, ces articles m'intéressent.
Pour l'article "Wal-mart écrase les prix, les salaires aussi", je le trouve intéressant mais il manque des données importantes : une grande surface est une mine d'or d'un point de vue technologique. Se limiter à dire que "le commerce industriel" est d'exporter des produits à bas prix et de rattraper le chiffre d'affaire sur le salaire des caissières est trop léger. L'informatique, la fibre optique, le travail en ligne a crée beaucoup d'emplois. Ces emplois sont effectivement qualifiés et demandent d'énormes compétences. Les grandes surfaces ont crée d'autres emplois (dans le domaine bancaire aussi).
Concernant l'article "il y a pouvoir d'achat et pouvoir d'achat", les auteurs mentionnent le fait que 47 % de la population active gagne entre 1 et 1,6 fois le SMIC. Je suis désolée de dire que le temps partiel, dans beaucoup d'entreprises (Nettoyage, Propreté, Commerces, Emplois dans les associations, industries, les métiers du journalisme...) est développé à outrance. Certaines conventions collectives parlent de "multi-employeurs" et en tiennent compte notamment dans l'acceptation des congés payés, de la répartition horaire hebdo ou mensuelle des salariés ect. Alors évidemment, cela change tout au niveau du pouvoir d'achat : l'état aide de plus en plus les ménages avec une politique nataliste renforcée, des Aides aux logements... La seule question que je me poserai alors, serait "est-ce qu'il faut compter dans les budgets des ménages les aides de l'Etat comme pouvoir d'achat à part entière au moment où la dette extérieure est énorme et quelle politique adoptée pour que les familles gagnent du pouvoir d'achat sans alourdir la dette ?
Tchao M.E.L et Tchao Zebulon et Azalée
a+ Florence
machin chose, le nom n'a pas d'importance
ou te né povre et aprai te vol
por ete riche si té povre. é si
té riche te faut pas car ta...
Machin, j'y suis peut-être allée un peu fort dans mon post du 17 mai mais c'est dans ma nature. Et je m'en excuse. Là où vous avez raison, c'est sur le fait qu'on ne peut pas accuser la grande distribution d'être à l'origine de la faillite d'un industriel. Concernant le syndicalisme, j'aime bien papoter avec les permanents, ça m'apprend pas mal de chose. Tout se négocie avec le patronnat et l'Etat. Ils suivent le management et des uns et des autres en essayant de se faire une petite place. Pas facile quand on sait que l'Etat est endetté et que le patronnat part à l'étranger au moindre bobo. Je ne peux pas m'exprimer comme je le souhaiterai, ce blog étant publique. Mais je maintiens que des syndicats, il y en faut.
Tchao M.E.L. et Tchao Machin
d'autre part 15 minutes pour 7 heures de travail, c'est étonnant, ce ne serait pas 2 x 15 minutes et 6h 50 jour ?
je ne crois pas Leclerc assez nul pour ne pas avoir amenager des espaces fumeurs, hors de la vue de la clientele, car a y relfechir voir des personels fumant sous les yeux de la clientele ce n'est pas du meilleur effet,on aurait rapidement tendance a penser que ce ne sont que des glandeurs, l'image de la boite pour laquelle on travaille doit etre au meilleur niveau et il n'y a rien de pire pour le client que de voir des employés inactifs, même si ils sont en pause légale, c'est assez injuste j'en conviens, mais c'est pourtant comme ça que réagit le client ordinaire, perso je ne l'aurait pas menacer de le virer mais je lui aurai expliqué ceci de cette maniere.
par contre ton abus de pouvoir tu te le fous au cul, et si tu as élevé ton fils dans l'image de tes propos c'est normal qu'on soit obligé de le reprendre d'une maniere explicite.
tartuffe
etre plein aux as n'est pas forcement une question d'argent et l'argent n'est pas une fin en soit, la richesse n'est forcement monetaire, ake la piting pu personne y va rien comprendre, meme po Onfray ki pense que ya une vie dans les pates, que Nietzsche il a voté augauche et ke Zaratoustra est le konkurent de Pal, arf
je t'ai donné le lien sur la cgt de maniere a dénoncer l'abus syndical 19 mai 2007 - 13:36 et tu comprendra mieux l'hostilité des salariés du privé aux syndicats
à+ FLO
a mon avis le patronat est coincé et ne peut plus avoir de discussions saine sans etre la vindicte de ces syndicats obsoletes, la réforme ne peut venir que d'autres personnes moins thermoformatées par des centrales politiques d'une autre époque.
je peux dire ce qu'il ne peuvent plus dire,par exemple, les staliniens nous emmerdent cela ne portera pas a consequance, mais une sorte d'auto censure patronale les empechent de dire quoique ce soit de crainte d'une greve, le jours ou les syndiclistes seront des gens de conssensus et non de conflit peut etre que je le verrai d'un autre oeil dans l'immediat, je campe sur mes position, pieces d'artilleries bien calées.
