
© Agence Australie
Après avoir longtemps été réclamés par les écologistes, les biocarburants ne font pas complètement l’unanimité. Certains arguments sont justes. D’autres me laissent pantois : aux yeux de quelques fondamentalistes, aucune initiative ne trouve grâce hors le fait d’avoir à se serrer la ceinture (facile quand on ne parle pas de soi !).
Je retiens néanmoins de cette polémique naissante que face à l’augmentation de la demande énergétique et aux risques planétaires sur l’environnement :
1) Il ne faut pas attendre de solutions miracles.
2) Chacun doit prendre sa part de responsabilité.
3) Il faut hiérarchiser les priorités : la santé, l’environnement.
De toute façon, chaque solution alternative offrant avantages et inconvénients, il faut tous les passer au tamis d’une comparaison critique (critéres écologiques, économiques, politiques).
1) La protection de l’environnement est la priorité de l’enseigne
Mon enseigne a été la première à interpeller particuliers et pouvoirs publics sur la pollution générée par les sacs de sortie de caisse. Nous avons opté, dès 1996, pour les sacs de caisse recyclables, réutilisables, remboursables et échangeables gratuitement à vie. Cette solution a permis de réduire d’1 milliard à 55 millions le nombre de sacs distribués chaque année par les centres E. Leclerc.
Aujourd’hui, je pousse mes adhérents à soutenir le développement de nouvelles énergies et à promouvoir les carburants verts.
2) Biocarburants : la solution de l’incorporation de produits agricoles dans les carburants
L’incorporation directe dans l’essence se heurte en France à des difficultés d’ordre logistique et physique complexes (l’éthanol a la particularité d’augmenter la tension vapeur de l’essence). En ligne avec l’engagement de l’enseigne pour le développement durable, en 2004, la SIPLEC (notre société pétrolière) bouscule le monde pétrolier en incorporant pour la première fois de l’éthanol pur dans le supercarburant sans plomb 95.
Aujourd’hui tous les carburants verts vendus par l’enseigne contiennent 5 % d’additifs d’origine agricole (taux d’incorporation maximal autorisé par l’administration).
Avec 75 stations-service E. Leclerc exclusivement distributrices de carburant vert, et 210 à horizon 2007, le consommateur pourra de plus en plus facilement s’approvisionner en biocarburant.
3) 20 % de stations-service E. Leclerc équipées en Super Ethanol en 2008
Désormais leaders sur l’incorporation d’éthanol dans l’essence, les Centres E. Leclerc ont été naturellement sollicités cette année pour participer à la création d’un nouveau carburant, le super éthanol (E85).
Le 1er juin 2006, j’ai inauguré, avec François Loos, Ministre de l’Industrie, la première pompe « Flex Fuel » en France. Elle alimente la première flotte de 7 véhicules « Flex Fuel » du Conseil Général de la Marne fonctionnant au E85 (c’est Ford qui a joué le pionnier).
L’expérience est limitée, mais concluante.
Les pouvoirs publics (Cf. communication conjointe de Thierry Breton et Alain Prost, hier) affirment leur volonté de développer le marché du Super Ethanol (adapté aux moteurs « Flex Fuel ») pour le grand public. En ce qui nous concerne, j’ai assuré que mon groupe équipera 15 % de nos stations-service en E85 en 2007 et 20 % en 2008. C’est parti !
Cet investissement va évidemment relancer le débat sur les biocarburants. Vous aurez compris que j’ai l’intime conviction qu’il constitue une alternative intéressante, même si tout cela reste encore marginal. Mais comme il y a beaucoup de pros dont j’ai apprécié les commentaires sur ce sujet, je serais intéressé (sincèrement intéressé) à connaître leurs arguments pour ou contre.
109 Commentaires
Les transports français consomment, environ, 50 millions de tonnes de pétrole chaque année. Pour produire son équivalent énergétique en biocarburants, il faudrait consacrer, selon le type de plante utilisée et en tenant compte des consommations intermédiaires, de 365 % (colza) à 9400 % (blé) des surfaces cultivées ( source : http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html ).
Les biocarburants ne peuvent donc pas représenter une énergie de substitution au pétrole, mais uniquement un complément, certains avancent le chiffre de 10 %, voire même 17 % avec une alimentation uniquement végétarienne. Bien entendu, cette énergie est la bienvenue, surtout lorsque le Pic de Hubbert sera atteint, cependant, il ne faut pas fonder trop d'espoirs dans ces carburants.
Pour ce qui concerne la pollution, le bilan est favorable pour le volet gaz à effets de serre, mais par contre, ce qui est moins connu, c'est que la pollution de l’air est la même qu’avec les carburants classiques ( sources : http://www.science-decision.fr/data/ECO.rtf http://www.enpc.fr/fr/formations/ecole_virt/trav-eleves/cc/cc0304/biocarburants/biocarburants.htm ).
D'autre part, il faudra être extrêmement vigilant quant à la pollution et à la surexploitation des sols et des nappes phréatiques. Car la tentation sera grande d'accroître au maximum la production. J'ai même lu que certains partisans des biocarburants étaient favorables aux OGM et proposaient même, pour accroître les surfaces cultivées, de raser une partie de la forêt française.
Amitiés à MEL et aux autres.
Et il ne faut également pas que la production de sucre conduise à l'exploitation des personnes comme semblait pointer du doigt un reportage d'Arte sur "le flexfuel" au Brésil il y a quelques mois...
Enfin, il ne faut pas que les gens arrêtent de changer leurs habitudes (co-voiturages/transport en commun) sous prétexte qu'une alternative au pétrole est là. D'ailleurs comment viennent au boulot les gens qui travaillent dans votre nouveau siège d'Ivry, en particulier vous?
