ÉCONOMIE Actus / Débats

Intoxication alimentaire au steak haché : mobilisation générale

L’affaire est très sérieuse. La santé d’une quinzaine d’enfants a été menacée. D’autres infections sont possibles. Un mauvais germe a passé le barrage des contrôles industriels. Et pour avoir mangé du steak haché d’un lot distribué par nos soins dans le Sud-Ouest, certains malades sont encore ce matin à l’hôpital en service réanimation pédiatrique. Rien à voir donc, avec une quelconque psychose. Cette vague d’intoxication nécessite qu’on laisse tomber susceptibilité et souci d’image et qu’on mobilise fournisseurs et salariés concernés de l’enseigne. 1. De quoi s’agit-il ? D’une bactérie, l’Escherichia coli, ingérée par consommation de steak haché surgelé. Elle provoque un syndrome hémolytique et urémique. Quand mes collaborateurs m’en ont parlé, dès jeudi soir, à la première alerte, j’étais justement avec un ami docteur. Il ne comprenait pas mon angoisse. « Ce germe est fréquent, me disait-il. Il y en a une centaine de cas par an ». Oui, mais voilà. D’abord, rarement on a observé une telle concentration de cas dans une zone aussi restreinte. Et surtout, la souche semble être très violente. Surtout sur les enfants. Elle atteint le système sanguin et les reins. Les symptômes correspondent à des diarrhées sanglantes, avec très grande fatigue, fièvre… Non seulement la maladie nécessite l’hospitalisation, mais aussi dans les cas sévères, dialyse ou transfusion sanguine. Inutile de vous dire que l’annonce de l’hospitalisation de 13 enfants (4 nouveaux cas ce matin) m’a complètement angoissé. Comme j’imagine l’étaient plus encore les malheureux parents dont l’inquiétude était renforcée par le manque d’information. 2. Quel degré de certitude sur l’origine de l’intoxication ? Ce matin, on peut certifier que les produits déclencheurs faisaient partie d’un lot de steak haché, de la marque Chantegril, fabriquée pour notre compte par la société Soviba (près d’Angers). L’un des grands industriels du secteur carné en France (2 500 salariés). Les administrations ont fait un travail de fourmi. Elles ont tout épluché. Et c’est en accord avec elles que, dans l’incertitude, vendredi soir, nous avions décidé déjà de retirer ce produit de la vente. Les investigations n’ont pas été très faciles : a. Les huit premiers cas d’intoxication ont d’abord été notifiés par les pédiatres hospitaliers des Landes, et deux cas, l’un dans les Pyrénées Atlantiques, l’autre dans le Lot et Garonne. b. Les services sanitaires ont interrogé les parents (lieu de baignade, loisirs, événements collectifs, école ?). C’est vers des consommations alimentaires communes que s’est orientée l’enquête. c. Les écoles étant fermées, difficile d’établir une relation de causalité. d. Finalement, une certitude a émergé le 27 octobre : tous les enfants avaient consommé au moins une fois des produits achetés dans un magasin de notre enseigne (très implantée dans la région Sud-Ouest). Mais, jeudi 27 vers 18 heures, plusieurs produits restaient suspects sans qu’on puisse en désigner un particulièrement (jambon blanc, steak haché surgelé, pâté, saucisse de Francfort, porc !!!). Dimanche après-midi, les résultats des contrôles effectués chez le fournisseur sur des échantillons témoins ne laissaient plus aucun doute sur le rôle du steak haché surgelé comme agent propagateur. 3. Administration et distributeur, comment avons-nous procédé (chronologie) ? Jeudi 27, 18 heures : Appel de la DGAL. Elle nous informe de la série d’intoxications (décelées du 5 au 26 octobre). Elle confirme par fax, sollicite nos recherches conjointes. A ce stade, nous constituons une cellule de crise : responsable qualité, acheteur produits, chef de marché (relation avec les fournisseurs), docteur vétérinaire conseil, spécialiste logistique industrielle, communication interne et externe, tous en relation directe avec les administrations (santé et agriculture) et moi-même par téléphone (alors en déplacement en Italie). Vendredi 28 : Matinée et après-midi consacrées à questionner les fournisseurs de produits charcutiers et carnés : vérification des livraisons (traçabilité, allotement, etc.). La recherche est encore trop large. Les produits peuvent avoir été achetés du 1/09 au 15/10. La liste est encore imprécise. Vers 18 heures, l’institut de veille sanitaire confirme la présomption sur le steak. (On a trouvé un paquet non encore consommé chez un client malade porté à l’analyse). A 19 heures, notre décision est prise. Nous décidons de retirer tous les lots de ce produit à la vente dans le Sud-Ouest. 