SOCIÉTÉ
Actus / Débats
Le blog, le service consommateurs et quartier libre (octobre 2008)
Nombreux sont ceux qui me disent aujourd’hui à quel point il est difficile de surfer entre des commentaires qui ne répondent pas aux préoccupations de la note sous laquelle ils sont postés. Pas facile en effet de jouer à saute-mouton entre critiques, commentaires passionnés, spams et réclamations commerciales.
Je reprécise donc, à nouveau :
1) Ce blog doit rester un blog personnel. Je veux pouvoir, ici, participer au débat public qu’il s’agisse de questions de société ou même de préoccupations professionnelles.
2) J’écris moi-même les textes en fonction de ma disponibilité.
3) Je ne dispose d’aucune assistance relais pour faire suivre les réclamations commerciales ou même en contrôler la véracité (beaucoup de pseudos émanent souvent d’un même ordinateur ou d’un même réseau d’internautes poursuivant des buts plus ou moins sincères !).
Comme je suis souvent en déplacement, vous pensez bien que je suis incapable de donner suite à un client qui a un problème avec ses achats. Je ne cherche pas à me défiler. Mais ne mélangeons pas forcément le commercial et le débat d’idées.
4) Par souci d’efficacité, j’invite donc les consommateurs qui le souhaitent (demande d’infos ou réclamation) à contacter directement le service consommateurs de l’enseigne (Allo E. Leclerc : 09 69 32 42 52).
5) Vous avez pu le constater. Il n’y a pas de censure sur ce blog. Ce n’est pas une raison pour le transformer en fourre-tout.
6) Par souci de clarté, je demande à ma dynamique webmaster de reclasser, sous cette rubrique, les commentaires qui ne correspondent pas au thème des notes journalières.
Tout le monde y gagnera en confort de lecture.
146 Commentaires
ne sachant pas comment vous parler directement je me permets d'utiliser ce subterfuge: merci de lire ce mail en entier même si, je le reconnais, il n'a peut-être pas sa place sur ce blog...je connais de longue date votre amour pour la bande dessinée je suis moi même un amoureux transi du 9e art je voulais savoir si il était éventuellement possible de vous écrire afin de vous faire une proposition de partenariat dans l'optique d'ouvrir un magasin de bande dessinée sur montpellier et de faire de cet endroit un lieu convivial véritable point de rendez-vous des amoureux de la bande dessinée comme vous et moi.
Je serai trés heureux de vous démontrer plus avant la motivation qui m'habite dans ce domaine et les bénéfices que vous pourriez en retirer !
cordialement, jerôme derache
Après une visite sur votre blog,je constate avec satisfaction que MEL suit toujours une éthique de distribution qui lui permet de se démarquer des autres. Il ne se contente pas d'être un simple commerçant, mais défend des vraies valeurs, pour laisser à chacun sa chance. L'équité semble être comme toujours son cheval de bataille.
Je suis auteur, et ai vu mon premier roman publié cette année. Ma maison d'édition ne fait pas partie des "Majors". Si elle m'a offert le bonheur d'être publié, je dois beaucoup démarcher de mon côté pour le promouvoir. C'est une démarche absolument passionnante, mais force est de constater qu'on ne nous laisse pas vraiment notre chance quand on sort d'une petite maison d'édition. J'ai donc démarché les libraires et les grandes enseignes en laissant des messages, en envoyant des courriers, et n'ai pu que constater le mépris avec lequel on était traité quand on était totalement inconnu. Rares sont ceux qui ont l'audace de braver la distribution de masse pour tenter de promouvoir un produit "local". La chaîne E.Leclerc, réputée, entre autres, pour ses démarches culturelles, a elle aussi été contactée : message général via son site, fin juin + courrier personnel dans chacun des centres du Pas-de-Calais en Juillet. Malgré cela, aucune réponse reçue à ce jour. Pourtant, quand je lis sur votre blog votre volonté de faire connaître l'existence d'un livre pour en permettre la vente, je ne peux qu'être d'accord. Vous êtes pour la pluralité des réseaux, tant mieux ! Les petites maisons d'édition appartiennent peut-être à un circuit un peu marginal dans la distribution littéraire, mais je sens bien en vous la réelle volonté de donner sa chance à chacun. Je demande donc qu'on me laisse ma chance, en m'offrant la possibilité d'être distribué dans vos rayons culturels, sans pour autant viser une distribution nationale (une aide de votre part au niveau régional serait déjà amplement suffisante).
Je sais que les centres culturels Leclerc représentent pour cela la vitrine idéale, et qu'ils sont bien souvent les seuls à autoriser les "petits" auteurs à venir cotoyer un instant les "stars" de la discipline. C'est pourquoi je sollicite votre bienveillance pour épauler le nouvel auteur que je suis, et reste persuadé qu'une éventuelle collaboration reste du domaine du possible.
En espérant que ce message donne naissance à une vraie communication autre qu'à sens unique.
Bien amicalement.
a l'occasion d'une émission tv, "la semaine de l'économie", la production vous a faits venir une série des desseins sous plastique, un grand format 1m X2m. vous m'avez appeler après, mais jais perdu votre numéro.
actuellement je fais une exposition a Londre, vernissage est la semaine du 14 octobre. je voudrais vous envoyer l'invitation et le catalogue mais j'ai pas vous coordonne...
JE SUIS UNE FIDELE DE VOS MAGASIN ET NOTAMMENT CELUI DE BOIS D ARCY DANS LES YVELINES VOICI MA PROPOSITION DEPUIS PLUSIEURS ANNEES JE CHERCHE VOTRE MODE DE RECRUTEMENT CONCERNANT LES MODELES DANS VOS CATALOGUES DE PUB ET JE SOUHAITE APPORTER MA CONTRIBUTION EN TANT QUE MODELE NOUS POUVONS NOUS RENCONTRER AFIN DE PARLER D UNE EVENTUELLE COLLABORATION POUR ME CONTACTER JE VOUS PRIE DE FAIRE SUITE A MON E-MAIL
CORDIALEMENT
depuis quelques j'entends parler de magasins leclerc en corse ,et je voudrais savoir si les prix seront imposés ou non merci de votre réponse et je vous salue bien car vous faites beaucoup pour les gens de france d'en bas un grand MERCI
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bonjour,
il est dommage que dans vos collections de sous-vêtements féminins la femme d'aujourd'hui est tant de mal à s'habiller en effet si par bonheur on arrive à trouver une soutien-gorge en 105C je vous rassure c'est très rare et bien la femme ne peut plus être un sexy car il lui est impossible de trouver un string article complétement démocratisé, alors forcément vous allez me dire il y a deux articles dans mes magasins qui pourrons vous contenter oui mais le choix hyper limité (peut-être dû à hypermarché) et le prix là lui il est hyper 1 soutien-gorege 2 strings + 50 € cela devient du luxe
un client assidu qui aimerais faire avancé le schmilblick pour que l'homme moderne puisse offrir plus souvent des sous-vêtemets à son épouse en ayant du choix et sans casser sa tirelire à chaque fois
cordialement
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Concerne centre Leclerc RIVETOILES à Strasbourg
Bonjour Monsieur LECLERC
Nous avons visité pour la première fois ce nouveau Centre, agréable, lumineux et mon épouse et moi pensons que c'est une réussite.
Nous avons apprécié que vous jouez réellement la carte des prodcuteurs régionaux : Valfleuri, Metzger - Muller, Pâtes Grand'Mère.
Bravo.
Pour les prix, nous sommes un peu plus réservés: par rapport à certains produits achetés à Kaufland à Kehl, LIDL ou même Rond - Point GEisposlsheim.
Néanmoins, sans avoir pensé à faire des achats, mon épouse a acheté pour 23 Euros.
Une économie de 2,20 Euros et 0,43 de ristourne, soit 2,63 Euros, hélas amputés de 1,80 Euros de parking.
Chez CORA Mundolsheim, AUCHAN Illkirch, ROND Point Geispo ou Obernai, ainsi que chez les Hards discounters, le parking est gratuit...
C'est une question à réfléchir avec l'exploitant du parking.
Sinon, c'est une réussite. Bravo.
Bien à vous
Hubert BENDER
Je suis originaire de l'île de la Réunion.
Dans le cadre de l'ouverture de plusieurs enseignes dans l'île, je souhaiterais postuler pour un poste dans les branches distibution, marketing voire packaging.
Toutefois, ne sachant pas les démarches à effectuer, pourriez-vous m'orienter à ce sujet?
Bien cordialement, Aurélie
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Monsieur Michel Edouard Leclerc, au lieu de faire de la politique pourrait apprendre à faire du commerce correctement ; en équipant les parkings de ses magasins d'une information visible sur les conditions de stationnement notamment à l'entrée du parking du magasin Leclerc des 4 chemins à Colombes. L'absence de signalétique et une gestion complètement anarchique du système de fermeture (tantôt fermé tantôt non) m'a valu un esclandre que je ne suis pas prête d'oublier dans un quartier où tout le monde est à l'affut du moindre incident. La bêtise du vigile n'avait d'égale que sa couardise et son manque complet d'humanité ... et de sens commercial. Cela m'incite à faire un recommandé au directeur du magasin ainsi qu'à vous même, qui semblez intouchable ....?