Perso si c'etait 100% des stations, je modifierais la richesse et l'avance a l'allumage de tous mes véhicules essence.
La je vais juste couper mon essence avec du E85... sachant que jusqu'a 10/15% d'ethanol, un moteur ne voit pas trop la différence.
La bonne nouvelle c'est que l'ethanol ca décrasse :)
SixK
On vous propose l'entrée dans le marche du carburant bio devant tous les autres groupes: On vends une usine de fabrication de bio carburant Ethanol au Brésil: avec une production de 800.000 litres bio carburant Ethanol par Jour : La fabrique est composée d’une surface agricole de 21.000 hectares de terres, dont 13.000 hectares en plaine production, avec 9.000 hectares des terres irrigues afin d’augmenter la productivité. La production est correspondante à 2.100.000 tonnes de cane à sucre par an. La capacité de production peut être doublée avec une augmentation de la surface des terres cultivées. Prix total avec les terres et l’usine : US$ 400.000 , email ferre_humb@yahoo.com.br Tel en France 0664167506.
Ivaldo
Nous aimerions pouvoir utiliser l'herbe dans
nos réservoirs, car elle pousse si vite cette année..Il faudrait installer une usine
de traitement de l'herbe. Bien entendu en
cas de sécheresse, quand il en manque
pour nourrir les vaches l'hiver ?
Mais au fait avec ces cultures de bio-
carburant, par temps de grande sécheresse,
ne risque-t-on pas la pénurie d'essence verte? Nous savons qu'ici de grandes vedettes de la télé, et de grands cerveaux viennent y mettre leurs contributions, ils pourront donc éclairer nos lanternes.
Un grand merci. Bien respectueuesement.
Je me demande vraiment si la monoculture intensive va nous redonner une belle planete vierge...Pour moi c'est juste une perte de temps.L'humanité est grande consomatrice d'énérgie. L'humanité devorera tout pour sa propre survie.
Et puis parlons donc de ces puits de petrole en feu depuis 5 ans en Irak...
Alors le bio carburant...
OK pour la commercialisation. Mais il manque une campagne d'informations. Comment un véhicule peut-il être "flex fuel" ? Est-ce qu'il faut l'équiper ? Est-ce qu'une voiture roulant avec du sans plomb 95 peut mettre directement de l'E85 ? Si j'ai un diesel, est-ce que je peux utiliser du superéthanol ?
Tchao M.E.L.
Est-il dans ce cas pertinent de développer les biocarburants sans avoir de résultat probant sur leur inocuité ?
Que toutes les personnes habitant à moins de 6 km de leur lieu de travail prennent leur vélo, ça se serait une véritable avancée!!!!
Parce que là ok pour le biocarburant, mais bon le vendre comme c'est prévu à 0,80 euro le litre....sachant que pour le même parcours 1 litre de gazole = 1,5 litre d'E85.....les gens regardent d'abord leur portefeuille alors si finacièrement c'est pas intéressant ça ne marchera pas.
Allez tout le monde à vélo et vive l'augmentation du prix du carburant, c'est la seule solution pour que les automobilistes roulent moins.
Bien sûr, on ne peut se baser que sur l'ethanol et il faut diversifier les types de biocarburant pour ne pas echanger une dépendance contre une autre.
Mettre de l'éthanol dans une voiture normal marche sans probleme. L'essence suédoise contient déja 5% d'ethanol, maximum autorisé par l'EU, mais la Suède souhaiterai y mettre au moins 10%. Beaucoup de suédois font un melange jusqu'á 50% E85 et 50% essence (cequi donne 57%essence 43% ethanol). Il faut tester ce que sa voiture accepte. Certains modifient la voiture pour pouvoir avoir 100%, mais cela n'est pas autorisé par les mines suédoises. Il faut aussi éviter de le faire sur une voiture neuve car l'ethanol est plus corrosif que l'essence.
La production d'éthanol peut se faire de differente maniere. La voie suédoise passe par l'utilisation des sucres des arbres et leur fermentation. Les autres composants des arbres étant utilisés pour produire de l'énergie et du dioxide de carbone (pour les bouteilles de boissons gazeuses par exemple). Ce qui fait que ce procédé est bénéficiaire au niveau énergétique.
Les sites suédois : http://www.etek.se/ http://www.baff.info/english/
Bien sûr, on ne pourra pas produire de l'ethanol pour toutes les voitures, mais c'est une voie. Il faut combiner cela avec d'autres procédé : bio-diésel etc. Et surtout un changement du comportement des gens : avonx nous besoin de prendre la voiture pour faire 1 ou 2 km ? Le vélo ne suffit pas ? On peut aussi apprendre à conduire de manière plus économique.
Est-ce que pour équiper un véhicule en mode "flex", tous les concessionnaires sont-ils habilités à le faire où est-ce que cela dépend de la marque du véhicule et de l'année ?
Tchao M.E.L.
non, en fait, ce plan de communication n'est pas fait pour rassurer les usagers de la route que nous sommes mais, au contraire, pour venir en aide au monde agricole..
pourquoi ? tout simplement parce que la PAC (politique agricole commune) est amenée à être réformée en profondeur et qu'elle ne bénéficiera plus à nos paysans.. il faut donc trouver de nouveaux débouchés...
mais le consommateur dans tout cela ?
il aura bien du mal à aller se servir à la pompe parce qu'il n'y aura pas assez de carburants bio pour tout le monde.. c'est mathématiquement impossible..
donc au-delà d'un effet d 'annonce quasi trompeur, on assiste là à un non-évènement.. mieux vaudrait sans doute réserver ces bio carburants aux flottes furtives des administrations et des sociétés privés que des particuliers....