4. Quels dispositifs avons-nous mis en place ? Vendredi 28 : la priorité, c’est donc le retrait. Nous disposons d’une messagerie intranet : tous les ordres de retrait sont immédiatement lancés. Une info succincte (mention « urgent/crise ») est postée sur les boîtes aux lettres des responsables qualité des magasins.En parallèle, communication au fournisseur des lots concernés. Analyse des échantillons témoins que nos fournisseurs ont l’obligation de conserver. Samedi 29 : Les produits sont donc retirés de la vente. Je rappelle qu’à ce moment on n’agit encore qu’en vertu du principe de précaution. Aucune analyse n’est encore susceptible de valider définitivement le diagnostic. A 17 heures, l’INVS confirme 14 cas et 3 numéros de lot. A 18 heures, la DGAL propose une réunion téléphonique avec notre cellule de crise. Projet de communiqué élaboré. Avalisé par l’administration à 0h10. Dimanche 30 : Envoi du communiqué aux médias sur zones et à l’AFP. Affichage en magasins (rappel des produits et numéros de lots). Mise en place d’une cellule de rappel des clients (7 500 personnes appelées ce dimanche). Lundi 31 : présence dans tous les médias. Et 750 salariés épluchent tous les tickets de caisse pour repérer les acheteurs de steak et les appeler au téléphone. 5. Quel est l’état des lieux ce lundi ? A aucun moment, ni mes collaborateurs ni moi-même n’avons été en liaison avec les malades dans les hôpitaux. C’est une règle déontologique (pas de pression !) donc, les infos ne nous reviennent que par les administrations (ce qui surprend la presse qui a du mal à croire qu’il nous est difficile de répondre sur l’état des malades !). Il semblerait que les enfants malades aillent mieux. Mais trois nouveaux cas viennent d’être décelés. Pas question, donc, de désarmer. Sur le terrain : rappel des clients (85% possèdent une carte de fidélité. Nous avons les numéros de téléphone) les autres nécessitent des recherches auprès des banques (CB, chèques !). Trois à cinq personnes par magasin sont mobilisées. Poursuite de l’enquête chez le fournisseur. Mise en place d'une équipe renforcée de téléconseillers sur notre service client Allo E.Leclerc : 0810 870 870 6. Que s’est-il passé chez le fournisseur ? A ce stade de l’enquête, quelques certitudes, mais des questions ! a. Soviba est une grosse entreprise, fournisseur de la plupart des enseignes de distribution et de restauration. b. Référencé par nos acheteurs, elle a subi des audits industriels dont les résultats sont satisfaisants. c. Par contrat, le fournisseur s’oblige à ne livrer les produits qu’après des tests de contrôle. A priori, ces tests ne révélaient pas de germe. Il conserve des échantillons témoins de chaque lot. L’analyse, dimanche, de ces échantillons infirme les premiers tests, et révèle la contamination dans l’entreprise. e. Reste que rien ne permet d’expliquer encore précisément l’origine de cette contamination. L’agent infectieux est souvent présent dans l’appareil digestif des bœufs. Mais dans un abattoir, les abats ne devraient jamais rentrer en contact avec les muscles dont sont issus les steaks hachés. Y a t il eu contamination par défaut de processus, par apport extérieur ? Enquête en cours. En tout cas, pas de rupture de la chaîne du froid à priori en cause. 7. La qualité de la viande est-elle en cause ? Nullement. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias, il ne s’agit pas de viande avariée. Ni même de viande « bas de gamme ». Le stock est issu de viande française abattue et conditionnée dans les usines Soviba. Et il s’agit « d’avants de bœufs ». 8. Quelle attitude allons nous avoir envers le fournisseur ? Dans une conférence de presse ce matin, le DG a reconnu, même s’il ne se l’explique pas, que les lots avaient été contaminés dans l’entreprise. Il reste à déterminer comment, s’il s’agit d’une faute, d’une erreur de manipulation, d’un défaut dans le process de découpe ou de transformation. Enquête en cours. A priori, les administrations n’ont pas trouvé d’autre lot contaminé. Enquête aussi. Pour notre part, nous avons suspendu nos approvisionnements en attendant les résultats des investigations. 9. Quelle perspective à court terme ? Pour les médias, l’affaire sera peut-être terminée ce soir. On passera à autre chose. Pour nous, la mobilisation ne fait que commencer ? a. Il s’agit d’une viande surgelée. Avec durée de vie très longue (juillet et août 2006 !). Le risque est donc réel que des consommateurs oublient cette information, et se resservent du stock dans plusieurs semaines. Il nous faut rappeler tout le monde. b. Ce week-end est un « pont ». Pas mal de consommateurs ont pu partir en vacances. Nous laissons des messages sur les répondeurs. Mais nous ne serons tranquilles que lorsque nous aurons eu tout le monde et récupéré tous les lots ! 10. Comment communiquer ? Les lots ont été isolés. La contamination concerne les départements du Sud-Ouest et de Midi Pyrénées. Nous faisons face à deux écueils potentiels. Une trop forte communication, dans le contexte de la grippe aviaire, peut contribuer à « noyer » l’information, la dédramatiser, et nourrir des sentiments tels que : « ils en font trop, tout le monde cherche à se dédouaner en sur réagissant etc… ». A l’inverse, elle peut aussi entretenir une psychose, tout aussi démobilisatrice. Nous avons choisi dans un premier temps de privilégier l’information sur la zone touchée par la crise. Les grands médias nationaux s’en sont emparés dimanche soir. Passé le temps des interpellations au niveau national, c’est sur le plan régional qu’il nous faut revenir, et la gérer à partir des magasins. Je ferai ici, d’ici la fin de la semaine, un bilan d’étape.