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Bonjour Monsieur Michel Edouard Leclerc
Depuis bien longtemps j'ai envie de vous écrire pour vous suggérer de penser différemment comme vous avez osé le faire pour les sacs plastiques. Je suis désolé de n'avoir pas d'autres moyens que d'utiliser ce blog!
Je m'insurge contre les enseignes qui mettent en place les caisses automatiques et bien évidemment, je les boycotte, mais il faudra qu'il en reste avec des caissiers ou des caissières. Je suis un fidèle des magasins Leclerc (celui de Franconville dans le VAL D'Oise) car le contact humain et le service client y sont très développés. Je pense que nous sommes très nombreux à penser comme cela! Je vous incite donc à prendre le contre pied des méthodes actuelles afin d'attirer les clients comme nous. "AVEC LECLERC, VOUS DEFENDEZ NOS EMPLOIS" que l'on ne me dise pas qu'il y a de sots métiers!
Si malheureusement cette idée n'est pas porteuse, alors on peut s'inquiéter sur le sens civique de nos concitoyens et sur l'avenir de notre beau pays. Les clients que nous sommes ont leur avenir entre les mains à nous de savoir faire ce qu'il convient. Soyons fidèles aux enseignes qui gardent l'emploi et payent des cotisations sociales.
MERCI encore pour toutes vos idées.
PS : Si vous voulez me contacter laissez un mot au Leclerc de Franconville.
Dominique
je ne suis ni observateur , ni statisticien dans le commerce je suis plutôt un autodidacte ayant apris en observant.
Aujourd'hui on ne peut plus compter les statistiques et methodologies qui sont utilisées pour essayer d'apporter aux consommateurs un produit fini ayant un coût de revient le plus bas possible. Des efforts sur les packagings, le poids, la qualitée bref un peu de tout . mais que veux le consommateur çà n'engage que moi mais avec la crise que nous connaissons aujourd'hui force est de constater qu'un euro n'est pas égal à un franc d'où un coût de la vie supérieur à ceux que nous connaissions auparavant.
Le consommateur ne veut ( NE PEUT)plus attendre les differentes remises où bon de réduction qu'il peut avoir en faisant ses courses, l'achat d'instinct à tendance à disparaitre, il regarde les prix avant d'acheter.
Pourquoi ne pas préconiser un prix plus attractif est durable quitte à diminuer les promos où à les developper autrement, fidéliser les clients.Les déplacements deviennent chers l'offre d'un hyper doit répondre à tous ces critères.
Diminuer l'inflation, relancer l'economie oui mais les consommateurs on t'ils toujours de l'argent pour acheter
Comment les inciter à acheter si ils n'en ont plus les moyens? Il est difficile de relancer les salaires surtout vu la conjoncture et cela ne garanti pas que les gens vont acheter plus vu la crise actuelle.
Moi j'ai mon propre point de vue je tiens à vous remercier d'etre à l'écoute des autres bien que vous devez etre trés occuppé.
veuillez acceptez mes salutations distinguées;
PS j'ai appris que vous alliez vous implanter à la réunion 5t Leu pour postuler à qui doit on s'adresser
merci
je suis une fidèle de votre enseigne depuis de nombreuse années, ayant un petit budget (rmi) je suis une adepte de votre marque eco+ qui a bien évolué en diversité, j'ai aussi la carte leclerc mais depuis 1 ou 2 an j'ai pu constater la baisse des gains sur cette carte...et a la fin de l'année une maigre récompense pour les fidels petit acheteur d'eco+ (qui sont de plus en plus nombreux).. je me souviens d'un temps ou a noël je pouvais acheter un ou deux jeu en plus maintenant on peux avec les gain acheter un père noël en chocolat.
Je reste malgrés tout fidele a eco+
une maman
Je suis ,à Pujols (47300) avec aucune livraison à domicile d'aucun commerçant.
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
BONJOURS
JE VOULEZ JUSTE FAIRE UNE PETITE REMARQUE
JE CONNAIT LECLER DEPUIS 20MANS EN FRANCE
JE SUIS RENTRE AU PORTUGAL A BRAGA ET QUELLE JOIE EN APRENANT QUE LECLER OUVRAIT A BRAGA
JE ME SUIS DIT COMME LECLER SE DEMARQUE TOUJOUR DE SES CONCURENT IL VA LE FAIRE AU PORTUGAL FAIRE CETTE DIFFERENC E AUE AUCUN DE CONCURENT N'A FAIT JUSAU'AUJOURD'HUI
C'EST A DIRE INCORPORER LES PRODUIT FRANCAIS
LA CHARCUTERIE, LE VIENOISERIE, FROMAGERIE
CAR SE SONT CES PRODUIT QUI FONT LA DIFFRENC
EST SI VOUS FAITE UN CHANDAGE LA MOITIER DES PORTUGAIS A DEJA IMIGRER EN FRANCE
JE PENSE QUE VOUS DEFRIER PENSER UN PEU A SE GENRE DE CLIENTELE CAR ELLE EST NOMBREUSE
SI IL N'Y A PAS CE PETIT PLUS ON NE CHANGERAS PAS DE CENTRE COMERCIAL CAR RIEN NE NOUS ATTIRE
JE VOUS REMERCI DE BIEN LIRE ET REPONDRE
ANIBAL
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monsieur michel-edouard Leclerc ce matin je vous es entendu dire que vous n'étiez pas pour les ouverture du dimanche dans l alimentaire.POURQUOI CERTAIN DE VOS MAGASIN OUVRE TOUS LES DIMANCHE MATIN
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Je suis Directeur Commercial au sein d'une enseigne de grande distribution française, issue du monde indépendant, et romancière à mes heures perdues.
Je souhaite vous rencontrer pour partager des intérêts que nous pourrions avoir en commun et particulièrement jouer un rôle majeur dans la reprise des Coopérateurs d'Alsace, qui avec l'enseigne LECLERC, vont se trouver en situation concurrentielle frontale avec des Nouveaux Commerçants, que je connais particulièrement bien.
Je reste convaincue que nos personnalités sont proches et travailler à vos côtés constitue une idée qui m'intéresse.
Aussi, pouvons-nous envisager de nous rencontrer pour étudier un tel partenariat?
Elisabeth GARCIA
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
On parle beaucoup de développement durable, c'est bien. On parle tout autant d'écologie environnmentale, c'est bien. Mais il ne faudrait pas que la périphérie nous éloigne du centre, que l'homme soit sacrifié à son environnement. Je préside une association médicale internationale de nutritionnistes engagés dans la lutte contre le surpoids et la perte d'épanouissement dont il est l'un des marqueurs les plus fiables, ce que je regrouperais sous les vocables d'écologie humaine et de nutrition durable.
Vous qui menez un combat et détenez des leviers et des prérogatives dans ce champ d'action, pourquoi ne les utilisez pas pour adapter votre offre à la moitié de la France, hélas, désormais en surpoids. Aujourd'hui peut-être, demain certainement, il faudra adapter l'agroalimentaire et la grande distribution à cette antidote naturel du mode de vie actuel qu'est l'aliment hypersensoriel, l'aliment affriolant de gratification. Il y a fort à parier qu'il y aura pour les producteurs d'aliments bientôt plus de profit à espérer dans le contrôle du poids que dans le marketing affriolant des saveurs qui font grossir. Si vous lisez les commentaires de votre blog, sachez que nous sommes un laboratoire de propositions et d'idées de professionnels, tous médecins, tous nutritionnistes, tous engagés dans la lutte contre le surpoids et son cout humain, social et financier désormais insupportable.
Docteur Pierre Dukan
Président de Riposte Monde
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on se demande qui est plus pourri le toubib ou le cancereux en puissance, cette forte connotation de terrorisme mental ne cache en réalité qu'un support marketing
http://www.twenga.fr/dir-Beaute-Sante,Regime-minceur,Produits-regime-et-minceur-10288
le serment des hypocrytes au service de leur industrie
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@veritas : vu le succès en librairie des livres de Dukan, je ne crois pas qu'il ait besoin de venir prêcher pour sa paroisse sur le blog de M.E.L. :)
Dès qu'il sort un livre chez J'ai Lu, ça marche. Je n'ai pas dit que c'était bon mais ç se vend bien :)
a+
Vous allez augmenter votre pouvoir d'agir !
Défendre le pouvoir d'achat, agir pour une consommation plus juste, transparente et respectueuse de notre environnement. C'est tout le sens de l'engagement des centres E.LECLERC. C'est dans ce contexte jeune et dynamique que notre enseigne progresse. Nous souhaitons renforcer notre position auprès d'une clientèle exigeante par une stratégie d'ensemble, mais ce sont les qualités humaines, l'enthousiasme et la grande motivation professionnelle de nos collaborateurs qui font la différence. C'est pourquoi le recrutement et la formation de nos collaborateurs sont au coeur de notre stratégie de développement.