BIO CARBURANTS OUI, pour TOUT LE MONDE NON...
J'ai posté un commentaire il y a 4 jours et ce matin, comme il n'est toujours pas en ligne, voici donc mon commentaire, sans les liens, car sinon, il semble être censuré.
Les transports français consomment, environ, 50 millions de tonnes de pétrole chaque année. Pour produire son équivalent énergétique en biocarburants, il faudrait consacrer, selon le type de plante utilisée et en tenant compte des consommations intermédiaires, de 365 % (colza) à 9400 % (blé) des surfaces cultivées (source : Manicore). La filière E85 est celle qui offre le moins bon rendement énergétique. Les biocarburants ne peuvent donc pas représenter une énergie de substitution au pétrole, mais uniquement un complément, certains avancent le chiffre de 10 %, voire même 17 % avec une alimentation uniquement végétarienne. Bien entendu, cette énergie est la bienvenue, surtout lorsque le Pic de Hubbert sera atteint, cependant, il ne faut pas fonder trop d'espoirs dans ces carburants.
En ce qui concerne la pollution, le bilan est favorable pour le volet gaz à effets de serre, mais par contre, ce qui est moins connu, c'est que la pollution de l’air est la même qu’avec les carburants classiques (sources : Science-décision et rapport de l'ENPC).
D'autre part, il faudra être extrêmement vigilant quant à la pollution et à la surexploitation des sols et des nappes phréatiques. Car la tentation sera grande d'accroître au maximum la production. J'ai lu que certains partisans des biocarburants étaient favorables aux OGM et proposaient même, pour accroître les surfaces cultivées, de raser une partie de la forêt française.
Amitiés à MEL et aux autres.
Lors de mon précédent commentaire, je vous faisais part de ma crainte de voir utiliser les OGM, pour produire des biocarburants en plus grande quantité. Eh bien, ça n'a pas traîné, car le chimiste américain Michael Raab, a mis au point un maïs transgénique spécialement destiné à la production d'éthanol.
Le problème lié au maïs, c'est que l'on ne peut utiliser que le grain pour fabriquer de l'éthanol, alors qu'avec ce maïs transgénique, il est possible d'utiliser l'ensemble de la plante, ce qui accroît le rendement de production d'éthanol de 50 %, tout en réduisant de 20 % les coûts de transformation.
Vous me direz, que c'est un grand pas en avant, d'autant plus que ce maïs n'est pas destiné directement ou indirectement à l'alimentation humaine. Mais, comme toujours avec les OGM, il faut être extrêmement prudent, notamment en ce qui concerne les risques de contamination des cultures voisines, car il me semble impossible de cultiver des millions de kilomètres carrés de maïs transgénique sous serre. Autre inconvénient non négligeable, le maïs est un gros consommateur d'eau.
Amitiés à MEL et aux autres.
J'etais un ancien employé des centres E.Leclerc, et j'etais fier de travailler pour une enseigne qui se préoccupe de l'environnement. Aujourd'hui je suis ambassadeur du tri dans une communauté de communes.
J'aimerai que vous agissiez sur deux points :
Associez avec le bio-carburant E85, un autre bio carburant qui s'appelle le X bee. En effet, mettre en place les pompes "flex fuel" en France, c'est bien. Le E 85 réduit les émissions de C02, mais augmente les autres émissions. En mélangeant avec le bio carburant Xbee, vous réduirez les autres émissions d'au moins 14%. Votre carburant sera ainsi beaucoup plus écologique. Interressez vous au Xbee dont voici le site www.Xbee.com
(Tout comme moi, vous semblez etre fier d'etre breton, sachez que la société Xbee est basée à Concarneau. Leur bio carburant est fabriqué à partir de feuilles mortes et d'algues)
2) Vous avez mis en place des sacs en plastique payant une première fois et échangeable quand ils sont usés.
Vous vous préoccupez du pouvoir d'achat et de l'environnement, alors faites en sorte d'allier les deux. Comme beaucoup de gens, au moment de faire les courses, nous oublions régulièrement les sacs leclerc et nous sommes dans l'obligation d'en racheter. Ils s'accumulent et ça ne sert à rien. En tant d'ambassadeur du tri, j'en retrouve dans les poubelles. Nous n'avons pas d'incinérateur et vos sacs vont directement dans un centre d'enfouissement. Vous le savez le plastique met longtemps à se dégrader.
Ne serait il pas plus judicieux de fournir à vos clients des sacs en papier recyclé. Ils peuvent être aussi solides que des sacs en plastique.
Merci de me répondre.
Sincères salutations
Yannick RABIOT
Les bilans des filières éthanols en particulier sont désastreux en terme d'efficacité énergétique, et faibles en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le developpement de ce carburant va pourtant coûter trés cher à la collectivité du fait de la défiscalisation trés élevée dont il beneficie et qui représente un déficit en recettes fiscales pour l'état trés important, déficit que celui-ci ne manquera pas de chercher à compenser d'une manière ou d'une autre...
Pour l'industriel producteur d'éthanol, la défiscalisation représente une subvention annuelle qui couvre l'achat de sa matière première agricole plus la masse salariale de l'usine; grandiose, non?
Les rapports de l'association EDEN sont disponibles sur simple demande (cp76@wanadoo.fr) Patrick Sadones
1) Le bio-carburant a un rendement inférieur à 30% vis à vis de l'essence. Pour que le consommateur s'y retrouve, il faudra que le bio-carburant soit au moins 30% moins cher.