81 Commentaires

Les choses semblant se calmer, et j'espère surtout les malades tendant vers la guérison, je me permets d'intervenir maintenant afin de ne pas avoir l'air de profiter de la situation.
J'ai pris la peine de lire l'ensemble des commentaires, et je suis surpris qu'aucun spécialiste en microbiologie industrielle ne soit intervenu. De même que dans les médias, il est rare d'entendre l'avis des scientifiques, qui pourtant pourraient souvent aider à avoir un peu de recul dans ces moments de crise.
En ce qui concerne la gestion de la crise, j'ai envie de croire que vous êtes sincère, M. Leclerc, lorsque vous affichez une telle transparence, et quand bien même vous seriez machiavélique au point d'y voir une opportunité de communication sur votre enseigne, comme semblent le penser certains, et bien pour cette fois tant mieux, pourvu que cela permette d'être efficace, comme cela a été le cas. Quant à ceux qui se permettent autant de propos insultants cachés derrière l'anonymat d'un pseudo et d'une adresse e-mail de circonstance, c'est pas bien courageux.
Concernant le problème de contamination en lui-même, je voudrais faire quelques remarques en tant que professionnel du diagnostic microbiologique industriel.
D'abord, pour travailler tous les jours avec des industriels de l'agroalimentaire, je suis sûr que les produits transformés que nous consommons n'ont jamais été aussi sûrs. D'une part parce que les process de fabrication sont très performants et de plus en plus hygiéniques, d'autre part parce que les contrôles sont nombreux, même s'ils ne sont sans doute pas encore suffisants (malgré tout, 80 à 90% des contrôles effectués par les indutriels sont des auto-contrôles, c'est à dire des contrôles que personne ne les oblige à faire).
Ensuite, et malheureusement, le risque zéro n'existe pas, et n'existera jamais parce que les process de fabrication ne sont pas infiaillibles, parce que les contrôles ne peuvent être fait que sur un échantillonnage de produits non homogènes, et parce que les méthodes d'analyse ne sont pas et ne seront jamais fiables à 100%.
Je sais évidemment que rien ne peut rassurer les personnes qui sont touchées, et cela n'exonère en rien les producteurs et les distributeurs de toujours essayer de faire mieux.
Le secteur du diagnostic microbiologique industriel est en constant progrès avec des méthodes d'analyse de plus en plus rapides et fiables. Malheureusement, mais peut être est-ce nécessaire pour en garantir la pertinence, ces méthodes mettent plusieurs années avant d'être reconnues par les règlementations officielles. Cela n'empêche pas les indutriels et les laboratoires les plus en pointe dans le domaine du contrôle qualité de les employer déjà car ils en ont perçu et expérimenté les avantages.
Vous êtes sans doute déjà entouré de nombreux et excellents conseils dans le domaine, M. Leclerc, mais si vous jugez utile d'entendre une voie supplémentaire, je me tiens à votre disposition, non pas pour vous vendre quoi que ce soit, mais pour vous dresser un panorama de ce qui existe, en toute objectivité.
Sincères salutations.
A mon avis l'enseigne LECLERC n'a directement rien à voir, dans ce très grave événement tout vient de la fabrication. Pour aller j'usqu'au bout de mes idées les cadences demandées au Personnel SOVIBA doivent y être pour quelque chose; Aujourd'hui SOVIBA demain une autre! Messieurs les donneurs d'ordres, c'est le salaires de vos propres enfants que vous êtes en train de fixer, pendant vos interminables réunions. Doubler le salaire des hommes et laisser les femmes élever les enfants; pour celles qui le soutaitent, bien évidement, et surement que les derniers événements ne seraient pas ce qu'ils sont. Bonne nuit!