Rejoignez-nous pour partager une autre vision de la distribution. Votre sens des responsabilités et votre autonomie seront les garants de perspectives d'évolution motivantes.
Notre hypermarché de PERPIGNAN (66) recherche son :
ASSISTANT MARKETING H/F
Issu d'une formation supérieure type école de commerce, vous avez approché la grande distribution au cours de stages ou d'emplois d'été.
Rattaché au directeur de notre hypermarché, vous les assisterez en développant nos actions de marketing direct: ( création, organisation, mise en place, suivi et analyse des résultats).
Vous participerez également à l'animation de notre web-communication et plus généralement à la communication de notre magasin.
Vous interviendrez de manière transversale avec différents acteurs de notre entreprise (service client, carte de paiement et/ou fidélisation, décoration, etc...)
Nous recherchons des candidats autonomes, concrets, doués d'un très fort sens relationnel et d'une grande rigueur sans toutefois exclure la créativité.
Notre préférence sera donnée à des candidats jeunes diplomés qui évolueront vers ces postes après une période d'intégration. La maîtrise de l'utilisation de la micro-informatique est indispensable.
salut Mel au moins cela a le merite d'etre honnete, mais on prefere des jeunes au final(je n'ai rien contre) ce qui est en totale contradiction avec le departement 66, mais encore cela suppose que la jeunesse et le dynamysme sont etroitement liés avec l'environnement et les preocupations du durable laissant les "vieux" a l'imagerie d'épinal, quant aux qualités humaines j'ai des doutes sur la jeunesses dont les dents rayent le parquet, ce n'est pas le poste qui me gene c'est l'ambition affichée de cette offre bien top loin de la réalité, en fait si on enlevait tout le décorum de cette annonce
E leclerc Perpignan cherche son assistant marketing, c'est clair et concis et cela ne ressemblerai pas a une PLV d'achat humain, sans compter que tot ou tard celui qui sait lire se rendra compte que le poste n'est pas pour tout de suite :
""Notre préférence sera donnée à des candidats jeunes diplomés qui évolueront vers ces postes après une période d'intégration""
ben oui la culture d'entreprise est parfois en contradiction, même avec les meilleurs, comme apparement on en recrute plusieurs, la competition va etre severe.
en fait c'est assez tordu comme offre
Cordialement
Catherine GANAYE
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
On peut parcher sur la Lune et ne pas pouvoir avoir de téléphone lorsque l'on voyage en Sibérie et en Asie Centrale, surtout si on utilise Leclerc Mobile.
Monsieur Leclerc je n'ai pas trouvé d'autres moyens pour vous contacter, mais sachez que contrairement à ce qui est annoncé dans votre brochure, Leclerc mobile ne fonctionne pas dans le "reste du monde".
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
je souhaiterai savoir si les supermarchés E. Leclerc vont mettre en place un service de livraison ou de retrait de course comme auchan le fait déjà (auchan drive) ou carrefour avec son site internet de commande.
En particulier là où j'habite (Romilly sur Seine, 10100). Aucun site ne le fait et je pense que ça aurait beaucoup de succès...
merci pour votre réponse
brigitte vallee au magasin de st medard en jalles
Eh bien c'est fait ,dans le journal l'Est Rpublicain du 18/10,un article sous le titre Anatomie dévoilée indique que ce procédé va être mis en place à l'aéroport de NICE
Je demande donc à M.LECLERC de bien avoir l'obligeance de m'excuser pour avoir bien ri à l'époque, et je me souviens que même après l'explication du canular , il est sorti par ce couloir en ayant la pudeur de mettre ses mains au niveau de son bas ventre
UNE ,non des longueurs d'avance MONSIEUR MICHEL EDOUARD
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Bonjour Monsieur Michel Edouard LECLERC,
Je me permets de vous écrire car je suis scandalisée. Comme vous le savez le Centre Leclers Centre Eiffel à Levallois 92300, ferme le 30 novembre pour travaux du centre.
Depuis deux jours, il ya des ventes flash, à des heures différentes , aucun client sont au courant sauf : Hier soir à 18h30 je me suis rendue dans ce magasin., je me suis crue dans une foire. des personnes partaient avec des caddies de magnétoscope et des televisions ( 60 euros la television 20 euros, le magnetoscope.Je suis arrivée trop tard^pour benéficier d'un seul ? J'ai posé la question à certains acheteurs ? vous allez en faire quoi. Réponse les revendre?
Alors les clients habitués depuis trente ans qui travaillent n'ont pas la possibilité de profiter de ces offres, et de plus pas au courant .
Aujourd'hui je suis passée à 13 heures au magasin, trop tard vente de mini chaine à 20 euros, rebelote même cirque qu'hier soir. ils partaient avec des caddies. Une CHAÏNE me convenait , je n'en ai pas HELAS? pas courant.
Je pense que tous les clients devraient avoir la possiblité de profiter de ces offres. EX. pour fermeture promotion du temps au temps ? et interdiction que des personnes partent avec 30 magnetoscope ou autres.
Quant- on s'adresse au responsable de secteur ou d'accueil; ils s'en moquent.
Je dirais que l'accueil, la communication et le sourire manquent à Leclerc,
Je me suis adressée à des vendeurs réponse on s'en fout ? Effectivement ils ont aussi bénéficier de quelques lots par les copains.
J'espère que vous en tiendrez compte de mes réflextions. et Adieu la châine à 20 E.
Joëlle
A Surgère 17700 je suis allé voir, les produits ECO+ sont si bien placés qu'ils sont invisibles ou alors il faut se mettre à quattre pattes et je n'ai plus l'âge. De plus quand il y en a ce qui n'est pas souvent le cas, ils sont en quantité trop limitée.
A l'avenir, j'irai donc chez leader price ou on ne rencontre pas ce genre de problème.
Cordialement.
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Je n'ai pas le temps de chercher où trouver l'endroit pour vous dire mon indignation pour votre campagne "branle-bas pour le développement durable" : des milliers de pages de prospectus, quelques pages seulement consacrées au durable et des "partenaires" tout aussi pourris les uns que les autres : Sun, Soupline, Kinder...
Depuis le début, je n'ai jamais cru en votre honnêteté, mais là ce cynisme dépasse vraiment les bornes
Et cela vous a rapporté combien ?
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
client de votre magasin de SEDAN, je souhaiterais que vous puissiez régler le problème des toilettes femmes qui sont plus exactement des "chiottes" témoignant du peu de respect pour les usagers des lieux. Je vous informe que j'ai alerté la direction du magasin par écrit il y a plusieurs mois et ce, sans résultat. à vous lire et merci de votre intervention.
etant jeune, motivé et beneficiant d'un capital je souhaite savoir comment se lancer dans la grande aventure qu'est la grande distribution avec les valeurs de votre groupe.
Merci
Devant l'anarchie des médicaments en ce qui concerne les prix, ne serait il pas possible que tout médicaments non remboursés par la S/S, soit vendu en grande surface.
Je ne parle pas des génériques.seulement des produits non-remboursés.
Par exemple du paracétamol (cachets), des sirops (certains complètement identiques ont subit une augmentation de 66% en 15 jours !!!!!
Puisque ce sont les labos et les pharmaciens qui font leur prix, cassons pour ses produits de confort, les lobies. Cordialement. J-C M
isidore,je suis handicapée, je trouve inadmisible que les places de parking pour handicapés ne sois pas respectées, je suis souvant obligée de me mettre plus loin car ces places réservées sont occupées par n'importe qui et il n'y a aucun vigil
dans le parking,je me suis plainte de ce problème a l'accueil sans résultats.
moi je dit qu'internet et bien la publicité aussi. mais je préférerai peu être un peu moins de tout celà et que les produit biasse réelement en magasin!!!
celà fait plusieurs fois que je fais appel à votre service consommateur, car vu le prix on devien plus exigant ! mais toujours aucun geste comerciale! celà est fatiguant! fouilleul angélica 3 rue des acacias 53260 entrammes
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
bonjour, nous lançons le premier concours de scénario sur le thème de l'écologie (Ecométrage) parrainé par Robert HOSSEIN, j'aurais aimé savoir si une enseigne comme Leclerc pouvait être intéressée par un partenariat ? ceci étant toutes les entreprsies qui passent sur ce blog et qui souhaitent s'investir et voir leur société associée à un nom aussi prestigieux peuvent nous contacter
www.ecometrage.com
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
Bonjour,
Vous vantez les mérites d'un bon relationnel, d'une communication tendant à rapprocher les gens. Vous semblez être un homme d'exception par vos grands coups de gueule , que néanmoins je respecte. Cependant la communication "basique" au quotidien ne semble pas être votre fort.