Or le rendement de fabrication de l'ethanol est faible, il faudra y consacrer beaucoup de terres, dont une partie est pour l'exploitation vivrière. Très vite, on se trouvera en situation de pénurie, la matière première va voir son cours exploser et le bio-carburant va couter plus cher (sans parler des effets de bord : si le cours de la betterave sucrière et du blé explose, on aura une nette augmentation du sucre et de la farine, donc aussi du pain, des pates etc, soit de la nourriture de base qui va augmenter)
2) Rouler moins ou peu, comme dit dans un autre commentaire, pour utiliser les transports en commun, c'est bien gentil, mais
- on pourra faire des efforts, jamais il n'y aura un maillage suffisant pour tous. Ce type d'arguments est souvent le fait de parisiens ayant le métro au bas de leur porte.
- il faut aussi du carburant pour les transports en commun !
La seule solution semble la propulsion électrique (qui peut être produite sans matière première fossile ou végétale) en ayant un hybride (moteur diésel électrique alimenté par une batterie et quand elle est vide, on passe au diester, produit à partir du colza bien plus productif que le blé)
Avec une politique forte, on peut passer dans les normes de construction, l'obligation d'avoir une prise électrique sur toutes les places de parking, reliée au compteur de l'appartement. On a bien réussi à faire pousser des parcmètres à tous les emplacement s de stationnement, on peut faire pousser des bornes de distribution électrique payante (avec carte de paiement ou abonnement avec user/pass etc.)
On fait bien des locomotives au diésel électrique, pourquoi pas des automobiles ?
A-t-on peur dès qu'il s'agit d'évoluer ?
L'agriculture deviendrait elle une menace ?
Que de raisons pour refuser tout progrès et toute innovation qui permettent enfin de s'affranchir en grande partie du pétrole et de ses pollutions.
En effet, beaucoup s'inquiètent d'une culture intensive, mais peu parlent des pollutions lièes directement au pétrole (marées noires, dégazages, super tankers, CO2...)
Serait-ce une honte de vouloir produire en France ?
Les rendements faibles justifiés par certains ne sont qu'indicatifs, car la recherche et le développement peuvent permettre des améliorations significatives dans ce domaine (Même des constructeurs comme HONDA participent à la recherche pour l'amélioration des rendements et de l'utilisation totale des plantes).
Faudrait-il renoncer à tout ? (Surtout les autres !!)
Non ayons l'audace d'innover et d'a
Sortez votre calculatrice !
Pensez-vous, qu'il sera possible, dans un avenir proche, de multiplier les rendements agricoles par un facteur 20 ?
Car il s'agit bien d'atteindre cette objectif, si l'on veut pouvoir continuer à manger et à se déplacer de la même manière.
J'ai du mal à comprendre que l'on puisse encore faire l'apologie de la voiture, alors que les transports collectifs offrent de nombreux avantages.
Tout d'abord, les transports collectifs offrent un rendement nettement supérieur. Par exemple, un TGV roulant à 300 km/h consomme en équivalent pétrole, moins de 2 litres par passager.
D'autre part, les transports collectifs peuvent très souvent utiliser directement l'énergie électrique, je pense notamment aux trains, métros, tramways, trolleybus, funiculaires, téléphériques ...
Pour terminer, les transports collectifs permettent des débit nettement supérieurs, évitant d'avoir dans nos villes, un pourcentage d'espaces dévolus aux transports trop importants. Par exemple, à Los Angeles, où les transports collectifs sont quasiment absents, la part de l'espace dévolu aux déplacements est de l'ordre de 30 %. Par comparaison, dans les grandes villes européennes, ce pourcentage est de l'ordre de 10 %, car la priorité est donnée aux transports collectifs. Franchement, je me demande comment vont faire les habitants de Los Angeles, pour se rendre à leur travail lorsque le pétrole va venir à manquer, car l'habitat individuel dispersé est pratiquement impossible à desservir par les transports collectifs.
Certains voient dans les transports individuels hybrides, la solution d'avenir. Malheureusement, les faibles gains de rendement qu'apportent ces véhicules (de l'ordre de 30 %), n'apporteront qu'une réponse partielle au problème.
D'autres fondent beaucoup d'espoirs dans les transports individuels électriques. Les véhicules individuels électriques avec accumulateurs ou les véhicules individuels à hydrogène, n'offrent malheureusement que de faibles rendements. Pour pouvoir alimenter ces véhicules en électricité (la fabrication d'hydrogène consomme elle aussi beaucoup d'électricité), certains ont calculé qu'il faudrait construire, uniquement pour la France, plus de 150 centrales nucléaires, ce qui semble totalement irréaliste.
Amitiés à MEL et aux autres.
Celle-ci pourrait appartenir au agriculteur avec la participation des groupes de distribution.Certain agriculteur serait pret à discuter du probleme, si la plus-value leurs revenaient,ce qui n'est pas le cas avec la politique qui se mais en place sur les biocarburants.
Quelle quantité de carburant fossile faut'il pour produire un litre de biocarburant ? Merci de me ou de nous répondrent !
Salutations . Claeys
Et pourquoi ne pas accepter l'idée de diverses sources en biocarburant ? Il existe bien le sans plomb 95, le sans plomb 98, le gasoil, le fuel... Pourquoi vouloir produire impérativement que de l'or vert en parfaite autarcie ? Les échanges commerciaux ont toujours existé. Si la matière première manque en Europe, on peut l'acheter ailleurs. Pas besoin d'augmenter les surfaces exploitables. Mais réduire l'utilisation des différentes énergies me semble un impératif.
Tchao M.E.L.