Suite, il y a deux choses dans le syndicalisme : le juridique (les juges des prud'hommes sont des syndiqués élus employeurs et ouvriers, la défense salariale permet de défendre des salariés et de traduire l'employeur indélicat au prud'homme pour non respect de la loi) et puis, il y a bien sûr les délégués élus dans les entreprises qui soulèvent les grèves. Concernant cette dernière partie, il peut y avoir des abus. C'est sur ces abus que va jouer le gouvernement pour établir un service minimum pendant les grèves au niveau des transports notamment pour éviter de paralyser tout le pays. La CGT, comme tous communistes, a toujours répondu à l'appel de l'Etat et du patronat. C'est aussi le rôle d'un syndicat. Quant à moi, je n'aurai pas le profil à soulever des grèves mais j'ai le profil prud'homal avec un esprit concret et très juridique. Chacun son truc.
Tchao M.E.L. et tchao Suite
POLITIQUE, IL N'Y A QU'UNE SEULE
RAISON: "L'IMBECILLITE DU PLUS GRAND
NOMBRE."
TCHAO MACHIN TRUC, TCHAO FLOFLO,
TCHAO GRAND CHEF INDIEN.
une entreprise n'est pas une oeuvre sociale, elle pour premiere fonction de survivre elle meme en tant qu'entité propre, et sa vocation est de faire des bénéfices.
une chose m'interpelle, tu me parles du conflit des transports qui releve des entreprises de statuts publics et qui n'ont pas grand chose a voir avec le privé, cela tourne plus a des corporations qu'a une vision de l'interet général, en ce sens et une fois de plus c'est un point défavorable a la syndicature.
d'autre part les regimes de retraites renegoties dans le cadre d'edf, je ne suis pas d'accord ces derniers n'etant pas provisionné c'est l'ensemble des cotisants du privé qui va payer(le coup est tres bas, j'en conviens te faire dériver sur les retraites:)))!)
""" La comptabilité d'EDF ignore la charge des retraites dues aux agents (environ 50 milliards d'euros) et la provision pour démantèlement des centrales nucléaires (45 milliards d'euros); EDF a, en outre, des engagements hors bilan de 13 milliards d'euros. Si l'entreprise avait une comptabilité de société anonyme, elle serait virtuellement en faillite. Le résultat d'exploitation est sans grande signification, car l'Etat fixe les prix de vente et continuera à le faire après l'ouverture de capital, puisqu'il gardera la majorité absolue."""
(extrait du site dans le lien)
le syndicalisme ne peut se borner a la défense prudhommale, la mauvaise image qu'il a est due a ce que l'action de certains nuit considerablement au reste des salariés, essentiellement ceux du privé. se refugier dans le juridique, c'est quelque part se mettre des oeilleres,même si il est tres difficile d'avoir une vision d'ensemble.
ceci dit l'echange est vif, et je fais un peu procureur.
Les délégués syndicaux doivent agir dans l'INTERET DES SALARIES conformément au Code du Travail. Bien sûr, en général, c'est contre une Direction qui a des objectifs à atteindre. Vous prenez l'exemple d'EDF, en cliquant sur le lien. L'employeur c'est l'Etat et c'est ce même Etat qui crée des lois, vous avez raison, c'est paradoxal. L'Etat, dans ce conflit, étant employeur, doit prouver que les délégués syndicaux ne remplissent pas la mission qui leur a été confiée dans le cadre de leur mandat ou doivent attendre une faute très grave pour pouvoir licencier les salariés élus (En plus, il faut l'accord de l'inspecteur départemental du travail). Où négocier des lois nouvelles dans le Code du Travail pour éviter ce type de problèmes. Dans ce genre de conflits, attention à la discrimination (pénal).
Tchao M.E.L. et tchao Suite
La confusion est générale.
Evitez de penser, et même d’émettre des suppositions, quant à solliciter votre aide, car comme tout un chacun la notion d’indispensabilité n’est qu’une manifestation de votre ego et est très relative.
Sous manière d’élever, j’entendais que quand on travaille pour une entreprise on la représente, et ceci de la meilleur façon possible. D’autre part vos propos tendent à faire croire que tous les salariés sont ou seront en conflit avec leurs directions. Vous sous entendez que vos êtes un acteur syndical, par vos écrits. Vous faites une affaire d’état pour une cigarette, alors qu’une loi a été votée, ou étiez vous lors des négociations pour le tabac en entreprise ? Et maintenant, vous prétendez défendre une injustice ?
Vous pensez sincèrement qu’on a, ou que l’on aura besoin de vous ?
Vous êtes un clown.
Suite, dans les conflits que vous indiquez, seul, un bon management s'impose. Les délégués sont élus pour peu de temps. En général, les directions arrivent à leur fin en soulevant, comme vous l'avez fait, l'opinion salarial. Point barre. Simplement, il faut du temps.
Sans rancune.
Tchao M.E.L. et tchao Suite
abientot Florence
Suite, il y a de la part de certaines entreprises en France une volonté de dialogue social. Bon, tout n'est pas parfait, certes.
http://www.halde.fr/repertoires-bonnes-pratique-91/politique-dialogue-9193.html
C'est une des solutions.
Tchao M.E.L. et Tchao Suite