A défaut d'avoir eu un travail cet été pour mon fils de 22 ans, j'attends encore, nous sommes le 28 octobre 2008, ne serais ce qu'une réponse négative de votre part à la demande qu'il a déposé courant juin.
bONE R2CEPTION
> reclassé dans "Le blog, le service consommateurs et quartier libre" par la webmaster
PRESENTANTION DE L’AUTEUR
2000
Ecriture d’une pièce de théâtre en trois actes
« L’amour au bord des larmes »
Pièce de théâtre en trois actes mettant en scène des préoccupations de trois époques :
L’après guerre, 1968 et le début du troisième millénaire. Au travers de relations intra et inter générationnelles, le sujet de l’émancipation de soi et plus particulièrement de la femme est analysé de façon sociologique, historique, philosophique. La forme est folklorique.
2001
Ecriture d’un roman
« La femme qui parle aux étoiles »
Sarah, trentenaire, voit son monde s’écrouler après la disparition de son amie d’enfance.
Elle part en Camargue s’occuper d’un haras dont elle fait l’acquisition.
Suite à un incendie, elle s’envole pour l’Inde rejoindre un ami.
La démarche est d’inviter le lecteur à suivre l’auteur dans l’analyse personnelle de la violence dans le monde. La forme est poétique, parfois violente.
2002
Ecriture d’un roman
« Les secrets de l’orchidée »
Clotilde, auteur de pièce de théâtre, subjugué par les fantasmes des hommes qui l’entourent élabore un plan afin de déjouer leurs pièges. Elle s’arrange pour que tous les protagonistes se retrouvent dans un théâtre, ou une de ces pièces est jouée afin de se venger. Cependant, cela ne se passera pas tout à fait comme elle l’avait prévu.
2003
Ecriture d’une pièce de théâtre avec gueuloir de poche
« La mer monte »
Les vicissitudes d’une femme prise entre son mari et sa belle mère
2003 à 2007
Ecriture de nouvelles
Coccinelle, Le colonel, Les gueules noirs, La honte qui tue, La pomme et l’enfant, Les portables, Diane.
2008
Réécriture du troisième acte de « l’amour au bord des larmes »
« On y peut rien elles aiment ça »
Intention :
Couper des scènes trop durs et injouables, apporter de la légèreté, remettre au goût du jour.
Ecriture de mes mémoires
« Les sirènes de mon cœur »
Intention :
Relater à travers une histoire écrite avec simplicité les mécanismes de la résilience. L’auteur intervient ponctuellement
Emmaillotée dans un petit lange blanc je suivais du regard l’agitation qui m’entourais. L’émulation n’avait été que de courte durée. J’étais née à 17h 15 le 25 septembre 1967 et cela faisait de moi quelqu’un d’atypique. Les journalistes, prévenus par l’INSEE, accourraient des quotidiens dans lesquels ils travaillaient. Le cinquante millionième français était né ! Ou plutôt, était née. Moi, Christelle, troisième fille d’une famille bien modeste. Etaient- ils sur d’avoir bien comptés ? C’était arrivé sans effort pour moi, je n’avais bien entendu pas décidé à quel moment précis j’ouvrirais la porte d’une félicité promise par tous les dieux. Un beau bébé joufflu que l’on photographiait et qui recevait des présents. Congratulés par le maire ; mes parents accueillirent cette nouvelle avec fort étonnement, une fierté à peine dissimulée et la satisfaction d’avoir accompli quelque chose d’exceptionnel. J’étais née du désir, du désir qu’ils me voient arriver un jour. Quelques années avaient d’ailleurs été nécessaires avant que je pointe le bout de mon nez Etais-je l’héritière d’une pléiade de singularité ? La question était à ce moment fort incongrue. L’innocence de l’enfance ne m’appendrait rien à cet instant. Empreinte d’amour, j’avais suivi le chant singulier de la rivière qui m’avait conduite vers eux, papa, maman.
Par quelle vicissitude je ressentis un disfonctionnement dans ma toute nouvelle famille du haut de mes quatre ans ? Le souvenir acoustique du liquide amniotique dans lequel je m’étais gorgée d’eux ? Des résonances incessantes resurgissaient-elles dans mon encéphale ? Je n’arrivais pas à connecter, la symbiose ne s’opérait pas, Les courts circuits se faisaient de plus en plus violents, ceux qu’ils appelaient épilepsie. Sous gardénal, je m’endormais, ainsi, je n’assistais pas aux scènes qui les déchiraient, qui me bouleversais et qui entamait ma raison, ma raison d’être, ma raison de vivre. J’expirais un soupir de béatitude aux premiers rêves. Déconnecté de la réalité qui m’effrayait, j’enveloppais mon âme d’un linceul provisoire.
Vous avez décidé d’acheter ce livre. Peut être vous l’a t’on prêté. À moins que vous ne soyez tombé dessus par hasard. Ce geste n’est pas anodin. Car à présent, vous entrez dans une histoire, dans mon histoire. La chronique d’une femme victime de violence. Je vous indiquerais l’analyse ponctuelle des moments forts. Quarante années d’illusions et de désillusions pour enfin arriver au but ultime. Etre une femme. Dors et déjà vous êtes mon ami, vous avez une dizaine d’années. Vous êtes là, installé confortablement en attendant de vivre une aventure, quelque chose qui vous emmène dans un monde inconnu, irréel, surnaturel ?
ON Y PEU RIEN… ELLES AIMENT CA !
Rideaux
Marie, psychologue, et Rose, directrice d’un centre d’hébergement pour femmes victimes de violences dans le bureau de la directrice.
ROSE Delphine fait ses valises, elle m’a dit que son mari vient la chercher à 14 heures. “ JE PETE LES PLOMBS
Marie tout en laissant Rose parler installe deux fauteuils en les rapprochant pour en faire un divan, fait se coucher Rose. Elle l’a ventile, lui met un sac de glaçon sur la tête, lui tapote la main, surélèvent ses pieds avec un coussin. Elle prend une chaise, s’assoie derrière Rose, et prend un air très « psy » Rose en se retournant et soulevant le sac de glaçons.
ROSE Quand on a démarré l’hébergement, et je peux te dire, que cela n’a pas été facile.
Marie replace le sac et lui appuie sur les épaules.
ROSE Parce que d’autres avaient tenté l’expérience avant nous, tu penses, des féministes qu’on traitait de lesbiennes ou de hippys.
MARIE Et toi ? Tu te placerais dans quelle catégorie ?
ROSE ah écoute je ne sais pas, aucune, ou peut être les deux tien, bref… c’est quand on a eu le soutien de quelques femmes qui faisaient leur entrée en politique que tout a commencé…
Elle s’assoie, pose le sac de glaçons à coté, fait craquer ses cervicales.
MARIE Tu ne peux pas tout changer d’un coup de baguette magique Rose, ça prend du temps de faire évoluer les mentalités.
ROSE se lève d’un bon. Il est bien là le problème, on n'a pas le temps. Une femme sur dix est victimes de violence conjugale.
Elle soupire en dodelinant de la tête. S’approche de la fenêtre et regarde à l’extérieur. Le ton mélancolique.
ROSE Quand les Femmes arrivent, c’est dans l’urgence.
MARIE en rangeant le sac de glaçons le coussin et le reste. Tu prends cela tellement à cœur, tu t'en rends malade, tu ne peux pas tout faire toute seul.
ROSE toujours mélancolique au début les mecs était interdits de séjour au centre, je fermais les portes à clef. J’étais rassurée parce que je savais que les femmes étaient en sécurité. Elles, avaient leurs clefs. Et puis… elle se retourne,. Qu’est-ce que je voyais à la terrasse des cafés quand je faisais mes courses ? Les nanas avec leur mec. Je me demandais si je ne devais pas penser comme tout le monde « on y peut rien elles aiment ça. » Tout à coup sur un ton dur. Comment ne pas être en colère ! C’est pour cette raison que j’ai proposé des entretiens de couples.
MARIE Oui, oui je sais bien.
ROSE Parce que tu comprends avec des entretiens de couples, on peut « cadrer » elle fait le geste des guillemets le dialogue, les amener à comprendre qu’ils sont en situation d’échec. Elle se rassoie.
MARIE lui masse les épaules Je crois qu’il n’y a pas de solution miracle, et puis peut-être que l’entretien que l’on propose est perçu autrement, sans doute pensent-ils avoir là, une béquille, qui les soutiendra et les aidera à mieux marcher. Comme une rééducation avant la cassure ! Comment leur en vouloir de ne pas savoir ne plus aimer.
ROSE Pensive Ne plus aimer ceux qui les ont fracassés… La cassure, elle est de fait, au moment de leur l’arrivée. Lessivées, humiliées…
MARIE Dans leur corps et dans leur tête, sans aucun doute. Mais pas dans leur cœur.
ROSE toujours en pleine réflexion Le cœur… le cœur… mais bien sur, c'est le cœur qui parle…
MARIE comme si elle s’adressait à Rose en qualité de victime Quand elles arrivent, elles sont brisées, d’ailleurs elles le disent. Elles sont à la recherche d’affection, d’amour...