Effectivement nous ne pourrons pas avant longtemps produire la totalité de notre bioéthanol.
Mais pour l'instant n'importons nous pas du pétrole, payé de plus en plus cher, non renouvelable dans des conditions de transport parfois à la limite des catastrophes écologiques ? Ne peut-on imaginer en produire une partie et participer également à des importations supplémentaires venant de pays du tiers mode ?
Ne vaut-il mieux pas un pétrole vert, renouvelable et équitable à un "or noir" source de nombreuses spéculations.
A+
Pourquoi avoir fait le choix du E85, qui offre le plus mauvais rendement global ?
Alors que le nombre de personnes souffrant de mal ou sous-nutrition ne cesse de croître, ne pensez-vous pas qu'il soit politiquement incorrect de proposer de sacrifier une partie des terres fertiles des pays en voie de développement, afin de faire pousser des plantes qui vont être brûlées dans les moteurs des voitures particulières des pays les plus riches ?
Comme bon nombre de ceux qui font la promotion des biocarburants, êtes-vous favorable aux OGM, à l'utilisation intensive des produits chimiques et pour l'accroissement des terres cultivées, même si l'on doit raser une grande partie de la forêt française ?
Au plaisir de vous lire.
Justement Marie, acheter à l'étranger, c'est les faire vivre. La marchandise importée est payée et cela crée des emplois dans les pays concernés puisque personne ne souhaite, en France, vouloir produire plus, du fait que c'est néfaste sur le point écologique. Tu as raison Marie, eux, ils ont du travail.
Tchao M.E.L.
Il me semble qu'il serait préférable d'utiliser les terres fertiles de ces pays, pour essayer de nourrir ceux qui meurent de faim, plutôt que pour remplir les réservoirs des véhicules des pays riches.
D'autre part, tu abordes le problème de la pollution.
Il me semble totalement immoral d'exporter notre pollution.
Florence, votre raisonnement relève à la fois de la naïveté et de la méchanceté (j'espère qu'il s'agissait d'une plaisanterie).
Bien entendu, je n'aborderai pas le volet de l'exportation de la pollution, car je risquerais de m'emporter.
Pour l'autre partie de votre problématique, votre raisonnement se heurte aux limites des possibilités offertes par notre planète.
Tout d'abord, il faut savoir que si tout le monde consommait comme les Européens, il nous faudrait environ 3,4 planètes pour subvenir à nos besoins (Américains 6,8 planètes, Homme ou Femme d'affaires européen 11,4 planètes etc...).
Pour ce qui concerne les biocarburants, la terre dispose d'environ 1 400 millions d'hectares de terres arables. En utilisant les plantes fournissant le meilleur rendement énergétique (pas le blé ou la betterave) et en ne mangeant plus, il a été calculé que nous n'arriverions à faire rouler que 40 % des voitures. Bien entendu ce petit calcul n'est pas transposable dans la réalité. Le maximum possible, si l'on ne veut pas qu'il y ait des famines et des conflits trop fréquents, consiste à affecter un maximum de 10 % des terres arables aux biocarburants. Dans cette hypothèse, il ne serait possible de faire rouler que 4 % des voitures.
En conclusion, la problèmatique des biocarburants ne se limite pas qu'à un simple calcul de répartition. C'est l'ensemble de la problématique de nos consommations qu'il est nécessaire de réexaminer.
Amitiés à MEL, Florence et aux autres.
Je suis tout à fait d'accord François Henry. Des mesures ont été prises pour diminuer la consommation en carburant. Le permis à point a fait beaucoup de ravages, les assurances radient les mauvais conducteurs, les radars automatiques ont été mis en place pour limiter les vitesses sources de pollution, les centres de plus en plus de villes deviennent piétonniers. Malheureusement, certains roulent sans permis, d'autres sans assurances. Seule, la diversité, dans un premier temps le pétrole et le biocarburant ainsi que la réduction de la consommation (ne pas prendre son véhicule pour faire 100 mètres, par exemple) pourront déjà être bénéfiques. Mais je suis d'accord pour dire que cela ne suffit pas. En revanche, là ou je m'oppose à vous, c'est sur la pollution que vous ne souhaitez pas exporter. Dois-je comprendre que les nuages, les pluies franchement acides et les vents s'arrêtent aux frontières de l'Europe ? Non, il ne faut pas être naïf : la pollution est déjà mondiale et depuis bien longtemps. Les énergies alternatives se développent. L'augmentation des prix des énergies donne un coup de frein considérable à la consommation. Bon, c'est déjà un bon début.
Tchao M.E.L et tchao François Henry
Florence, je ne vois pas en quoi la plantation en Afrique, en Amérique du sud ou en Asie, de colza, de canne à sucre, de maïs ou autres plantes entrant dans la fabrication des biocarburants, pourraient entraîner des pollutions dans les pays occidentaux. Par exemple, l'agriculture, même intensive, n'a jamais généré des pluies acides.
Par contre, les pollutions générées par l'agriculture intensive, entraîneront très certainement une diminution de l'espérance de vie des populations locales.
D'autre part, ces cultures risquent d'entraîner une pression foncière importante, diminuant d'autant les surfaces agricoles utilisées pour l'alimentation humaine. Alors que dans le monde, une personne meurt de faim toutes les 4 secondes, proposer d'utiliser une partie des surfaces agricoles pour remplir les réservoirs de nos voitures, me révolte.