un pere une mere tres en colere car personne ne regarde avant l actulite par rapport a 2001 la vache folle c est encore la soviba mon fils plein de vie a perdu 4 kilo a la gendarmerie a soustons ou on a porter plainte il parle de recidive est n on plus intoxication alimentaire quel honte pourquoi il faut quil paye je dit stop que cela ne se reproduit plus jamais jamais moi j irai jusque bout car mon fils qui jouer tout le temps a changer par rapport a se steak a chier est ma femme prend aussi des calmnent depuis tous ca des nuit sans dormire mon fils toujours au toilette l intetinc touche irite je suis desoler pour les fautes mais je n ai pas fait d etude il faut reagire s il vous plait mon fils a 4 ans sil vous plait aider nous car c est une honte on a tous fais examen fecale par rapport au sang prise de sang analyse d urine et tous les jour les docteurs quinze jour sans ecole voir ca soeur est son frere manger pas lui que du riz ets une compot de pomme la seul parole de leclerc ramener nous les steack on vous rembourse bravo la marque repere c est l associee de l enpoisonneur j en ai marre reagise merci un pere et une mere plus que degoute
Bonjour,
Puisque que des spécialistes visitent ce site, puisque certains estiment que LECLERC est hors de cause (bien que vendeur du produit), j'aimerais, en tant qu'ignorant, poser une question simple.
Une rupture de la chaine de froid favoriserait-elle le developpement de l'E-COLI, pour peu que ce dernier soit présent en petite quantité?
Simple, non?
Un spécialiste en ce domaine peut il donner une réponse aussi simple que la question?
Monsieur CSER
(Dont l'enfant souffre toujours de coliques)
Réponse à donzella (30/11/2005)
Il m’est difficile de vous répondre directement puisque votre commentaire est anonyme. Le mieux serait que vous contactiez le magasin où vous pensez avoir effectué votre achat. Il vous aiguillera alors vers la cellule experte qui a été constituée à Toulouse pour venir en aide aux victimes de cette intoxication.
Je ne comprends d’ailleurs pas que vous n’ayez pas encore été contacté. Une autre solution serait que vous demandiez au médecin qui vous suit de le faire, si vous préférez ou si vous n’osez pas.
Je tiens à vous assurer que, de notre part, il n’y a que de la bonne volonté pour vous venir en aide.
un pere toujour tres en colere monsieur leclerc quand je vois votre reponse je rigole car aujourdhui 9 decembre mon fils a repris 800 gramme sur les 4 kilo perdu est la soviba empoisonneur et recidivite pour la vache folle en 2001 avec encore des steak hachee bravo pas plus tard que que le samedi3 decembre un ami de soustons m appelle pour me dire que le chorizo de la marque eco plus de chez vous etait a ramener car il contenait de salmoneloze bravo leclerc je tiens a vous confirme donzella c est mon nom est mon email n ai pas cache je vous le marque bonbec2 arobasse wanadoo.fr je viens de recevoir le questionnaire du centre de gestion reclamation des consommateur e. leclerc jai etait a la gemdarmarie de soustons pour leur demander des conseil car il est tres bien fait reponse presque partout par oui ou par non sauf sur la deuxieme page ou il i a un oui tout seul bizarre la question avez vous une reclamation a formuler premiere reponse mais le prejudice ne peut pas etre evalue des maintenant deuxieme le prejudice peut etre definitivement evalue comme suit il faut bien sur repondre a la premiere car autrement le dommage corporel peut etre de 100 euro pour exemple si on repond a la deuxieme il se degat de tout avec les 100 euro quel honte mais je vous le garantie j irai beaucoup plus loin car mon fils a eu aussi les intestin touche bravo est ma femme est en depression merci leclerc et bravo a votre complice recidiviste la soviba pour le steak a chier un pere tres en colere
aujourdhui le 10 decembre toujours pas de reponse de votre part monsieur l enpoisonneur michel edouard leclerc je lisais juste avant que un de vos ancien salarie disait que ca ne vous gener pas les palettes dehors pendant 4 heures surgele peut etre meme au soleil on peut le pensait monsieur donzella le pere plus quand colere
le 14 decembre pas de vos nouvelles peut etre avez manger du steak a chier quel courage de reponse j attend monsieur donzella
Réponse à donzella (09et10/12/2005)
Je ne sais comment répondre à votre commentaire. Suite à votre première intervention, vos propos semblent confirmer que vous avez été contacté par notre « cellule experte ». Je ne suis pas choqué par l’idée qu’on vous ait demandé de remplir un formulaire. Je ne sais si tout cela vous pose problème, auquel cas, il faut effectivement que vous vous rapprochiez du centre E. Leclerc où vous faites vos courses ou d’une autorité publique (police) ou sanitaire (médecin).
