Certains d’entre eux n’avaient pas trop aimé que, dans ma note éditoriale, je me fusse appesanti sur les pollutions aux nitrates. Mais de l’irritation à l’humour, il n’y a qu’un pas.
Querelle idéologique, corporatiste, ou débat d’utilité publique ? La question de la création d’un label européen pour les produits bio agite la mouvance écologiste, mais aussi les entreprises agroalimentaires et les syndicats agricoles français.
Des consommateurs qui s’appliquent à eux-mêmes le principe de précaution, et voilà le marché du poulet en berne. Les professionnels tentent de répliquer avec une grande collective “ volaille française ”… J’ai des doutes sur son efficacité; j’ai comme dans l’idée que ça ne marchera pas.
On les attendait sur une grande loi de défense de l’environnement ! Les députés se sont finalement exprimés à l’occasion du débat sur la loi de modernisation agricole. Haro sur les sacs plastiques non biodégradables !
Je poursuis la publication de quelques recommandations d’expert pour guider les amateurs dans les foires aux vins. Aujourd’hui, ce sont les coups de cœur d’Yves Petitpas. Yves gère deux magasins Système U, l’un à Combourg et l’autre à Tinténiac (Ille-et-Vilaine).
Vu la hausse des prix des produits pétroliers, le marché des biocarburants est aujourd’hui particulièrement médiatique. Les interventions récentes de Dominique de Villepin, de Thierry Breton et du Président de la République lui-même, ont marqué un tournant dans l’approche de ce marché.
Je rebondis sur la polémique suscitée par Le Figaro (6/09). Le quotidien dévoilait que plusieurs centaines d’hectares de maïs transgénique avaient été semés encore cette année dans le sud-ouest. Rien d’illégal (la variété utilisée avait été autorisée avant le moratoire européen de 1999).
Ca se passe à Auch. Un supermarché (Champion ou Carrefour ?) de la ville a organisé la promotion de produits du Périgord. Apparemment, il s’agit de poulets. 150 paysans, regroupés par les FDSEA et CDJA locaux, ont déboulé dans les rayons.
Les paysans ont le blues : baisse de revenus, concurrence des pays de l'Est, baisse des subventions... Mais l'agriculture française est surtout malade de la politique.