Pour terminer, la consommation d'énergies fossiles n'a jamais été en chute libre, il n'y a que la consommation dans les transports qui, en 2005, a très légèrement baissée de 1,1 % (- 6 % pour les supercarburants et + 1 % pour le gazole, source : Comité professionnel du pétrole), alors que pour les années antérieures la croissance était de l'ordre de 3 à 4 %. La récente baisse du prix du brut, risque d'inverser cette tendance, c'est déjà le cas aux USA. Nous sommes donc très loin d'un prise de conscience collective liée à l'imminence du Pic de Hubbert ou à l'application de l'agenda 21.
Amitiés à MEL, Florence et aux autres.
De plus, si ces cultures sont irriguées, ils risquent même de manquer d'eau pour boire.
Pourquoi l'Afrique ? Le Brésil se lance dans la culture intensive. Bien sûr, il y a l'épineux dossier des OGM. L'Europe a interdit toute importation de produits OGM, je ne fais que le rappeler. Mais pour revenir au cas de l'Afrique, un pays ne peut s'industrialiser que s'il travaille. C'est très joli d'avoir un discours humaniste en disant que les puits Africains servent aux populations locales pour boire, faire la vaisselle... et que la culture intensive risquerait d'engendrer des problèmes d'espérance de vie sur cette population. Ce qui est d'ailleurs malheureusement la stricte réalité. Et nous, pays industrialisés, nous avons fait comment ? L'espérance de vie a cependant augmenté. Nous ne traitons pas les eaux usées ? Vous allez me dire 'oui, mais il ne faut pas exporter notre pollution". Seule la diversité des nouveaux carburants (GPL, biocarburants, pétrole, les véhicules semi-electriques, le diester...) apporteront une solution souhaitable sur du long terme. Les énergies alternatives (éoliennes, solaires...) et la réduction de la consommation pourront nous aider à enrayer les problèmes de pollution sur le plan mondial. Là où un autre problème est à envisager, pour nous commerçants, c'est soit la commercialisation d'une pluralité de produits soit la fidélisation de la clientèle à un constructeur donné.
Tchao M.E.L., Tchao François Henry et Tchao Marie
Je pense que c’est une fausse bonne idée, et qu’ils ne contribueront en rien à réduire les émissions de CO2. En effet, la culture de plantes (quelles qu’elles soient) pour produire ces carburants vont certes absorber du CO2, mais pas plus que les plantes qu’elles remplaceront, cultivées ou non. Bilan nul par rapport aux carburants fossiles. Le seul «intérêt» que j’y vois, est pour les pétroliers qui sauvegarderont leur filière (le pétrole durera plus longtemps), et les industriels de l’automobile qui n’auront que le minimum d’investissement à faire.
En outre, il faudrait cultiver à cette seule fin une surface beaucoup trop grande pour intéresser une part importante de la consommation de carburant, alors que trop nombreuse est la population qui ne mange pas à sa faim. Le seul carburant écologique est l’électricité, à condition bien sûr qu’elle soit produite par du solaire ou de l’éolien.
L’autre façon intelligente de réduire la pollution est de s’approvisionner localement, pour diminuer les transports longue distance (j’ai vu pendant un moment au rayon «fruits et légumes bio», des produits importés du …… Chili, de Nouvelle-Zélande, et autres).
LP.
je suis la créatrice du premier bateau Hotel solaire ... je souhaite savoir si Monsieur LECLERC peut s'interesser à ce projet et à son développement ?Merci
Madame, Monsieur,
Votre site comporte un certain nombre de mentions au carburant alcoolisé appelé E85.
(page de mel du 27 septembre)
Hors depuis le 18 septembre, E85 est une marque déposée à l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) par notre association dans la classe n°4 sous le n° 06 / 3451522 .
(Il en est de meme pour les marques Super Ethanol et Flex-Fuel en classe 4).
Le but de notre démarche est d'attirer l'attention du grand public sur la nouvelle filière de commerce Equitable (E comme Equitable) que peuvent représenter les biocarburants pour les pays d'Afrique et en pratique de défendre les intérets d'un collectif de paysans sénégalais producteurs d'huile d'arachide.
Je vous demanderai donc de bien vouloir respecter le code de la propriété intellectuelle sur les marques de fabrique, de commerce ou de service, en vous appuyant si nécessaire sur votre conseil juridique.
Dans ce cadre, une autorisation de citer notre marque enregistrée E 85 sur les pages de votre site pourra vous être accordée sous condition, sur demande adressée par mail ou par courrier à notre association.
Comptant sur votre compréhension, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.
Dr Frédéric DARTIGUES
Président de l'association Planète Médicale
17 rue Jacques Balmat
77 600 Bussy-Saint-Georges
06 13 87 20 57
planetemedicale@hotmail.com
L'équité est la vertu qui consiste à régler sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l'injuste.
Dictionnaire Le ROBERT, édition 1994
aequare opes renum animis e85,et aequo et pari cum civibus vivere.
c'est pas ton nom de famille E85? au quel cas tu penses peut etre t'enrichir, a moins que tu n'aies collaborer aux recherches peut etre
http://www.ethanol.org/e85.html
http://www.moteurnature.com/actu/2006/bioethanol-e85-pompe-paris-france.php
un petit malin qui pense nous la jouer version plaisantin mondain, que le docteur machin prenne son seau sa pelle et son rateau et aille jouer sur la plage
essaie celui la mord le!
http://www.total.fr/fr/total.nsf/VS_SWIPSA/284D719256CBCF6DC1257204005642AE?OpenDocument&UNI=B6FF09A958FA08ADC125701900599861&LG=FR&
rigolo !
- reduire les emballages des produits
- travailler a des formulations plus écologiques
- promouvoir l'usages de produits écologiques
- soutenir l'entrée en grande distribution de ce type de produits à des prix permettant d'en democratiser l'usage
- faire pression sur l'industrie pour qu'elle passe au vert,
sont des doleances sur lesquelles vos clients et les terriens distri-consommateurs que nous sommes ne peuvent transiger.