Si vous êtes vraiment un client dont l’un des membres de la famille a souffert de cette intoxication, je pense que vous trouverez auprès de toutes ces personnes le soutien nécessaire pour résoudre ces problèmes.
un pere degouté et de plus en plus en colere monsieur l empoisonneur michel edouard leclerc on m'a appelle aujourd hui votre cellule de toulouse pour me proposer 150 euros pour mon fils qui a souffert enormement j ai depensé beaucoup plus mais l argent ne compte pas rapport a mon fils je vous le ferait payer grave je vous le jure sur la tete de mes trois enfants !!!!!!!!!!!
le 23 decembre je vous ai ecrit pour vous tout va bien j espere. mais pas de vos nouvelles monsieur leclerc un pere degoute oh excusez moi j ai oublie monsieur l empoisonneur. mauvaise annee pour vous est votre complice la soviba.
vendredi 6 janvier toujours pas de reponse monsieur edouard leclerc peut etre avez vous mange du steak a chier a j oubliais mauvaise annnee pour vous monsieur l empoisonneur et a votre complice le recidiviste la soviba un pere toujours tres en colere
Bonjour,
J'ai déja posé cette question, mais aucune réponse, je pense logiquement que la réponse est oui.
Toutefois, je la repose, pour savoir...
Puisque que des spécialistes visitent ce site, puisque certains estiment que LECLERC est hors de cause (bien que vendeur du produit), j'aimerais, en tant qu'ignorant, poser une question simple.
Une rupture de la chaine de froid favoriserait-elle le developpement de l'E-COLI, pour peu que ce dernier soit présent en petite quantité?
Simple, non?
Un spécialiste en ce domaine peut il donner une réponse aussi simple que la question?
Monsieur CSER
le 13 janvier toujour pas de reponse de votre part monsieur edouard leclerc votre cellule de toulouse que j ai envoyer balader avec c est 150 euro mon directement fait conctater sans que je leur demande par le groupama peut etre avez des chose a vous reprocher monsieur l empoisonneur est votre complice la soviba mais la gemdarmarie de angers est venu ici dans les landes est je leur est parler pendant 2 heure est il ne sont pas pres a quitter l affaire car la proccureur d angers tres en colere va aussi aller tres loin mon avocat va s occuper de vous je vous le garantie quand a se germe ecoli il mon prevenu de mettre de reserve pour longtemps car a peut se resortir bientot ou dans 20 ans mon fils a 8 ans mais il mon dit mefier vous a l age de la puberter car tous peut se declare je ne vous le souhaite pas car la ca ira tres tres loin un pere lus quand colere monsieur donzella
Bonsoir,
Réponse à CSER ! Oui, une rupture de la chaîne de froid ne peut que déclencher une prolifération bactérienne de quelque forme ce soit ! Le E Coli ne fait pas exception à la règle ! Idem pour les salmoneloses, les staphylocoques, ... et autres bactéries indigestes ou dangereuses pour l'organisme humain.
Monsieur,dans le cadre de mon BTS, je réalise une étude sur la communication de crise. Je recherche donc des documents pouvant m'aidetr dans mes démarvhes. Auriez vous l'amabilité de m'en faire parvenir.
En vous remerciant.
Napias Amandine
App 1, 6 rue Duranton
47 000 AGEN
06/85/45/85/98
Marrant ça, le 30 novembre dernier Donzella parlait de son gamin intoxiqué et disait "mon fils a 4 ans". Le 13 décembre, toujours à propos de ce gamin, Donzella dit "mon fils a 8 ans".
Sont balaises ces steaks dites donc ! Ils font vieillir de 4 ans en 2 mois et demi...
Bon, faudrait peut-être arrêter les délires. Ok, la grande distrib n'a pas la réputation de fournir de la qualité à tous les rayons. Et la "production" de nourriture en usine nous rapproche davantage des boites de Canigou que de la bonne bouffe. Mais bon, même si MEL y trouve son compte en renversant la vapeur de la communication dans le sens d'une bonne "traçabilité" des incidents, il n'en demeure pas moins que cette mésaventure est du genre à vous pourrir une réputation de façon durable. Et plus on est médiatisé (et il l'est !) et plus on court le risque de rammaser des coups de bâton.
Alors on peut penser ce qu'on veut de cette communication de crise, on peut pleurer sur les gamins qui sont tombés malades, on peut aussi chercher des responsabilités indéfiniment, ce n'est pas avec des commentaires nuisibles (dont certains semblent en plus être des canulars mal dégrossis) qu'on fera changer les choses.
Ceux qui ont des raisons de se plaindre n'ont qu'à user des moyens légaux mis à leur disposition, au lieu de venir perdre leur temps et leur énergie à se rendre intéressant sur ce site.