ROSE se relève Mais enfin ! Comment pourrait-on faire pour leur faire comprendre ? On a si peut de temps.
MARIE Quand tu les reçois en entretien, que dit le mari ? Exactement ce qu’il aurait dit à sa femme à la terrasse du café ! Mi culpabilité, mi-amour. Elles, rappelons- le, sont en état de choc. Déconnectées, incapable de réagir. ELLES N’ENTENDENT QUE L’AFFECTIF, VECTEUR DE L’ACCESSION AU BONHEUR.
ROSE Bonheur, cœur. Mais on ne peut quand même pas, “ NOUS ” leur dire je t’aime !
MARIE Non, bien sûr, mais, ELLES, pourraient se le dire à elles-mêmes. Or, elles ne le peuvent pas à ce moment là.
ROSE tu sais quoi ? Il faudrait rejouer la scène. Mais oui elle est là l’idée ! Tout excité. Comment n’y ais je pas pensé plus tôt ! En se tapant sur le front. Oui ! Il nous faudra plus de temps !
MARIE De quoi parle tu ?
ROSE réfléchi à voix haute. C'est un travail de longue haleine, de la patience, de la persévérance, le Centre est une maison de repos pour elles, chacune, à son rythme, reprend son souffle. Elle marche de long en large. J’ai besoin d’un metteur en scène et puis on fera les décors, une salle, oui, oui il nous faudra une salle et puis des accessoires… Je les vois déjà en haut de l’affiche…
MARIE T’est folle ! Je vois ça d’ici En mimant le titre d’une affiche. »ON Y PEUT RIEN ELLES AIMENT CA » T’emballes pas, je pense qu'il faudrait attendre avant l’entretien, en les détournant de leur mari, en les occupant à elles-mêmes, par elles-mêmes, ce serait une bonne coupure pour la cassure.
ROSE On en revient au point de départ Marie, on prend le risque qu'elles voient leur mari hors de la structure. Et tu sais ce que cela donne. Si on veut les impliquer dans leur vie de femme, on doit les rééduquer, tien, même les éduquer le plus souvent. Comme disait Simone de Beauvoir, “on ne naît pas femme, on le devient ”.
MARIE Tu as raison, il faut se servir de leur intelligence, de leur capacité, sans les désavouer, ni les détourner de l’essentiel “ ETRE UNE FEMME !
Rose reçoit un appel pour la prévenir qu'on la demande. Elle fait entrer Paulette. Elle se rassoie derrière son bureau et reprend la » casquette » de directrice. Marie s’assoie à coté de Paulette.
PAULETTE entre marche doucement et regarde tout autour d’elle. S’assoie à la façon Bernadette Chirac avec son sac sur les genoux. Je m'appelle Paulette MARTEL et voici ma fille Catie, elle a quatorze ans. Mon mari s'est renfermé dans la maison avec un fusil… il veut se suicider… je me suis sauvé…
ROSE Que s’est il passé ?
PAULETTE Quant il a appris que Catie était enceinte…Elle se prend la tête entre les mains et pleur. Il veut qu’elle se fasse avorter.
ROSE A combien de mois en est-elle ?
PAULETTE Je ne sais pas, Catie ne me parle plus, elle se met à pleurer quand je lui pose des questions. En regardant sa fille.
ROSE Ca va aller Catie, ne t'inquiète pas, tu es en sécurité ici.
PAULETTE C’est pas dans ses habitudes, je ne reconnais plus ma Catie. Catie se tient en boule dans le fauteuil.
ROSE à Cathie tu veux qu’on en parle ? Catie ne répond pas. Je crois qu'il y a une autre jeune fille de ton age dans l'hébergement, tu ne seras pas toute seule. Catie ne répond toujours pas. Tu préfères que ta maman sorte, ce sera peut-être plus facile pour toi. Paulette se lève, caresse la joue de sa fille et sort.
ROSE Tu veux un verre d'eau ? (…)Pas de réponse. Rose lui donne un verre d'eau. Catie fond en larmes.
CATIE J’croyais qu’il m’aimait bien, il me disait que j’étais sa petite princesse (…) moi j’étais contente. Mais un jour, il m’a fait mal, (…) il y avait plein de sang dans le lit, j’ai crié, alors il m’a giflé, (…) il s’est mis en colère, il m’a dit que c’était normal et que je ne devais pas avoir peur.
ROSE Tu avais qu’elle age ma douce ?
CATIE 11 ans. Il m’a dit de ne rien dire à personne, que c’était notre secret. A chaque fois que maman partait travailler la nuit, quand elle était de garde, elle est infirmière… Moi quand j’ai vu le sang, j’ai eu peur, et puis j’ai eu mal aussi… Je voulais le dire à ma mère, mais… elle se tord les doigts.
ROSE Tu ne dois pas avoir peur, ni honte, tu n’as rien fais de mal. Les lumières s’estompent doucement, la scène se retrouve dans le noir.
Lumière
LAURENCE Bonjour, c’est l’assistante sociale qui m’envoie, je suis allée la voir ce matin parce que, j’en peux plus, je suis fatiguée… Fatiguée… Fatiguée… Les lumières s’estompent doucement, la scène se retrouve dans le noir.
En voix off
Cela fait quinze ans maintenant que Rose est directrice du centre quelque part en France. Peut-être qu'un jour vous pousserez la porte et qu'elle vous accueillera. Les femmes sont toujours aussi nombreuses à venir en urgence. Almira à débarqué de ces pays où nous rêvons de partir en vacances, où le soleil cuit la peau, où il n’y a pas d’argent, il n’y a que des odeurs, celles des épices, celles de la malice, du bois-bander, de l’ébène noire et dure. Des hommes qui font des enfants aux femmes. Elles donnent le sein qui ne tarit jamais. Dans leur ventre, sur leur dos elles portent les hommes. Almira est triste. Elle a vu Paris. Elle a travaillé... Travaillé... Travaillé... Almira n’est pourtant pas venue sur un négrier. Elle n’a vu de Paris que les rues sombres, Les couloirs de métros, les gens sans nom qui courent pour ne pas rater le "vingt heures".
Rose sur scène assise sur une chaise où l’on peut lire « metteur en scène ». Elle peut souffler au besoin, même à voix haute.
ROSE Almira Débora allez les filles on la refait ! Et je ne vous plus vous voir avec votre texte dans les mains. N’oubliez pas, le ton des filles doit être juste. Pas besoin d’être bonnes ! On doit être vrai !
Almira arrive sur scène, Débora se lève et enlève son walkman, amusé par tout le bric à brac d’almira
DEBORA Bonjour, tu veux un café ?
Almira pose son sac dans un vacarme de bruits de casseroles, des objets insolites tombent, puis, s’installe à table. Débora tout en préparant le café, se met à rire en voyant un pagne africain qu’elle essaie tout en se tortillant.
DEBORA Et ben ma cocotte, tu ne devais pas t ‘ennuyer avec ton mari, il est noir ?
ALMIRA Non !? Il est blanc mais il m’en a fait voir de toutes les couleurs. Joséphine arrive avec une serviette sur la tête.
JOSEPHINE Salut ! Moi, mon mec, un jour, il a “ pété les plombs ”, il était rouge de colère, moi j’étais verte de rage, il s’est jeté sur moi.
DEBORA Et t’as eu une peur bleue.
JOSEPHINE Tu ne crois pas si bien dire ! Sur ces mots, elle enlève la serviette de sa tête, elle a les cheveux bleus. J’me suis tirée à vitesse “ grand V ”, oui ! C’est qui ça ? En prenant un drôle d’objet.
ALMIRA De la corne de rhinocéros T’as une voiture ?
JOSEPHINE Ouais ! Tout en retournant la corne dans tous les sens. Une FERRARI... diesel... Ce nase, je voyais bien qu’il n’allait pas bien dans sa tête. Quand je l’ai rencontré, il venait de se faire larguer. J’ai voulu l’aider, je croyais qu’avec de l’amour, il irait mieux…
DEBORA Tu voulais le soutenir.
JOSEPHINE Ca sert à quoi ? En montrant la corne. Oui, mais en fait, j’allais plus mal que lui, bref… J’ai fait des efforts, j’ai même voulu aller bosser pour ramener un peu de blé, alors là, tintin, il me disait TA PLACE C’EST A LA MAISON.
DEBORA Pourquoi tu n’es pas partie quand t'as vu ça ?
JOSEPHINE Ben, je croyais qu’il allait se calmer, il me disait de m’occuper du petit, que j’avais que ça à foutre, et puis il ne m’avait jamais frappé, juste bousculé comme ça, quelques fois, moi je me disais que s'était de ma faute, et puis qu'il avait peut-être des problèmes à son travail.
ALMIRA C’est comme le » bois bander » En arrachant la cornes des main de Joséphine Ca commencé comment ? Elle replace la corne dans son sac.