Car nous n'avons pas la puissance financière ni les capacités techniques (hors boycott)pour mener à bien cette mission d'importance pour l'humanité. A l'heure d'internet, de la toile, des blogs, aucune
action globale, pas de chaine informatives et morales concernant l'ecologie, seulement Andy et John qui nous informe que msn va bientot fermer...triste réalité, bien entendu que les gens prefereraient les écocarburants s'ils étaient moins chere, biensur que j'acheterais tout ecologique si les prix le permettaient. Mais le conditionnel n'est plus d'actualité, certaine entreprises produisent deja ecologique et moins chère que les autres. Alors ne serait il pas necessaire de passer a l'action et de profiter de la prise de conscience collective pour debuter une nouvelle aire de consommation, plus morale et plus durable?
Malheureusement, Petit Bonhomme, en écologie les choses ne sont pas si simples.
Une étude récente de l'INC et plusieurs agences de l'eau, menée pendant deux ans, démontre le potentiel de toxicité de tous les détergents, y compris les produits « verts ». Toutes les lessives, liquides, en poudre ou en tablettes, ont un effet destructeurs ou perturbateur sur le milieu naturel, quand elles sortent des stations d'épuration et se jettent dans les rivières et la mer. Le plus étonnant, c'est que même les lessives présentées comme plus respectueuses de l'environnement, affichent elles aussi une toxicité élevée.
Les seuls produits éconeutres seraient les noix de lavages, mais elles n'auraient, selon les tests de l'INC, « l'efficacité d'un simple brassage à l'eau chaude. »
Amitiés à Petit Bonhomme et aux autres.
je vous invite à lire les messages sur le lien ci dessous, j'ai gentillement fait un copier coller. En outre, pour information, l'INC (Institut National de la Consommation) n'a de national que le nom, il n'est absolument pas un organisme d'état et n'est plus reconnu comme fiable par le ministere de l'envirronement. Au contraire la prise de position anti-écologique et bourée de contre sens de l'article auquel vous faites reference inquiete beaucoup. Pour ma part j'y vois une approche sournoise de l'industrie de la detergence, qui sous pretexte de baisse de rentabilité ne souhaite pas engager les investissements necessaires pour porduire écologique.
Henry, vous qui semblez être experimenté en en protocole de tests, pourriez-vous m'expliquer comment et surtout pourquoi, avec des azurants optiques cancerigenes, non biodegradables,(voir encart sur les 5 types de composant d'une lessivedans l'article de 60millions de conso), su perborate de sodium et j'en passe, des lessives toxiques et non biodegradables comme Dash, Super Croix ou Ariel béneficient du chapeau suivant "les moins polluantes, les plus efficace"? Et pour ceux qui en redemandent, pourquoi tester le bain de lavage alors que celui ci passe ensuite en station d'epuration..?? On comprends pourquoi dans l'article paru dans Le Monde, la directrice scientifique d'Unilever déclare "avoir des doutes sur la fiabilité des tests mis en places".
http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/archives/2006/07/quartier_libre_2.php#c16726
Le 4 novembre 2006 - 1:45 FRW a dit :
Bonjour,
Je vous encourage à aller voir le film "une vérité qui dérange" très a propos concernant la remarque de JBL, les lobbys industrielles et lessiviers sont très fort quand il s'agit d'alimenter une contreverse qui leur est profitable et on en voit encore une expression avec les attaques directs de l'AFISE aider par le par feu médiatique que représente 60 millions de consommateurs. Pour illustrer mes propos, souvenez vous :
Sur 1000 thèses scientifiques sur le réchauffement liés à l'activité humaine, aucune ne réfute l'affirmation selon laquelle sans changements de comportement, d'ici 50 ans le niveau des mers augmentera de 12 mètres (6 mètres suite a la fonte du pole sud et 6 Mètres suite a la fonte des glaces au pole nord).
Sur ce même échantillonnage aléatoire, parmi les 900 thèses aucune ne remet en cause le lien direct de cause à effet entre augmentation des émissions de CO2 et augmentations des températures sur le globe.
POURTANT, sur un échantillonnage d'environ 1000 articles de presses et informations relatés dans les média concernant le réchauffement climatique, 53% des publications ont osé remettre en cause les tests et conclusions scientifiques sur lesquelles tous les spécialistes étaient d'accord.
L'exemple actuelle en France avec le lobby de l'industrie des détergents qui part combattre l'écologie en mettant à mal les efforts d'éducation dans ce domaines, prouve s'il était nécessaire que semer le doute dans l'esprit des consommateurs reste toujours la plus belle arme des industriels. Un grand merci au média, à 60 millions de consommateurs, de permettre à ces lobby d'inciter des générations entières à polluer sous couvert de test "scientifique" remis en cause par des industriels eux mêmes (la directrice scientifique d'Unilever remettant elle même en cause la fiabilité des protocoles de tests mis en place par 60 millions de consommateurs dans son dossier "les lessives les moins polluantes"). Dossier qui, allez savoir pourquoi, après un titre si accrocheur, classes les lessives par efficacité. Une façon de mettre en avant nos chers industriels polluant comme Ariel, classé numéro un par que choisir, et classé rouge sur le dossier toxique VIGITOX mis en ligne par Greenpeace.
FRW
et qui finance greenpeace?