Et si certains sont en manque de reconnaissance sur le net, créez donc votre blog et crachez sur la Terre entière.
reponse a ce monsieur master waster quand je dit mon fils a 4ans je fait une erreur de voulait dire il a perdu 4 kilo est il a 8 huit je pense que pour etre aussi petit vous devez etre un college ou confrere a lenseigne leclerc ou a la soviba le residiviste est je pense que vous n avais pas d enfant monsieur donzella
Essayons de recentrer un peu le débat. Il y a eu un incident sanitaire sur des produits d'alimentation. Jusqu'ici, ces problèmes étaient assez mal couverts par l'information, en particulier de la part des entreprises. Là, on a un patron (quelle que soit sa motivation réelle) qui communique ouvertement sur la question. Plutôt bien, non ? Ca ne résoud pas le problème, et ça n'a pas empêché les intoxications... mais ça a peut-être contribué à éviter qu'il n'y en ait davantage.
Quand on se souvient de l'histoire survenue chez Buffalo Grill, on prend conscience du risque qu'une telle mésaventure peut faire courir à une entreprise. C'était donc courageux (même s'il n'avait pas le choix) d'assumer le truc et d'en parler publiquement sans détours, acceptant les critiques et les commentaires pas toujours obligeants.
Le problème c'est qu'aujourd'hui, on juge presque davantage MEL sur ce qu'il dit que sur ce qui s'est passé. Il n'aurait rien dit, on aurait taxé MEL de sale patron sans coeur qui se fout pas mal des consommateurs et qui ne pense qu'à son fric. Il en parle ouvertement et on le traite de sale patron sans coeur qui se fout pas mal des consommateurs et qui ne pense qu'à son fric. Faudrait savoir.
Alors certes, la situation est regrettable et il convient de trouver ce qui a cloché. Mais plutôt que d'accepter qu'enfin un patron prenne le taureau par les cornes et s'inquiète lui aussi de ce qui a pu se passer (et il est bien placé pour avoir des réponses), on lui tire dessus à boulets rouges dès qu'il l'ouvre. Il aurait pu aussi bien rester silencieux sur la question et laisser ses avocats se dépatouiller avec les victimes et les associations de défense des consommateurs. Non ?
Pour M. Donzella, non je ne suis pas rattaché de près ou de loin aux entreprises incriminées. Ca ne m'empêche pas de voir que vous (et d'autres ici) semblent perdre du temps à vociférer au lieu d'agir. "Je ne vais pas en rester là !" "Ca va vous couter cher !" "Je vais me venger !" Gnagnagna...! Arrêter de bavasser et agissez.
A moins que vous ne soyez pas du tout une victime et que vous ayez trouvé ce seul moyen (assez malsain) pour venir pourrir la situation. Alors, si vous êtes un concurrent, un militant anarcho-écolo-rigolo ou encore un simple mariole en quête de reconnaissance, votre attitude n'est pas crédible.
Maintenant, admettons que vous soyez une victime. Soit, alors portez plainte réellement, faites intervenir les autorités compétentes, informez les médias, je ne sais pas moi, soyez constructif. Mais à partir du moment où vous avez donné votre point de vue ici (ce qui est parfaitement votre droit) ça devient lourd de vous revoir venir toutes les semaines avec la même rengaine. Prenez-vous en main et agissez au lieu d'attendre qu'on vous prenne au sérieux. Parce que là, c'est mal barré.
Au fait, je suis papa d'une jolie petite fille et si je devais un jour subir le calvaire de ces parents dont les enfants ont été intoxiqués, croyez bien que je ne perdrais pas mon temps à venir m'égosiller sur un blog.
c'est réglé
je pense que ce genre de crise peut servir a constater l'efficacité du système d'adaptation aux imprévus aléatoires de l'entreprise leclerc. On constate avec brio cette efficacité à répondre à cette crise d'intoxication alimentaire. je suis un élève d'un lycée de montpellier le lycée Joffre, j'aimerais savoir si vous pourriez m'en dire plus sur la crise du 27 octobre 2005, en envoyant un email ou un media explicatif pour notre classe ou avec un immense espoir pouvoir vous rencontrer personnellement dans notre classe pour une interview.
Réponse à tous (21-22/01/2006)
C’est volontairement que je ne me suis pas immiscé dans le débat entre internautes depuis ma dernière note sur ce sujet
1) La justice enquête, je ne suis pas destinataire de ses observations. Elle n’a pas encore rendu ses conclusions. Même si l’information en ma possession confirme que c’est bien chez le fabricant qu’a eu lieu la contamination, il est difficile de faire toute autre extrapolation. Je me dois à la discrétion et laisser ce travail d’investigation se faire.