JOSEPHINE Quand mon fils a été à l’école j’ai voulu retourner bosser, j'en avais marre d’être à la maison. J’me sentais inutile, nulle, une potiche quoi.
ALMIRA Moi aussi j’avais l’impression d’être un vase, Posant ses bras sur ses hanches, comme pour faire les anses ; mais sans les fleurs dedans … en se tapant sur la tête.
JOSEPHINE Attends ! Et je ne te dis pas, quand il me parlait de sa mère. “ MOI MA MERE ELLE SAIT FAIRE LA CUISINE, C'EST PAS COMME TOI ” Ou alors “ LES CHAUSSETTES TU LES ATTACHES ENSEMBLE QUAND TU LES LAVES, SINON, IL Y EN A TOUJOURS UNE QUI SE FAIT LA BELLE ”. Et ça, c'était rien. Tout le temps, à me rabaisser, à m'humilier en public.
DEBORA Tu disais rien toi ? Bah ! Pourquoi ?
JOSEPHINE Même sa mère elle s’y mettait. “ IL A MAIGRI MON FILS DEPUIS QU’IL N’EST PLUS À LA MAISON ”, elle venait avec ses “ tuperweers ”. Tu ne sais pas ce qu’elle avait le culot de dire, “ IL AVAIT DU SUCCES MON FILS AVEC LES FILLES, IL N’ AVAIT QU’ A LES REGARDER POUR QU’ELLES TOMBENT A SES PIEDS ”. Cette vieille couenne, je l’aurais bien fais griller comme un cochon. Elle grogne comme un cochon. Ils me faisaient tout les deux passer pour une folle, et je finissais par le devenir. Elle fait le cochon de plus belle.
DEBORA Moi c’est ses “ tuperweers ”, je lui aurais fais bouffer à cette mégère.
JOSEPHINE en s’essayant lourdement sur une chaise. Je me renfermais sur moi-même, je ne sortais plus, même pour faire les courses c’était le parcours du combattant.
DEBORA Tu m’étonnes, avec des cons pareils.
JOSEPHINE Tu vois, ça fait quinze jours que je suis là, à réfléchir, et ben, je suis en pleine torpeur. Elle se relève. Ma tête me dit de ne pas retourner avec lui. Elle court dans un sens. Et mon cœur a envie de crier “ JE T’AIME ” et de le gueuler aussi fort que Lara FABIEN. En courant dans l’autre sens.
ALMIRA Tu l’aimes ?
JOSEPHINE elle s’arrête net. Je ne sais pas, depuis que je suis là, il n’arrête pas de me dire qu’il m’aime lui et c’est dur de le repousser. Je ne sais plus QUI je suis. UNE FEMME... UNE AMANTE... UNE MERE ... elle crie. UNE POUBELLE ? ? ?
DEBORA Ho là... Ho là... Du calme. Je sais où il est ton problème ! T’es mal baisée. Moi, le mien, il est militaire, position du missionnaire, t’as vite fait d’aller voir les autres mecs du contingent, et quand tu te prends un bataillon, tu t ’poses plus de question.
ALMIRA Hou... LA... LA... LA... Moi, je n'ai pas envie d’entendre. Avec un fort accent. En se bouchant les oreilles.
JOSEPHINE Ne t’inquiètes pas, on délire, il vaut mieux déconner que de se prendre la tête.
DEBORA Moi le mien, un jour il a hurlé. En prenant le ton d’un militaire américain. QUAND JE PRENDS UN ENGAGEMENT, C’EST POUR LA VIE ”, je te dis pas MI-LI-TAIRE. Une fois, il faisait un froid de canard, 10° dans la maison. Je lui ai demandé de monter le chauffage. Il m’a dit. “ SI T'AS FROID ! TU METS UN PULL DE PLUS ! ” Illico, je suis allée enfiler ma combinaison de ski, et je l’ai gardée toute la journée.
ALMIRA ET JOSEPHINE en cœur TOUTE LE JOURNEE !!!
DEBORA Oui, il me regardait passer, parce que je faisais exprès, avec des grands mouvements, tu vois le genre... montrant aux filles comment elle faisait. Il me disait “ J’SUIS PAS UN TORTIONNAIRE QUAND MEME ! ”
ALMIRA Et ben dis donc, toi non plus tu ne devais pas t’ennuyer.
DEBORA MI-LI-TAIRE ! Il faisait quarante deux sous ma combinaison Attends ! La bouffe pour la semaine, c’était compter pil-poil, il me disait “ TU SORS TROIS TRANCHES DE JAMBON DU CONGELATEUR ! PAS QUATRE ! TROIS ! PAS DE GASPILLAGE ! MEME DANS UN FRIFO !
JOSEPHINE Et quand est-ce que t’es parti ?
DEBORA Ah... Et ben, c’est quand il a pris la maison pour un “ bunker ” et qu’il tirait sur tout ce qui bougeait,. T’as déjà vu Rambo. Depuis, il a changé de régiment c’est plus la CASERNE c’est la PRISON … Sur ces mots le portable de Débora sonne. Allo... Allo... C’est toi, il te laisse téléphoner de la prison, purée, ils sont plus cool qu’a la caserne, bon qu’est-ce que tu veux ? Elle fait des signes aux copines, pour montrer qu’elle est la plus forte, puis redevient sérieuse.
(...) 1OOO balles ! Et tu veux que je les trouve où, moi ? (...)La C.A.F. ? (...)Le cinq... OUI... OUI... On est bientôt le cinq, et alors ? (...)La cantine ? Quelle cantine ?(...)
Cantiner ! Ca veut dire quoi cantiner ? (...)Avoir de l’argent pour se payer des cigarettes, du café, le nécessaire pour la toilette ! (...)Que je te fasse un mandat ? Ben voyons ! (...) Je te rappelle qu'on divorce ! Alors, t’as qu’à demander à ta mère, parce que moi, j’ai des trucs à payer, sans compter que je dois tout racheter parce que… C'est plus des meubles, c'est des passoires. ( ...) Oui... oui... Je sais, des menaces, des menaces toujours des menaces, depuis le temps, que tu veux me tuer. Occupe-toi de tes oignons et LAISSE MOI TRANQUILLE ! Elle raccroche, et lance un grand soupir… Voyant arriver Aurélie. Ha ! Tu tombes bien, je voulais te voir. Aurélie s’affale sur une chaise.
AURELIE très volubile. J’en ai marre, je vais toutes les éclater.
JOSEPHINE Qu’est-ce qu’y t’arrive ?
AURELIE Elles ne veulent pas me donner de fric, j’ai plus rien, t’as pas une clope ?
JOSEPHINE Tiens prend.
DEBORA à Aurèlie On va en boite samedi ?
AURELIE Je n'ai pas de friiic !
DEBORA J’ai des entrées gratis !
AURELIE toujours à cent à l’heur. Ouais ! Super ! J’vais m’éclater ! Ho ! Ma chérie… Bisous… Bisous… Bisous… La dernière fois, avec ma copine, on s’est super bien éclaté, et puis on s’est fait virer, parce que y a Gégé qu’a piqué la meuf à Dédé, ils se sont bastonnés, on s’est retrouvé dehors.
JOSEPHINE Les videurs vont vous reconnaître !
DEBORA Tu rigoles ! Prenant ses seins dans ses mains, elle jette à Aurèlie un sourire complice.
AURELIE Le poids des lolos, le choc des cocos !
ALMIRA Les yeux écarquillés. On est combien dans cette maison ?
JOSEPHINE Trois familles, Aurèlie ne vit pas là, c'est la mascotte du S.O.S.
AURELIE avec un aire débile. C’est quoi une mascotte ?
JOSEPHINE En lui tapant dans le dos. T’occupes, ce n’est pas méchant..
DEBORA T’inquiètes Almira les premiers jours on est un peu déboussolé, la vie en communauté c’est pas facile, moi j’ai l’habitude MI--LI-TAIRE ! Le temps que tu trouves tes marques, ça ira mieux une fois installée. J’vais te montrer ta chambre, tu viens ? Débora et Almira sortent.
AURELIE Tu me fais un café ? Joséphine prépare le café.
JOSEPHINE Philipe doit venir tout à l’heure pour un entretien de couple, on a rendez-vous avec la directrice, ça me gonfle d'avance…
AURELIE Il y a un mec qui attend à l’accueil.
JOSEPHINE Il est comment ?
AURELIE Il est grand, blond, avec des lunettes rondes.
JOSEPHINE C’est lui, j’y vais ! Noir.
Lumières.
La chaise de metteur en scène vide de l’autre coté. Au bureau Rose et le mari.
ROSE Bonjour, assied toi. Alors, tu en es où aujourd’hui ?
JOSEPHINE Très sur d’elle Je suis allé voir un avocat pour faire une demande de divorce.
PHILIPE Dépité Non, pas ça, reviens c’est pas ta place ici. Reviens à la maison, qu’est-ce que je vais faire sans toi ? Je t’aime !