Bien entendu, mon but n'était pas d'inciter les consommateurs à utiliser les détergents les plus polluants, mais à mettre en relief le fait que pratiquement toute activité humaine générait sa pollution (même la marche à pied) et ce n'est pas en employant des lessives « vertes » ou en achetant une ampoule à basse consommation, que les Français arriveront à atteindre une empreinte écologique proche de un.
Pour en revenir aux lessives, avez-vous essayé les noix de lavage ?
Moi oui, eh bien je peux vous dire que pour avoir un linge à peu près propre, il faut utiliser un cycle de lavage plus long et une température plus élevée, ce qui fait consommer plus d'eau, plus d'électricité et réduit d'autant la durée de vie du lave linge. Ainsi, ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre, je ne suis donc pas du tout persuadé de l'avantage en terme de bilan écologique global de ces noix de lavage, ce qui m'a fait abandonner ce type de produit.
Désormais, j'utilise à nouveau des lessives plus traditionnelles, bien entendu sans phosphates, phosphonates, polycarboxylate, perborate, azurants optiques, colorants, parfums ou adoucissants (une recherche sur internet permet de trouver ce type de lessive, car les fabricants ne sont pas tenus à indiquer la composition), que je dose en faible quantité, dans un lave linge à pleine charge, à 30 °, avec un cycle court et un essorage à 400 tours minute maximum, afin de consommer le minimum d'eau, d'électricité et avoir un lave linge qui va durer le plus longtemps possible. Bien entendu, je n'ai pas de sèche linge, inutilement énergivore.
En conclusion, en écologie chaque geste compte, mais ce n'est pas forcément le produit le plus « vert », qui aura obligatoirement un impact global moindre sur l'environnement.
Amitiés à François Bonhomme et aux autres.
Lorsque vous dites "ce n'est pas en employant des lessives « vertes » ou en achetant une ampoule à basse consommation, que les Français arriveront à atteindre une empreinte écologique proche de un" je pense que vous n'y êtes pas vraiment. C'est justement, la démocratisation de l'emploi des ses "produits verts" qui peux changer les choses. Si tout le monde arrête d'acheter des produits non biodégradables l'effet sera évidemment profitable pour l'environnement (réduction des émissions de CO2 par les camions sur la route grâce à la concentration des produits, réduction des emballages grâce au éco recharges, réduction de l'impact sur l'environnement grâce à une biodégradabilité accrue.
Je vous invite donc à étudier la question de plus prêt, http://www.defipourlaterre.org/ .
D’autre part vous déclarez « j'utilise à nouveau des lessives plus traditionnelles, bien entendu sans phosphates, phosphonates, polycarboxylate, perborate, azurants optiques, colorants, parfums ou adoucissants », vous utiliser donc sûrement des produits écologiques type l’Arbre Vert qui présentent une biodégradabilité ultime et aucune toxicité avéré si ce n’est dans le torchon de 60 millions de consommateurs. Alors comment ne pouvez-vous pas comprendre que la généralisation de l’emplois de ce types de produits, aussi efficace que les autres non écologiques (cf. Obligation inscrite dans le cahier des charges de l’Ecolabel Européen www.ecolabel.be), réduirait l’empreinte écologique de l’activité humaine sur terre ??
En outre j’aimerais connaître votre point de vue concernant l’Institut National de la Consommation (INC) qui pour soutenir les industriels dans leur démarche de désinformation c’est fait le partenaire de 60 millions de consommateurs. Vous êtes vous demandez pourquoi une association de consommateur censée conseiller les français ne soutenais pas le ministère de l’environnement dans ses démarches en mettant à mal les efforts fait au niveau national et européen avec l’Ecolabel ?
Connaissez vous les produits l’Arbre Vert, les utilisez-vous aussi, savez vous que leur impact sur l'environnement est reduit au maximum, et qu'ils sont ecolabelisés?
Je vous invite à vous rendre sur le site
www.arbrevert.fr
nous pourrons ensuite continuer à nous entretenir sur ce théme.
Bon dimanche à tous, attention au rhume!
Francois Petitbonhomme.
François Bonhomme, je suis extrêmement surpris, par votre ardeur à défendre cette marque et ses produits. J'ai bien entendu parcouru avec attention votre lien et les arguments en faveur des produits de cette marque. Le fichier PDF accompagnant la lessive liquide de 3 litres me fait réagir. Il est écrit : « tout écoulement du produit dans les égouts ou les cours d'eau doit être évité », ce qui est bel et bien un aveu de la toxicité de cette lessive et semble confirmer les tests effectués par l'INC, en partenariat avec les agences de l'eau, car les SLS et SLES contenus dans la lessive, sont deux tensioactifs toxiques. D'autre part, j'ai toujours été un farouche adversaire des lessives liquides et préfère les lessives en poudre, car elles réclament beaucoup moins de produits tensioactifs, qui sont, à ce jour, tous toxiques. Ensuite, ils indiquent que la lessive contient des parfums alors que ce sont des éléments totalement inutiles. Pour terminer, ils sont comme tous les autres fabricants de lessives, car ils n'indiquent pas clairement la composition exacte de leur lessive.
En conclusion, depuis longtemps, j'ai toujours tout mis en œuvre pour avoir l'empreinte écologique la moins élevée possible, elle est actuellement de 1,2. Pour atteindre ce chiffre extrêmement bas pour un Européen, mes choix en terme d'alimentation, consommation, transport et habitat, ont toujours été mûrement réfléchis. Tant qu'une étude comparative sérieuse ne m'aura pas démontré l'utilité d'employer cette marque « verte », plutôt qu'une autre non classée verte, mais répondant au plus près à mon propre cahier des charges, je n'utiliserai pas cette marque de lessive.
Amitiés à François Bonhomme et aux autres.