2) De notre côté, nous avons contacté toutes les victimes qui se sont désignées ou dont nous avons eu connaissance. Certaines ont exprimé le souhait de porter plainte. D’autres ont préféré trouver les voies d’une transaction. Je ferai prochainement un bilan d’étape sur l’étendue des dégâts.
3) Je m’astreins volontairement aussi à ne pas répondre à certaines interpellations de victimes dont je ne sais si elles sont réelles ou pas. D’abord, parce que, comme toujours dans ces cas-là, nous avons aussi affaire à quelques maîtres chanteurs. Surtout, comme le dit, MasterWaster, ceux qui s’égosillent ou invectivent ne sont probablement pas les plus concernés.
4) Je fais attention dans mes propos à ne pas entraîner les centres E. Leclerc dans des responsabilités qu’ils n’ont pas à assumer. Mais, je ne suis pas quelqu’un qui botte en touche. J’ai mis en place toute l’organisation nécessaire pour que les problèmes soient traités, les victimes rencontrées, indemnisées.
5) Il y a une seule chose qui reste très préoccupante, c’est le risque de séquelles pour les 2 ou 3 plus petites victimes de cette affaire. Aucune contribution matérielle n’y suppléera.
6) Par égard envers les familles dont les enfants ont été contaminés, je ne vais pas m’étendre maintenant sur le dispositif correctif et les mesures que j’ai préconisées. Mais j’y reviendrai, ici, après publication du rapport d’enquête. Chaque chose en son temps.
Bonjour,
J'ai moi aussi été victime d'une intoxication alimentaire ces derniers jours et, bien que moins violente que celle dûe aux steacks hachés, entre dhiarrée, vomissements et absence d'appétit, ces derniers jours m'ont fait regretter ma confiance absurde en mon magasin E. Leclerc de Fleury-les-Aubrais (45)...
Il s'agit là de 2 "Tresses Jambon-Fromage" du rayon frais avec la charcuterie à la découpe et les plats préparés (désolé je ne connais pas le nom "officiel" de ce rayon) et je souhaiterais connaître les dédommagements concrets qui sont envisagés dans ce genre de cas.
J'ai aussi été plutôt désagréablement surpris de voir que ce n'était pas vraiment le premier cas d'intoxication chez E. Leclerc, et ce sans avoir à remonter 50 ans...
Il est sans doute inutile de préciser que je ne compte pas me satisfaire d'un "nous sommes sincèrement désolé, blablabla...", mais je pensais déjà inutile de m'inquiéter quant au caractère comestible de vos produits...
A bientôt.
Jean
Cher ,
Permettez-moi de vous informer de mon desir d'entre dans le rapport d'affaires avec vous. J'ai obtenu votre nom et contact de la chambre de commerce de cote d'ivoire. J'ai prie plus et après cela j'ai choisi votre nom entre tant d'autres .
je pense que vous etes digne de la recommandation de ma prière. je me nomme DENIS BEAH le seul fils des defunts M. et Mme DENIS
Mon père etait un negociant de cacao et exploitant d'or à Abidjan la capital economique de la Cote d'Ivoire, mon père a ete empoisonne par ses associes d'affaires. j'aimerais que vous me temoignez votre confiance afin que je fasse des affaires avec vous. Ainsi je n'aurai aucune hesitation, me fier vous pour des affaires simples et sincères.
Ma mère est morte quand j'etais un bebe et depuis lors mon père
m'a pris a sa charge. Avant la mort de mon père le 29novembre 2003 à abidjan.
Avant son deces il m'a appelé au chevet et m'expliqua qu'il avait la somme de douze millions cinq cents mille dollars USD ($6,500.000) dans un compte d'ordre fixe/ordre dans la banque principale ici à abidjan il l'a deposé à mon nom comme etant le beneficiare de cet heritage.
Il m'a egalement explique que c'etait en raison de cette richesse qu'il a ete empoisonne par ses associes d'affaires. Il à aussi conseillé de chercher un associe etranger dans un pays de mon choix ou je transfererai cet argent et l'employerai dans des investissements tel que la gestion de biens immobiliers ou la gestion d'hotel.
Monsieur, je cherche honorablement votre aide des manières suivantes: (1) pour fournir un compte bancaire sur lequel transferer cet argent.
(2) pour servir de gardien de ces fonds puisque j'ai seulement 22 ans.
(3) Pour m'aider à immigrer dans votre pays avec une attestation de residence afin que je puisse y poursuivre mes etudes.
Ainsi dit , je suis dispose à vous offrir 15% de toute la somme qui represente mon heritage en compensation pour votre effort après le transfert de ces fonds sur votre compte.
En outre, vous indiquez vos options pour m'aider sachant pour
moi, j'ai la foi que cette transaction peut se faire le plus vite possible.
J'aimerai avoir votre point de vue sur la question et cela selon votre disponibilite.