JOSEPHINE Tu te débrouilles, c’est plus mon problème.
PHILIPE Aller bibiche calme-toi, ça va s’arranger. En posant sa main sur la cuisse de Joséphine qui l’enlève aussitôt.
PHILIPE Je t’ai acheté un lave-vaisselle.
JOSEPHINE Ah ! Maintenant que je suis partie, t’as besoin d’un lave-vaisselle !
PHILIPE Mais non ! C’est pour toi mon amour, j’ai refait toute la salle de bain, j’ai posé le papier que tu voulais ? Tu sais, celui avec les petites fleurs. Allez ma pu puce reviens, j’ai fait tout ce que tu m’as demandé.
JOSEPHINE TROP TARD !
PHILIPE Allez, ma puce, calme-toi, ça va s’arranger. J’ai compris maintenant, tu peux revenir.
JOSEPHINE T’as rien compris ma parole ! Je ne reviendrai pas ! T'entends ? C'est fini !!
PHILIPE Ce n’est pas la première fois qu’on s’engueule, je t’aime, je ferai tout pour toi.
JOSEPHINE J’te dis qu’il est trop tard, JE NE VEUX PLUS VIVRE AVEC TOI !
PHILIPE Tout ça parce qu'on s’est chamaillé au sujet de ta mère. C’est vrai reconnais qu’elle est chiante TA MERE !
JOSEPHINE Chamaillés ! Chamaillés ! J’ai une incapacité de travail de dix jours et tu me
dis CHAMAILLES !
PHILIPE Je t’ai pas touché, t’es tombée toute seule, rappelle-toi, tu t’es pris le meuble.
JOSEPHINE Mais bien sûr !
PHILIPE S'adressant à la directrice. Je vous jure, m’dam, elle est tombée, elle a glissé…
ROSE Visiblement, il y a un problème monsieur, vous n'avez pas à frapper, qu'est-ce que c'est que cette histoire, il faut reconnaître qu’il y a de la violence dans votre couple, vous ne pourrez rien régler comme ça. Il faut apprendre à communiquer autrement, vous ne pouvez pas passer votre temps à hurler. J’entends votre souffrance, mais il faut reconnaître que quand Joséphine est arrivée, elle n’était pas bien.
PHILIPE Oui, je sais qu’elle n’est pas bien en faisant un signe de son index sur sa tempe. Elle n'a pas le droit de partir, on est marié. Et les enfants, ils sont où les enfants ? Elle n’a pas le droit de les emmener.
ROSE Ne vous inquiétez pas pour vos enfants ? Ils sont bien entourés ici, et vous le savez. Il faut que vous puissiez vous parler, la violence ne résout rien.
PHILIPE se lève d'un bond. Toi ! J’te donne huit jour pour revenir, sinon… J’en prends une autre t'entends ! Et faudra pas venir pleurer. De toutes façons ! VOUS ! Montrant Catie du doit vous êtes pour les bonnes femmes ici ! C’est une secte votre truc ! Vous leur montez la tête aux bonnes femmes, elle n’est pas comme ça d’habitude. Philipe sort en claquant la porte.
ROSE Ne t’inquiètes pas, il va se calmer, on a l’habitude, il faut que tu t’occupes de toi à présent.
JOSEPHINE J’en peux plus, je suis fatiguée, tout se mélange dans ma tête. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, j’en suis là ? Ca fait trois fois que je me plante, avant Philipe, c’était Eric et encore avant c’était Yves. A chaque fois c’est la même histoire.
ROSE Comment l'as-tu rencontré ?
JOSEPHINE Je vivais avec Eric. Philipe était notre voisin, il était seul depuis trois mois, il semblait triste et ça me faisait mal au cœur. Il venait tous les soirs à la maison et se mettait à pleurer.
ROSE Il pleurait ? Pourquoi ?
JOSEPHINE Il critiquait son ex, Eric me disait que j’étais trop gentille et qu’il n’avait que ce qu’il méritait. Moi, je lui lavais son linge, quelquefois, je lui faisais la cuisine. Philipe m’offrait des fleurs pour me remercier. Il me disait que j’étais sa reine et que sans moi, il ne s'en sortirait pas. Ce n’est pas Eric qui m’aurait offert des fleurs.
ROSE Et au bout de combien de temps avez-vous vécu ensemble ?
JOSEPHINE Deux mois. Eric était parti en déplacement, enfin c’est ce qu’il me disait, parce qu’en fait, c’est chez ma meilleure amie qu’il était. Et moi comme une imbécile je me confiais à elle, je lui avais appris qu’Eric m’avait collé une torgnole, j’avais la lèvre ouverte. D’ailleurs, c’est ce jour là qu’il m’a demandé de vivre chez lui.
ROSE Et c’est ce que tu as fais.
JOSEPHINE j'ai tout laissé… Noir
Lumières.
Rose sur sa chaise de metteur en scène de l’autre coté.
Débora chante, met avec hâte des vêtements qui débordent d'une valise, Joséphine et Almira qui a une bassine sur la tête entre dans la maison.
DEBORA J’ai trouvé un appartement, super ! Je vais pouvoir être enfin chez moi, la-la-la-
ALMINA Alors, ça y est, tu pars ?
DEBORA Oui, j'ai un super appart, grand, ensoleillé, il y a même un balcon, elle n'est pas belle la vie ?
JOSEPHINE Quelle chance, vivement que moi aussi j'ai une maison.
DEBORA Ca va venir, chaque chose en son temps.
ALMINA Tu nous inviteras dis ?
DEBORA Mais bien sur ma cocote. Elle chante. la la la la…
JOSEPHINE Bon ça va ! T'es peut-être pas obligée de chanter, penses à celles qui restent. Débora prend Joséphine par le cou.
DEBORA Allez pleure pas ma cocotte, ton tour viendra. Almira t'as une bassine sur la tête c'est normal ? Almira pose la bassine sur la table, et commence à étendre le linge sur le séchoir.
ALMIRA Moi je suis bien ici j'ai la machine à laver le linge, le micro-onde, l'aspirateur, un vrai palais…
DEBORA Tu déconnes ! Attends un peu d'avoir ton appart, tu vas savoir ce que c'est que le bonheur.
JOSEPHINE Ingrates !
DEBORA Non ! Réaliste. Il y a l'avant S.O.S. Et il y a l'après S.O.S. Il faut être prêtent les filles, regarde, MOI. Avant je mettais des culottes Petit Bateau, et maintenant regarde… Elle sort une culotte super sexy de son sac.
JOSEPHINE HOUA !!
Almira qui à cette instant même mettait une culotte énorme sur le séchoir, tente de la cacher derrière son dos.
JOSEPHINE Tu déconne. En prenant la culotte pour la tiré dans tous les sens tant les est petite.
DEBORA Hé ! En lui arrachant la culotte des mains. Tu n’es pas obligé de la montrer, et encore moins de l'enlever. Le mec quand tu le rencontres, il doit lire dans tes yeux "en boucle" MON CORPS M'APPARTIENT ! Il ne faut même pas qu'il est le temps de penser qu'il a une capote dans la poche de son j'ean’s Almira fait voler la culotte derrière le dos des filles. Rose se lève, refaire la scène, insiste sur la culotte, en la montrant bien au public. Débora rejoue la scène, se trompe de coté et jette la culotte dans la salle.
DEBORA Bon ! Les filles ce n’est pas que je m'ennuie mais j'ai du temps à rattraper. Débora sort tout en chantant.
ALMIRA Qu'est qu'elle a voulu dire par "t'es pas obligée de l'enlever ? "
JOSEPHINE Je ne sais pas mais, il faut que je parle avec la directrice. Noir.
Lumière.
La chaise de metteur en scène est vide de l’autre coté.
JOSEPHINE Il y a un truc qui me trotte dans la tête, je peux te parler ?
ROSE Oui, bien sur, vas-y, je t'écoute.
JOSEPHINE Voilà, j'ai besoin d'en parler parce que… Je ne l'ai jamais fait, et ça me ronge… Quand j'avais 15 ans… Je me suis fait violer… Et je me demande s'il n'y a pas un rapport avec tout ce qui m'arrive.
ROSE En imaginant que ce soit le cas ?
JOSEPHINE Tu crois que je devrais voir un psy ?
ROSE Si tu es prête. Tu n'es pas responsable de ce que tu as vécu, simplement, tu dois apprendre à choisir tes partenaires sur d'autres critères.
JOSEPHINE Quels critères ? Je ne pense pas, que, je les choisis autrement qu'avec mon cœur.
ROSE Est-ce que le cœur n'est pas le sexe aussi ?
JOSEPHINE Je ne comprends pas.
ROSE Je veux dire que la première fois, la première rencontre, c'est physique, soit, tu es attirée, soit, tu n'es pas attirée.
JOSEPHINE Ouais, mais de là à dire que je fais "exprès" d'aller avec des mecs violents, il y a une marge.
