Socamil
ÉCONOMIE Enjeux de la distribution

Socamil : un investissement d'un milliard d'euros pour répondre aux nouveaux enjeux de la distribution

Plus d'un millard d'euros ! C'est, en cumulé, l'investissement en cours des 16 coopératives régionales qui approvisionnent les Leclerc français. C'est un projet collectif plutôt rare (par son importance) chez les commerçants indépendants.

Il s'agit rien de moins que de relever deux défis majeurs pour la décennie : la rationalisation des flux d'approvisionnement et de stockage, pour que les camions soient mieux remplis, qu'ils y en ait moins, moins de gaspillage d'espace, d'émission de CO2... Et "en même temps", relever les défis du e-commerce et s'engager dans la distribution multicanale.

Sur ces photos, je suis avec mes collègues Leclerc de la région du Midi-Languedoc, à Castelnaudary.

La Socamil est une coopérative complètement auto-gérée par les dirigeants de magasins. Animés par Steve Houliez de Castelsarrasin, près de 80 chef(fe)s d'entreprises approvisionnent 42 hypermarchés, 40 drives et des magasins spécialisés à l'enseigne E.Leclerc (auto, Espace Culturel, etc).

Ici, ils ont investi plus de 120 millions d'euros (chacun cautionne l'investissement global) dont plus d'un tiers concerne l'ingénierie, la technologie et l'informatique. L'outil peut recevoir et préparer des commandes pour servir en quelques heures les clients des hypers, des 40 master-drives et des dépôts-relais au coeur des villes.

657 salariés travaillent sur ce site dont l'emprise sur les terres agricoles est 7 à 8 fois moindre qu'un réseau d'entrepôts éparpillés, notamment grâce à un stockage en hauteur jusqu'à 35 mètres et un remplissage automatique optimisé. Car, voyez-vous, la robotisation a supprimé les tâches pénibles mais a créé des dizaines de nouveaux postes et même de nouveaux métiers : gestionnaires de données, planification logistique, superviseurs de flux et opérateurs d'équipements...

C'est un défi technique, pour répondre à la concurrence des plateformes type Amazon, mais ma fierté, c'est de constater que cet investissement d'envergure a été pensé et réalisé par des hommes et femmes qui n'étaient pas formés à ça. Ils avaient appris à créer des hypers. Ici, ils maitrisent des technologies complexes à partir de milliards de données digitales. Bravo aux équipes : dans le Midi, les épiciers font plus que de la résistance !

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1 Commentaires

Pour compléter, il faudrait préciser que la revente du foncier de l'ancien site à Tournefeuille devrait couvrir une partie de l'investissement de 120 millions. Tous les salariés "suivent", sachant que le nouveau site est à plus de 60 km de l'ancien ?

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