Vous pourrez me joindre dès reception du present message a mon
email. ( denisbeah1986@yahoo.fr)
Merci , que Dieu vous benisse immensement.
coordialement.
Monsieur,
Dans un tel cas d'intoxication, pourquoi ne prenez vous pas la décision, sous couvert du principe de précaution, de fermer le magasin dans son intégralité?
Ben oui, et pourquoi pas déposer le bilan et licencier tout le monde ?
Il s'agit, apparemment, d'une intoxication ayant eu lieu chez le fournisseur. Il semble également que tous les contrôles nécessaires aient été effectués.
A partir de là, il faut bien qu'un jour, le produit soit destiné à la vente et par conséquent mis en rayon. A ce moment là, que faire de plus à part surveiller l'aspect général et la date de péremption ?
Pas grand chose à mon sens.
J'habite en guyane française, je n'ai pas la Leclerc dans le coin, donc je ne défends personne, mais je ne pense pas que Leclerc soit responsable, dans la mesure où la justice penche vers une future responsabilité pleine et entière du fournisseur.
En tous cas, mes félicitations pour cette gestion de crise.
Bonjour,
L'Energie, et son acolyte direct, le CO², sont à la mode.
CARREFOUR lance des "étiquetages écologiques".
Plutôt que de perdre le client dans une jungle de critères incohérants entre eux (emballage eco ou pas, plastique ou cartons, transport lointain ou de proximité, recyclé ou non recyclable, ....) , et compte tenu de l'extraordinaire visibilité médiatique donnée au CO², pourquoi ne pas légiférer sur le sujet en imposant que tout produit ou service mentionne la quantité de CO² consommée pour fournir le service ou fabriquer et distribuer un produit.
Par exemple:
- Yaourt blanc nature : 25gr de CO² (indication en plus des Mat. Gr. , Lipides, Glucides, Colorants, ...)
- Yaourt sucré aux figues: 63 gr de CO²
- Une Pizza à la maison: 450 gr CO²
- 1 AR Martinique en Avion: 1500 kg de CO²
- 100 km en voiture: en Twingo 9kg de CO², en Espace, 20kg de cO²
- Achat Twingo: 800 kg CO²
- Achat Mercedes SEL 600: 2500 kg de CO²
- ....
- xgr/h sur les compteurs de gaz ou de d'éléctricité.
Cette mention pourrait être obligatoire, en gras (idem cigarettes) ou moins gras (idem alcool) sur tous les emballages et publicité de services et produits.
Cela permettrai de sortir d'un discours quasi militant et "d'imposer" le CO² comme une évidence au quotidien, à laquelle on ne peut plus échapper.
C'est aussi moins intrusif que les incessants reportages, communiqués, informations sur le sujet du réchauffement de la planète, et sans doute aussi persuasif à la longue, même si la manière est moins élégante que des films aux images spectaculaires (ours blancs noyés, glaciers fondus, ...).
C'est une manière de faire rentrer le CO² dans les discussions et préoccupations de tous les jours, qui devrait aboutir à une concurrence entre industriel pour produire à "moins de CO²", au travers d'une sensibilisation de masse.
Bien sûr, il y aurait une longue période d'ajustement pendant laquelle chacun expliquerait pourquoi sa manière de calculer le CO² attaché à un produit est la bonne.
Mais ces discussions contradictoire participeraient pour beaucoup à la selsibilisation "de masse". Quelque soit le résutlat final, à l'issue de cette phase de "mise au point", tout un chacun serait sensibilisé à :
Dans un deuxième temps, cela peut aussi permettre, éventuellement, de surtaxer tous les produits étant déclarés comme étant plus énergivores.
Cette démarche me parait plus claire et simple à apréhender plutôt que chacun ne lance son propre label d'étiquetage énergetique.
Frédéric
et rebelotte en 2009 ! Quel professionnalisme en effet !
" Un lot de steaks hachés surgelés Cergel, vendus par Leclerc dans le nord-est de la France, a été retiré de la vente car des analyses y ont décelé la présence de la bactérie E. coli, annoncent vendredi les ministères de la Santé et de l'Agriculture, en demandant aux personnes en possession de ces steaks de ne pas les manger mais de les rapporter en magasin.
Ce rappel fait suite à l'hospitalisation d'un enfant pour un "syndrome hémolytique et urémique", signalé le 11 février dernier à l'Institut national de veille sanitaire (InVS)".
Allez chez le boucher,il vend de la qualité et la traçabilité est supérieure. Il vaut mieux mettre un peu plus cher et etre sur de la qualité.
A force de tirer sur les prix,on tire aussi sur la qualité!!
Leclerc : Blog et communication de crise

Un exemple int
Michel-Edouard

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