ROSE Bien sur que tu ne le fais pas exprès, c'est inconscient, moi je crois que dès la première rencontre il y a un détonateur… suivi d'un mécanisme qui s'enclenche, une sorte de suicide par procuration, souvent les femmes agressées sexuellement tentent de se suicider.
JOSEPHINE en se grattant la tête. C’est compliqué ton truc. C'est vrai, moi aussi j'ai fais une tentative. Effectivement j'étais plus tirée vers le bas que vers le haut avec eux.
ROSE Est-ce que tu ne l'as pas senti ça, honnêtement ? Est-ce qu'il n'y avait pas une voix qui te mettait en garde ? Un signal ? Une petite puce à l'oreille ?
JOSEPHINE T'as raison, ce n’était pas une petite puce à l'oreille que j'avais, c'était un porte-voix, ma famille faisait écho. SURTOUT NE VAS PAS AVEC CE MEC LA ! IL EST BARGE !
ROSE Et toi qu'est-ce que t'as fais ?
JOSEPHINE J'y ai couru, et plus vite que la musique.
ROSE Et voilà ! Le mec c'est l'allumette, et toi t'es la mèche. Tu t'enflammes. Votre couple, c’est de la dynamite.
JOSEPHINE Ben ça alors ! Si on m’avait dit que j’étais assise sur un baril de poudre.
ROSE Le pire, c'est la culpabilité qui te ronges, parce que tu crois avoir provoqué ce qui t'es arrivé, tu veux te punir d'une faute que tu supposes avoir commise, là, je te parle d'un viol ou des attouchements, tu vois, d'un acte que tu as considéré comme un viol. Tu restes une adolescente, une "femme enfant". Je te parlerai bien du complexe du homard que Françoise Dolto explique si bien, mais ce serait trop long.
JOSEPHINE d’accord, d’accord, un homard sur un baril de poudre, mais, attends un peu, je croyais que l'on reproduisait ce que l'on avait vécu ?
ROSE Je suppose qu'il y avait au moins un de tes parents qui était violent ?
JOSEPHINE Oui, tu peux le dire, qu'est-ce qu'on s'est pris, et ma mère… Je ne t'en parle même pas.
ROSE Si, si, au contraire parlons-en. Imagine que ta mère ait été victime de violence sexuelle, et qu'elle ait construit un couple sur la base d'autodestruction, de suicide par procuration, de violence. Toi tu as grandi dans ce contexte.
JOSEPHINE Mince alors, je suis née dans une famille de homards. Tu veux dire que s'il existait un "profil type" de femme victime de violence, ce serait d'avoir subit une agression sexuelle. C’est dingue ce que tu dis. En mimant des pinces de homard avec ses mains.
ROSE Je ne sais pas si l'on peut dire, un "profil type", il n'y a aucune étude qui soit faite à ce jour, tout ceci n'est qu'une hypothèse fondée sur les témoignages des femmes qui viennent en hébergement, il faudrait faire un travail de recoupement. Noir.
Lumières. Tous les acteurs sur scène. On les entend papoter.
UNE FILLE Tu crois qu’ont peut le faire ?
UNE AUTRE FILLE Bien sur qu’on le peut.
UNE AUTRE Moi je n’oserai jamais.
UNE AUTRE Moi je ne suis pas certaine que le public appréciera.
UNE AUTRE Et moi je suis sur du contraire.
UNE AUTRE En tout cas, on aura essayé
UNE AUTRE C’est dommage, on n’a pas placé ce que Rose dit tout le temps.
DEUX OU TROIS FILLES en même temps. Courage fuyons !
LE GARCON Eh ! Vous croyez que c’est facile pour moi ? Tout le monde va me regarder de travers après ça.
JOSEPHINE Mais non mon loulou nous on t’aime. En lui pinçant les joues à la façon d’un homard.
UNE AUTRE la prochaine pièce qu’on écrit, c’est sur la résilience, On est toutes « des vilains petits canards. »
UNE AUTRE Ah ? Moi qui pensais qu’on était toutes des putains de la république.
UNE AUTRE T’es malade pourquoi tu dis ça ?
CELLE D’AVANT Je ne sais pas mais je vais y réfléchir.
UNE AUTRE La société condamne, la populace… En faisant un moulinet avec sa main près de sa tête cour faire comprendre qu’il faut que cela fasse son chemin.
TOUS ENSEMBLE ON Y PEUT RIEN ELLES AIMENT CA
Rideaux
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Bonne nuit Exmo. Mr Michel Edouard Leclerc Je viens ce moyen se former que nous sommes une société portugaise placée au le Portugal et avons beaucoup de terrains et magasins pour développer tout son potentiel de supermarchés au le Portugal j'attends contact sien et envoi de courrier électronique, obligé par sien desponibilidade.
Sr. Dr. Fernando Wheelhouse Vila Real
E-Mail: realhouse@iol.pt
Tlm.: 00351 913 059 543
Portugal
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J'ai quitté récemment la Haute-Garonne pour des raison professionnelles et son E. Leclerc de Roques sur Garonne. Comptez-vous généraliser l'espresse drive et l'xpress scan à l'ensemble de vos magasins ? Est-ce que l'on peut rêver d'un telle avancée dans les Landes ?
Moi-même ancienne hôtesse de caisse il y a quelques années au magasins E. Leclerc de Dax, d'où j'ai rapporté ma meilleure expérience professionnelle dans ce secteur, je voulais attirer votre attention sur un point concernant la viande. Je n'ose plus acheter de viande, quelque soit le magasin E. Leclerc. J'ai eu très souvent de mauvaises surprises à Roques, à Saint Paul lès Dax (l'ancien), à Dax et je n'ai plus vraiment confiance. Je suis très respectueuse de la chaîne du froid et je suis persuadée que cela n'est pas dû à un problème dans le transport. En tant qu'employée, j'ai observé régulièrement le mécontentement des client à ce sujet à Dax. Je reste néanmoins fidèle à l'enseigne pour les prix et la diversité, mais je dois constamment aller ailleurs pour acheter ma viande. Je pense que la remballe est ou était pratiquée dans ces magasins car les symptômes étaient toujours les mêmes : une viande qui change rapidement de couleur et qui sent mauvais avant la date limite de vente.
Merci de vos réponses.
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Bonjour monsieur,
Je suis le fils de Paul Callens, créateur de la librairie du Furet du Nord à Lille. J'ai en ma possession deux ouvrages d'originaux de grands noms de la bande dessinée des années 70 à 80. J'aurais souhaité vous rencontrer pour que vous puissiez me conseiller sur les possibilités d'exploitation de ces dessins (édition, vente, exposition...). Je vous remercie pour l'intérêt que vous pourrez porter à ma requête. Bien cordialement.
Patrick Callens
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1220 points distribués en 15 jours!!!!!
vive leclerc mais il faut avoir une drôle de vie pour les récupérer,brancher 24 sur 24 sur le site leclerc, ne pas travailler surtout car les points de sont donner que pendant quelques minutes
mais je ne vois pas comment on va pouvoir aller faire les courses dans vos magasins,monsieur Leclerc!!!!!!! leclerc etait mon magasin favori mais quand je vois comment est traiter le consommateur,je vais me retourner vers une autre enseigne,pensez y ,vous n'etes pas seul
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Bonjour Monsieur,
je tiens tout simplement à vous exprimer ma gratitude pour votre téléphone à 1,50 € par mois d'abonnement.
Il s'agit là d'un téléphone de secours qui me convient parfaitement.
Encore merci.
S Zamparini
Le Bourg
15340 Mourjou
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Je regrette trés fortement que le magasin sis DREUX 28 ne respect en aucune manière votre politique des PRIX les plus bas ! !
Exemple ce 04/44/08 le litre de Pétrole dit domestique est a 1,51 le litre.Alors que le même litre enbidon est à 0,99.Sachant que l'ont se sert a une pompe extérieur.!!!
Vol ou anarque??? chez les concurents proche il n'est qu'0,96 le litre.
Ci c'est sa la politique des Leclerc bien !!!
Autre Ex: DREUX-et-ST LUBIN des JONC 28350 même franchisé même "Directeur" Le premier est sale a vous dégouter d'acheter le deusième n'est guere mieux mais de plus les prix ne sont pas affichés sur des articles marque REPERT où ECO+------------
Ont peu vous en siter d'autre.
La dernière pour le fun: On vous promès une embauche- J'explique : on vous convoque pour un entretiens puis 08jurs plutard on vous demande d'apporter vos documents pour préparer votre contrat!! Puis plus rien pendant des mois alors que vous faisiez "l'affaire" au dire du directeur--
Quant vous posez la question a cette personne aucune réponse ni d'excuse ni autre.
" IL désirait du personnel confirmé et serieux, j'ai un BAC + 2 j'étais a la retraite du ministère de l'intérieur comme OFF , je mettais reciclé comme RH , J'ai un diplome de force de vente et j'enseignais--
Ou "le bas blesse t-il?